Bonjour à tous en ce dernier jour de l´année et merci pour vos interventions
Oui Francois, il est également possible que le tampon du bas sur la nuquière soit "I.B.75", je n´arrive cependant vraiment pas à voir la boucle inférieure refermant la base du "B", je vois plutôt un espace vide comme sur un "R". Mais il est vrai que ce tampon est vraiment trop peu encré pour être 100% sûr de cette lettre.
Heureusement que la nominette permet d´affilier l´objet au contigent hanséatique de ce régiment.
Effectivement, Fabrice, j´avais pensé au départ à un trophée classique pris sur la tête du premier porteur, qui nous le verrons plus loin, sera d´abord longtemps porté disparu lors de cette journée confuse extrêmement riche en pertes. Mais comme il est assez clair que l´état de la nominette en tissu n´est pas l´oeuvre du temps mais plutôt le résultat d´une volonté d´ôter cette preuve de la première attribution (traces de grattage), je favorise nettement l´hypothèse d´un casque ayant été récupéré sur le terrain après les combats, avec moultes autres équipements, afin d´être retournè à l´EB de Brême. Le reconditionnement (ou changement) de la jugulaire (ce type de coutures plus grossières étant fréquentes en temps de guerre) plaide très fort pour cette possibilité. Le champs de bataille de Nampcel dans le secteur d´attaque des JR75 et JR76 fut recouvert de plus d´un millier de corps de blessés et de tués allemands en fin de journée. Comme la majeure partie du terrain resta aux mains des Allemands jusque vers la fin de la guerre, il est clair que le champs de bataille fut acribiquement nettoyé.
Revenons en maintenant au premier porteur dont la nominette fut en partie arrachée. Personne ne s´est lancé? Je vais donc apporter la solution.
En observant et comparant les nombreux exemples connus de ce type de nominette (avec cadre dentelé), on peut tirer la règle suivante: l´espace vide à gauche et à droite du nom, s´étendant entre le début et la fin du nom jusqu´au bord de la nominette est à 99% toujours le même. C´est à dire que le nom est toujours bien centré horizontalement. Ceci permet donc de déterminer ici le nombre de lettres composant le patronyme, d´autant plus que sur cet exemple précis, nous pouvons voir très clairement à droite où s´arrêtait le bord de la nominette, là où sa plus grande partie a été arrachée
En comparant les caractères majuscules des premièrs lettres sur d´autres exemplaires, il ne fait aucun doute qu´il s´agit ici d´un "R". Déjà un excellent indice pour le procédé d´élimination qui suivra dans les propositions du moteur de recherche des Verlustlisten.
En fonction de la base des lettres encores visibles et dont on peut encore assez bien imaginer de quelles lettres il peut s´agir (constat essentiellement basé sur une certaine expérience visuelle, à force de comparer ce genre de choses
), on peut également assez aisément déterminer le nombre de lettres composant ce patronyme. Nous avons clairement 8 lettres. C´est la dernière lettre qui fut la plus difficile à décrypter, mais en regardant bien, on voit en bas à droite un reste de boucle ne pouvant correspondre uniquement qu´à la lettre "g"
Récapitulons: nous avons donc ici le nom d´un homme composé de 8 lettres, commencant par un "R" et se terminant par un "g". Nous savons qu´il était à la 3/JR75.
Nous pouvons maintenant procéder par élimination dans les Verlustlisten. Les possibilités ne sont pas légion! Nous avons en tout 12 noms qui sont "crachés" par le moteur de recherche. Nous pouvons d´office en éliminer 10 , dont ni le nombre de lettres, ni leurs formes, ni la compagnie, ni pour certains une mention pour l´année 1918 pourraient venir en compte.
Rautenberg(4/75), Rehling (1/75), Renneberg (1/75), Rieckenberg (6/75), Riesenberg (7/75), Rodenberg (7/75), Rohdenburg (10/75), Rosenberg (10/75), Röding (8/75) et Rösberg (7/75).
