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 Le destin tragique du Docteur Desourteaux

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DAVMAX




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MessageSujet: Le destin tragique du Docteur Desourteaux   Le destin tragique du Docteur Desourteaux EmptyLun 6 Mar - 14:24

Jean François Emile Paul Desourteaux, est né le 7 septembre 1872 à Oradour-sur-Glane dans la Haute-Vienne. Il suit ses études à l’école de médecine de Limoges, puis de Bordeaux. Paul, comme le surnomme les membres de sa famille, effectue son service militaire du 16 novembre 1893 au 31 janvier 1894 dans le 12e Escadron du train. Il sera dispensé du reste de son service car étant encore étudiant en médecine. Il reçoit son certificat de bonne conduite. Paul Desourteaux est nommé médecin auxiliaire de réserve le 17 mai 1897. Il est reçu docteur en médecine de la Faculté de Paris le 27 juin 1898. Il fournit son certificat de réception de doctorat le 29 juin 1898 au bureau de recrutement de Magnac-Laval. Paul Desourteaux est nommé médecin de l’état-major de 2e classe de réserve par le décret du 5 juillet 1899 et il est affecté au 21e régiment de Chasseurs. Paul épouse Marie Hortense Dutreix, le 19 juillet 1902. En 1906, il est promu médecin aide major de la classe de Réserve. De retour à Oradour-sur Glane, Paul Desourteaux succède à son père et reprends le cabinet de médecine. Il est nommé au grade d’officier d’Académie en janvier 1908. Le 9 septembre 1913, le président de la République Raymond Poincaré est en voyage dans le Limousin et s’arrête quelques instants à la gare du tramway d’Oradour-sur-Glane, devant la maison du docteur Desourteaux qui l’accueille. Sa fille, Alyette Desourteaux offre une gerbe de fleur au président. Le 2 aout 1914, Paul Desourteaux est mobilisé dans la 12e Section d’Infirmiers Militaires de Limoges. En février 1916, il rejoint le front comme Médecin-Major, commandant l’ambulance 2/44 à Dombasle-en-Argonne pendant la bataille de Verdun. Le 10 juillet 1917, il est nommé Chevalier de la Légion (Décret N°111448) « Médecin chef d’une ambulance. Aux armées depuis janvier 1916. Dirige une ambulance avec beaucoup de compétence. A rendu les meilleurs services par son dévouement et son activité pendant la bataille de la Somme ». Il termine la guerre le 6 janvier 1919. Paul est totalement libéré de ses obligations militaires le 17 novembre 1921. Il continue d’exercer en qualité de médecin à Oradour-sur-Glane jusqu’à la fin des études de son fils Jacques, qui dès son diplôme obtenu, prendra la place de son père, dans les années 30. Après-guerre, il se présente à plusieurs reprises aux élections municipales. Il est battu aux élections. En avril 1941, le conseil municipal d’Oradour-sur-Glane est dissous par arrêté Préfectoral suite à une fraude de l’ancien maire. Une délégation est nommée, présidée par le docteur Paul Désourteaux. Le 10 juin 1944, prétextant une cache de la Résistance, le bataillon der Führer de la Division SS Das Reich pénètre dans Oradour-sur-Glane, à la recherche d’éventuels résistants. Convoqué par le commandant SS Adolf Diekmann, le docteur Desourteaux, président de la délégation spéciale désigné par le régime de Vichy qui fait office de maire, fait appel au crieur public pour ordonner aux habitants et aux personnes de passages de rejoindre le champ de foire. Le rassemblement des habitants achevé vers 14 h 45, un des Waffen-SS billingue traduit aux hommes présents les propos du commandant Diekmann : les SS ont entendu parler d'une cache d'armes et de munitions à Oradour et demandent à tous ceux qui possèdent une arme de faire un pas en avant. Devant l'absence de réaction, l'officier demande au maire, Paul Desourteaux de lui désigner trente otages, qui lui répond qu'il ne lui est pas possible de satisfaire une telle exigence, assure que les habitants du bourg n'ont pas connaissance d'un tel dépôt et se porte garant pour eux. Selon l'un des survivants, Robert Hébras, le Docteur Desourteaux maintient son refus et se propose comme otage avec, le cas échéant, ses plus proches parents. Le 10 juin 1944, à 16h, le bataillon der Führer de la Division SS Das Reich massacre la population d'Oradour-sur-Glane. Il y aura en tout 642 victimes dont le docteur Desourteaux ainsi que des membres de sa famille.

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(Photo famille Desourteaux)

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(Sa Légion d'Honneur, ministère de la Défense)

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(Sa Légion d'Honneur, ministère de la Défense)
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