Douai, Feldzug 1914.

Bonjour à tous, je vous présente cet ensemble de souvenirs ayant appartenu à la famille de ma grand-mère maternelle, logeant tous à Douai durant le premier conflit.
 


l'occupation de Douai:
31/08/1914, Douai voit les Allemands s'installer chez l'habitant pour une semaine et repartent avec 200 Français en âge de mobilisation. Les premiers d'une longue liste de réquisitionnés de 17 à 55 ans. Considérés comme prisonniers de guerre et astreints au travail obligatoire (sinon ils encourent 3 ans de prison et une amende de 10.000 Reichmarks). Ces hommes sont d'abord réquisitionnés pour des corvées ponctuelles puis le travail devient permanent: travaux agricoles, usine, terrassement, réparations de voies ferrées.

les usines Arbel
Fabriquants de construction de matériel de chemin de fer puis de chassis emboutis pour l'automobile, des wagons. Egalement appelées les Forges de Douai, elles fabriquent des éléments de canons...
 
Ci-joint un site sur l'histoire de ces usines:
 
http://rhcf.revues.org/511

14/20 octobre 1918, la libération de Douai:
Dans les jours qui suivent la libération de Douai par les troupes Britanniques, une mission militaire Franco-Britannique transforme l'Ecole Normale, rue d'Esquerchin en asile temporaire. Quelques civils qui avaient enfreint les ordres d'évacuation, en se cachant ou en quittant les convois avant d'embarquer, font une timide réapparition dans leur ville. Le problème pour eux reste celui de la subsistance. Elle est assurée par l'armée Britannique.
 
 
Extrait du journal de propagande "La Gazette Des Ardennes", ou figurent les blessés et morts civils de la semaine:
Eugénie Favier mon arrière grand-mère, blessée, Marie-Louise Favier, ma grand-mère, blessèe à la jambe, mon grand-oncle Augustin Favier, tué et sa fiancée qui ne figure pas dans la liste, morte quelques jours plus tard des suites d'une amputation de la jambe. Ils furent tous victimes de bombardements Britanniques des usines Arbel, lorsqu'ils se trouvaient dans le jardin mitoyen à cueillir les premiers lilas du printemps 1918.
 

Bonsoir à tous,
histoire de contribuer pour ce post, en plus, c'est pratiquement chez moi   
Rentré récemment (   David ), voici un obus peint feldgrau, daté 1917/18, du 17 Bayer. Pionnier K. avec la cerise sur le gâteau : " Douai "

A suivre...
  
Joe

Bonjour
une petite plaquette souvenir..
ernest

Bonjour à tous, je vous présente deux photos de prisonniers Français prises à la gare de Douai, après la grande offensive d'Artois du 9 mai 1915. Ces clichés sont tirés d'un album photo Allemand que je possède, j'en rajouterai d'autres par la suite.
 
 
 
 
 
 

 
 
 

bonjour,
il y a un a livre qui raconte les combats pour Douai en 1914; pas facile à trouver mais quelquefois sur les sites de vente aux enchères, on peut l'avoir pour pas trop cher








1er Cuirassier

Bonjour à tous, je vous présente cette photo d'un supposé garde-voie Allemand ou personnel du Train, prise dans un studio Douaisien.

Bonjour

J'ai un peu travaillé le sujet de l'occupation allemande notamment dans la région de Liévin ,j'ai en bibliographie ces deux ouvrages qui complètent ton propos sur Douai , le premier a été édité en 1963 ,le second plus ancien date de 1920 ,il y a en troisième partie le texte des affiches placardées à Douai pendant l'occupation Allemande ,la dernière partie énumère la liste des Douaisiens morts au Champ d 'honneur ....

Bonne journée

Bonjour à tous, une nouvelle photo-carte prise dans un studio de Douai en 1916, posée sur un journal du Berliner Tageblatt annoncant une attaque adverse aérienne infructueuse sur Douai. Les numéros de  pattes d'épaules que j'ai pu distinguer sont 75 (Brême, Hanséatique) et 84 (Schleswig).