Il ne reste plus que deux noms, avec chacun 8 lettres, dont un seul est mentionné à la 3/75:
- Rohlfing (7/75). Les bases des lettres ne correspondent absolument pas à celles de la nominette!
- Et finalement Robert REINBERG (3/75) dont tout correspond comme un poing dans la gueu...
https://des.genealogy.net/search/show/413776On constate que cet homme est un Einjährig-Freiwilliger Gefreiter originaire de Walle qui est un quartier portuaire au nord-ouest de la ville de Brême. Il fait partie de la 3/75, dénommée "Kompanie Caspari", du nom de son chef de compagnie, l´Hauptmann Walter Caspari qui fut un véritable pilier du régiment, car il fut l´un des très rares soldats ayant fait la guerre au sein du JR75, de la mobilisation à l´armistice. Il termina la guerre au grade de Major.
En comparant dans les nombreuses Kriegstammrollen encore existantes (Bavière, Württemberg et Bade), on peut tirer rapidement une conclusion concernant la promotion d´un EF au grade de Gefreiter. Ceci avait généralement lieu en temps de paix après 5 ou 6 mois de service. Nous pouvons donc en déduire que REINBERG fut promu Gefreiter au printemps 1914 (mars ou avril). Son service aurait du se terminer fin septembre 1914, ce qui fut réduit à néant par la mobilisation.
Reinberg est donc mentionné tout d´abord comme disparu dans une publication du 21.10.14, avec de très nombreux camarades des 4 compagnies de son bataillon. Ces pertes énormes se réfèrent à cette journée du 20.9.14 à Nampcel, le régiment n´ayant jamais eu autant de pertes massives lors des premières semaines de guerre de mouvement.
Ce n´est que dans une publication tardive du 31.8.15 que Reinberg est rectifié comme se trouvant dans l´EB du JR75. Il est donc très vraisemblable qu´il subi une blessure le 20 septembre, qui ne fut certainement pas des moindres car sa convalescence dura presque un an.
L´historique du JR75 n´étant pas disponible en ligne et n´étant malheureusement que très succcint, il existe heureusement un excellent recueil de récits d´anciens combattants du JR75, traduits et commentés par le Dr Hermann Plote: "De Brême jusqu´à Nampcel. 1914, le 75ème Régiment d´Infanterie allemand dans la guerre de mouvement".
Nous nous attacherons principalement, pour la narration des combats de la 3/75 lors de cette journée noire, au récit très détaillé du chef de compagnie de Reinberg, l´Hauptmann Caspari.
Voici une carte élaborée par mes soins, montrant le parcours très précis de cette compagnie lors de cette journée de combat du 20 septembre, suivant les données détaillés de Caspari:
L´ordre d´attaque général pour l´aube du 20 septembre 1914 fut donné dans la soirée du 19 aux régiments composant la 17ème division d´infanterie, à savoir le GR89 et le FR90 plus au nord(Carlepont, Tracy-Le-val, Tracy-Le-Pont) et les JR75 et JR76 (Moulin-sous-Touvent). Il devait s´agir d´une ultime attaque en masse pour refouler les forces francaises talonnant les unités allemandes depuis la retraite de la Marne et de l´Ourcq.
Les hommes des JR75 et JR75 étaient terrés depuis le 12 septembre sur ce morne plateau, dans des tranchées peu profondes creusées à la hâte, étant la proie d´un vent froid balayant le plateau et d´averses interminables liquéfiant littéralement les champs déjà moissonnés et les champs de betteraves.
De plus l´artillerie francaise bombardait chaque jour ces misérables positions dès qu´un mouvement était détecté. Les travaux d´aménagement des tranchées ne pouvaient donc avoir lieu que la nuit.
Cet ordre d´attaque fut donc recu avec grand soulagement par la troupe.
