Bonjour à tous.
Pardon de refaire surface après la bataille, mais j'ai eu peu de temps pour la collection depuis dimanche...
Tout d'abord un grand-grand merci au PoiludeVerdun pour son intervention qui a coupé court à cette histoire de clous sans fondements. Ça aurait pu durer des semaines à coup de Wikipédia pour ergoter sur la forme des clous manufacturés ; le catalogue sorti, même datant de 1921, met un terme définitif au débat en ce qui me concerne.
Je ne vais pas en remettre une couche sur la légèreté des interventions néfastes qui ont flingué la pièce. Au-delà de cette histoire de clous, il suffit de regarder le niveau de patine de la pièce pour voir que les parties métalliques ont vécu ensemble. La datation d'une pièce non-réglementaire fabriquée par un combattant est par nature impossible. J'ai eu par le passé un stylet fabriqué à base d'une baïonnette Lebel, pourvu d'un fourreau artisanal avec pontet, parfaitement conçu pour traverser une forte épaisseur de drap dans le contexte d'un corps-à-corps. Des gens bien intentionnés auraient bien pu me dire qu'il s'agissait d'un couteau fait par un ancien soldat dans les années 60 pour aller aux champignons.
Dans le cas de ce casse-tête, la guerre des tranchées ayant été la seule où certains combattants s'affrontaient au corps-à-corps, je vois pas ce casse-tête dater de la guerre du Rif, du service militaire ou même de la drôle-de-guerre. Cet objet correspond à un contexte, c'est une évidence.
Maintenant, je pense que le staff peut fermer cette annonce car de toute façon, quand le poison du venin est installé sur une pièce, elle est morte. Dans le cas présent, ce fut un crime gratuit et, tout au moins je l'espère, sans motif...