Je vous présente cette photo d'un avion allemand abattu au dessus d'un quartier de Douai.



Une autre photo représentant des soldats Britanniques après qu'ils aient retiré le drapeau Allemand accroché au dessus de l'entrée de l'hôtel de ville de Douai. Cette scène a été prise la deuxième quinzaine d'octobre 1918.




un souvenir fabriqué par un soldat Anglais lors de son séjour dans la ville.

Magnifique sujet !  Un très passionnant et émouvant morceau d'histoire !  

Il n'est pas politiquement correct de le dire mais l'occupation allemande de 14-18 fut extremement violente pour les populations et même bien plus que celle de la 2de guerre mondiale...

En complément les rares médailles officielles décernées après guerre aux victimes de cette occupation.

D'abord la médaille de la Fidélité pour les Alsaciens-Lorrains



Ensuite les 3 classes de la Médaille des Invasions attribuée pendant une année à peine.

Bonne journée à tous

Il n'est pas politiquement correct de le dire mais l'occupation allemande de 14-18 fut extremement violente pour les populations et même bien plus que celle de la 2de guerre mondiale... a écrit:

Bonjour, merci de votre participation avec des décorations dont je ne connaissais l'existence, parcontre pourriez-vous développer un peu plus vos propos concernant le non politiquement correct de l'occupation Allemande en 14/18.

Byng.

Je dis simplement qu'il est "dangereux" de nos jours, au moins dans un certain milieu, d'exprimer l'idée que l'occupation 1940/45 en dépit de ses horreurs certaines et incontestables a été globalement moins violente sur la population civile belge et française que celle de 14/18 où l'occupant allemand s'est montré d'une particulière brutalité poussant même vers 1918 à une véritable famine plus sévère encore que les restrictions alimentaires de 40/45 pourtant déjà très dures. Je suis persuadé qu'il y a eu plus d’exécutions sommaires de civils en 14-18 qu'en 40 par exemple (au hasard, comme cela, dans la rue). J'ai quelques témoignages familiaux de cela d'ailleurs. Ce fait est masqué par l'échelle géographique de l'occupation qui n'a touché que quelques départements en 14/18 alors que l'essentiel du territoire français a été occupé de 1940 à 1944. C'est un avis strictement personnel, parfaitement discutable je le concède.
Je pourrais aussi évoquer le front est en 14-18, sujet largement ignoré sous nos climats, mais cela nous mènerait encore plus loin...

Bonsoir Budapest, d'abord merci de m'avoir répondu. vous avez raison de souligner que  la majorité des cas de déportations et répressions envers les civils des régions occupées durant la 1ere guerre est souvent occultée, contrairement à la seconde guerre. Cependant il existe un grand nombre d'écrits relatant ce sujet et il demeure bien présent dans la mémoire des familles issues de ces régions. Je pense également que l'oubli de cette triste période d'occupation qui remonte è cent ans est tout simplement effacée par les exactions ethniques (génocides en masses)qui ont touchées l'Europe entière et qui succédèrent au premier conflit. En résumé, le phénomène de déportation durant la 1ere guerre en Europe (120 000 en France et en Belgique, à vérifier) a impliqué moins de personnes que celle du second conflit. cela n'empêche pas l'intensité des horreurs et brimades commises sur la population occupée en 1914.

Ci-joint un post que j'avais créé, concernant un autre témoignage familial.

https://lagrandeguerre.1fr1.net/t43532-un-village-du-nord-sous-l-heure-allemande-estrees

Une photo rentrée récemment prise à Dechy (grande agglomération de Douai) en avril 1917. Il y règne un sentiment de sérénité malgré la présence de l'occupant, dont un feldgendarme.









La même rue aujourd'hui  :



cordialement.

Byng.

Bonsoir a tous
vu dans la voix du nord du lundi 19 janvier 2015
sur Douai


une nouvelle photo de Douai dans la voix du nord du 3 décembre 2015
Philippe

Bonjour à tous, je vous présente cette couverture du journal hebdomadaire Français "Excelsior" du 21 octobre 1918, qui relate le retrait du drapeau allemand de l'hôtel de ville de Douai par les alliés. Les clichés de ce journal précèdent  la photo de presse Britannique présentée dans ce post il y a quelques jours.