La 3/75 de Reinberg formait l´aile gauche du régiment, en contact à gauche avec le JR76. Cette compagnie composait la seconde ligne d´attaque, immédiatement derrière les trois autres compagnies du I/JR75. Au départ de l´attaque, elle se trouvait à environ 500 m au nord-ouest de la Ferme de Tiolet (aujourd´hui abritant une pension canine).
Vers 4 heures du matin, dans l´obscurité la plus totale et dans un brouillard impénétrable coupé d´averses, la compagnie Caspari se met en marche en direction ouest dans les champs de betteraves avec comme premier objectif l´embranchement des routes à 1200 m au nord-est de la Ferme de Puiseux.
Arrivé à cette bifurcation, toutes les compagnies du JR75 sont déployées en suivant le tracé de la route de Carlepont à Vic sur Aisne, la 3/75 étant la compagnie la plus au sud.
Les tranchés francaises sont estimées être à 800-1000 m devant les compagnies allemandes.
Vers 5 heures du matin, alors que les compagnies se trouvent encore en plein déploiement, quelques batteries du FAR24, placées à proximité de la Ferme du Tiolet, se mettent à ouvrir le feu, au grand désarroi des fantassins en progression qui pensaient pouvoir surprendre les Francais endormis dans leurs tranchées.
À 5 heures 15, les compagnies s´élancent à l´assaut. La 3/75 de Reinberg suit à faible distance les compagnies 1,2 et 4 dans une direction sud-ouest qui avait été prescrite, l´aile gauche de la compagnie longeant le chemin qui mène à la Ferme de Puiseux. Je tiens ici à remercier chaleureusement Romain (Charpentier) qui a eu l´extrême gentillesse de se rendre sur place pour prendre les clichés ci-dessous:
Le chemin menant à la ferme de Puiseux, emprunté par les hommes de la 3/75:La Ferme de Puiseux au bout du chemin:L´avance des fantassins de la 3/75 dans cette direction sud-ouest fut cependant par la suite déportée vers l´ouest, les faisant traverser les champs ci-dessous:
L´avance déportée vers l´ouest de la 3/75 est de plus en plus freinée par la glaise des champs détrempés qui colle aux bottes. Lorsque la compagnie atteint alors une ondulation de terrain peu prononcée située à environ à 500 m au nord de la Ferme de Puiseux, après avoir dépassé de 200 m le chemin conduisant vers le nord à la Ferme des Loges, les fantassins allemands recoivent une grêle de balles venant des tranchées francaises creusées seulement à 100 m devant eux. (ligne rouge sur la carte ci-dessus). La première ligne d´attaque composée par les compagnies 1,2 et 4 avaient déjà franchi ces tranchées au pas de course sans avoir à essuyer de tirs. La plupart des Francais se trouvaient à ce moment encore dans leurs abris et ne se rendurent pas tout de suite compte de cette attaque. Se ressaisissant alors rapidement, les Francais du 278ème RI de Limoges se mettent à tirer dans le dos des trois premières compagnies allemandes et font face à la 3/75 qui se lance maintenant farouchement à l´assaut des tranchées francaises. Cet épisode se renouvelle plus au nord sur toute la ligne de front lors de cette journée, certains soldats Francais ayant fait le mort pour prendre les Allemands à revers. D´autres éléments francais faits prisonniers ou s´étant prématurément rendus en agitant des mouchoirs blancs, furent envoyés sur l´arrière sans escorte, se réarmèrent par la suite sur les tués et les blessés, rebroussèrent chemin pour poursuivre la seconde vague allemande en leur tirant dans le dos. Cette toute nouvelle expérience pour les Allemands fut plus tard à l´origine des troupes spéciales de nettoyeurs de tranchées, chargées de déloger tous les combattants des fin fonds de leurs abris.
Lors de cette fusillade, les pertes de la 3/75 sont extrêmement lourdes, en particulier au sein de la section de gauche. En peu de temps,la compagnie perd un tiers de ses effectifs et a du mal à se ressaisir. Mais grâce à l´énergie des officiers et des sous-officiers supérieurs, la compagnie se relance à l´assaut par bonds successifs et saute dans la tranchée francaise. Bien qu´en surnombre, les occupants lèvent les mains et se rendent, le mouvement de reddition se poursuit même plus à droite.
Cependant, la 3/75 avait entre temps perdu tout contact avec les 3 autres compagnies de la première vague, le temps brumeux n´arangeant encore guère la situation. Le bruit des combats au devant (ouest) et au nord semblaient montrer une progression très rapide, tandis qu´au sud, chez le JR76, dans le secteur de Moulin sous Touvent, un mouvement de repli s´amorceait, provoqué par des contre attaques francaises. La fusillade y était extrêmement vive. L´Hauptmann Caspari décide alors de faire obliquer sa compagnie vers le sud-ouest. C´est alors qu´apparait de cette direction le Major Bruhn, Kommandeur du JR76, et informe Caspari qu´une vigoureuse contre attaque francaise est dirigée contre la Ferme du Puiseux qui a du être abandonnée. (sur la carte ci-dessus, les flèches bleues représentent cette contre attaque francaise).
D´un commun accord avec le Major Bruhn, une position défensive est organisée à 600 m au nord de la Ferme de Puiseux, tournée vers le sud, par les restes de la 3/75, un groupe de dispersés d´autres compagnies et deux mitrailleuses. (ligne crénelée noire sur la carte).
Bientôt, une large rangée de tirailleurs francais avance de part et d´autre de la Ferme de Puiseux (flèches bleues) en empruntant une direction nord-ouest. De nombreuses autres colonnes de réserve suivent les assaillants. Les hommes de la 3/75 avaient entre temps garni leurs casques et leurs visages de feuilles de betteraves et ouvrirent un feu meurtrier sur les Francais totalement surpris, qui pris de panique, disparurent instantanément dans les creux de terrains au sud de la ferme.
Le temps était devenu entre temps extrêmement venteux et pluvieux, faisait tomber au plus bas le moral des hommes de la 3/75, d´autant plus que certaines informations en provenance des secteurs plus au nord annoncaient de lourdes pertes chez la troupe, mais aussi chez les officiers. Le général de brigade Lewinski serait tombé au combat, tout comme le colonel Jaeger, chef du JR75, son aide de camp, l´Oberleutnant von Capelle étant grièvement blessé. Le chef du I/75, l´Hauptmann Brenning aurait également trouvé la mort, empêchant toute nouvelle direction de combat de s´exercer. Malgré quelques reconnaissances envoyées dans plusieurs directions, la situation restait incertaine. Cependant, la bataille semblait s´achever car il n´était plus entendus que quelques rares coups de feu ici et là.
Le Major Bruhn regroupe alors tous les combattants encores disponibles du JR75 et du JR76 (400 à 500 hommes) à environ 800 m au nord-ouest de la Ferme de Puiseux. Entre temps, la nuit commencait à tomber sur la plus totale des incertitudes lorsqu´un ordre de la 33ème Brigade d´Infanterie (JR75 et JR76) ordonna aux restes de ces deux régiments de s´enterrer jusqu´à l´aube sur le tracé de la route allant de Moulin sous Touvent à Tracy le Mont, avec son aile droite placée à 200 m au nord-ouest de la Ferme de Touvent.
Tous ces éléments sont donc rassemblés avec la 3/75 de Caspari à leur tête et sont mis en marche dans une direction les conduisant à travers le ravin situé au sud de Moulin sous Touvent. En traversant la partie occidentale haute du village, au niveau de l´église, les avant gardes de la 3/75 apercurent un faisceau de lumière sortant de l´entrée d´une creute à droite de la route. Sans précaution aucune, quelques hommes sautent à l´intérieur de la caverne et surprennnent 200 fantassins du 278ème RI en train de manger tranquillement autour d´un feu dégageant une fumée épaisse. Tous ces prisonniers suivent alors docilement les reste de la compagnie Caspari et atteignent la Ferme de Touvent dans laquelle la nuit du 20 au 21 septembre reste calme, les hommes dormant le fusil dans leurs bras, après avoir posté des sentinelles en hérisson autour de la ferme. Allongés dans la paille chaude, les vivres saisis sur les prisonniers francais furent organisés en véritable festin (conserves de poisson, chocolat et baguettes), tandis que dehors tombent de véritables trombes d´eau.
Nous ne saurons jamais à quel moment de cette terrible journée, Robert Reinberg fut blessé...Il resta vraisemblabement sur le terrain lors de la toute première fusillade au devant des tranchés francaises. Les brancardiers allemands sillonèrent toute la nuit et la journée suivante ce vaste champ de bataille, récupérant et amenant sur Nampcel plus de 400 blessés du JR75. Plus de 190 morts furent relevés, 162 hommes restèrent disparus, soit morts eux aussi, soit en captivité. Les effectifs du JR75 ne se montaient plus qu´à 550 hommes et 10 officiers valides, soit environ 20 % de l´effectif de la mobilisation.
On ne retrouve plus Robert Reinberg dans les listes après son retour à l´Ersatz-Bataillon du JR75 à Brême.
Avant la guerre, dans l´Adressenbuch (annuaire) de Brême, on trouve une famille Reinberg Friedrich, domiciliée à la Konstanzerstr. 21, une petite rue dans le quartier portuaire de Bremen Walle, entre la Lloydstraße et le Gröpelingerdeich. Il s´agit d´un comptoir commercial comme il y en avait beaucoup dans les villes florissantes portuaires de la Hanse (Brême, Hambourg et Lübeck).
La progéniture masculine de ces familles bourgeoises aisées formait en grand nombre la masse des Einjährig-Freiwillige de l´armée impériale d´avant guerre, destinés ensuite à former l´ossature du corps des sous-officiers Portepee et des officiers de réserve. Nul doute que ce Friedrich Reinberg fut un parent proche de Robert Reinberg.
Effectivement, en 1920, on retrouve également Robert (Friedrich Heinrich) Reinberg dans l´annuaire de la ville de Brême, en dessous de Friedrich. C´est le début d´une longue carrière de fonctionnaire des postes. Il y est d´abord mentionné comme assistant postal:
En 1921 il est secrétaire des postes:
De 1922 à 1925, il est secrétaire supérieur des postes (ci-dessous, l´annuaire de 1925):
De 1926 à 1942, il est inspecteur des postes (ci-dessous l´annuaire de 1942):
Le premier annuaire paru après la guerre, celui de 1950, indique qu´il est maintenant inspecteur supérieur des postes:
L´annuaire de 1954 mentionne qu´il est Postamtmann (cadre supérieur non technique de l´administration des postes). Ce sera sa dernière mention dans l´annuaire, car il décédera en 1954...
Dans l´annuaire de 1955, on ne retrouve plus à cette même dernière adresse à la Paschenburgstr. 41 que sa veuve Auguste Reinberg (Wv = Witwe = veuve):
On retrouve finalement la tombe familiale dans un cimetière de Brême, regroupant entre autre le corps de Robert Reinberg (1891-1954), celui de sa veuve Auguste (Gusti, née Klünder), qui lui survécut de 28 ans et décéda en 1982 et celui de son fils Helmut né en 1919 et décédé en 2005, que l´on retrouve également à la même adresse Paschenburgstr.41 depuis 1950, lui aussi inspecteur des postes.
Johann Reinberg (1857-1936) est éventuellement aussi le père de Robert Reinberg. On le trouve lui aussi dans l´annuaire de 1914 (voir plus haut) à la Stephanstr. 51, cette rue se trouvant également dans le quartier portuaire et commercial de Bremen Walle, située entre la Nordstr. et le Steffensweg. Johann était lui aussi commercant et propriétaire d´un commerce en gros de légumes.
En espérant que cette escapade dans le temps vous ait plu