Photo d'une compagnie du 72 IR Telefontrupp prise dans le secteur de Douai en septembre 1915.



Accompagné de deux photos de soldats du IR84 stationnant à l'entrée de l'Etappenkommandantur de Douai, un ouvrage Allemand de 1916 qui répertorie toutes les œuvres d'art de la ville de Douai et son agglomération.

Bonjour à tous, deux nouvelles photos concernant la vue de nombreux quartiers de Douai bombardée.

Photo prise en 1916.



Photo prise en mai 1917,représentant des prisonniers Britanniques condamnés à retirer les gravats d'une maison démolie par les bombardements de leur aviation.





Deux nouvelles photo-cartes prises en mai 1915, représentant un centre de tri des blessés à la gare de Douai, qui, en fonction de l'importance de leurs blessures, repartiront pour l'Allemagne.






Une photo représentant des hommes du IR163 à l'entrainement dans la cour de la caserne Corbineau de Douai, en mars 1916.





la même cour de nos jours, complètement désaffectée.




Deux nouvelles photos-cartes trouvées récemment, l'une représentant un infirmier voire un médecin au brassard maculé de sang (la photo reste floue), dans un quartier de Douai bombardé, datée de janvier 1916. La deuxième photo met en scène un groupe de mitrailleurs avec à leurs pieds un panneau indicateur indiquant les directions de Douai ( . 5kms ? ) et Arras (35kms).








Une autre photo-carte d'origine Allemande représentant le crash d'un aviateur Britannique dans le secteur de Douai en juin 1917. Pourrait-il s'agir de l'as des as Albert Ball abattu le 7 mai 1917 car je n'ai pas trouvé d'autres évènements côté Anglais en ce qui concerne le secteur de Douai durant cette période .



le pilote est encore dans les décombre de l'avion




Photo-carte représentant un groupe de servants anti-aériens. La photo est datée du 12 avril 1918. Il n'est pas surprenant de voir ce dispositif établi sur un édifice de Douai (mais lequel ?) car les raids aériens alliés étaient intensifs au dessus de cette ville.






Photo, malheureusement extraite d'un album dépareillé, représentant des artilleurs Allemands et un landsturm qui semble garder l'entrée de la porte d'Arras à Douai en Novembre 1914.



La porte d'Arras à Douai de nos jours.


Byng.

Bonjour,

La photo avec légende: " engl Fliger abgest Douai June 1917 a été prise..... en Alsace.Elle est très connue il y a plusieurs versions  différentes la véritable légende est celle-ci: raid sur l'aérodrome de Habsheim le 18 mars 1916, avion Maurice Farman Escadrille M.F.29. Caporal Rins sergent Dubar

BS: Feld-postexped.8 Bayer.Res.Div. Armierungs-Bataillon.No 69. 4 Kompagnie. Photo A.Schmitt

Désolé de ne pouvoir vous donner le no d'identification de l'avion, voir du moteur car généralement les allemands pour confirmer une victoire le donnaient.

Bonjour à tous, une nouvelle série de photos prises à Douai et son agglomérartion proche. La première ci dessous, est une autre photo d'un groupe de mitrailleurs anti-aériens, prise sous un angle éloigné (voir quelques posts plus haut l'autre cliché).






Deux photos prises à Sin-Le-Noble en juin 1918.





Une photo prise au quartier le Marais à Douai le 24 février 1918.





Un groupe de la Rotes Kreuz à Douai en 1916.


Byng.

Hello Robin,
en plus c'est chez moi
Je crois situer la photo des mitrailleurs sur le toit, je te l'indiquerai, il me semble bien que c'est pas loin de l'usine Arbel, et le jardin public
du partage

Joe

spitze a écrit:

Hello Robin,
en plus c'est chez moi
Je crois situer la photo des mitrailleurs sur le toit, je te l'indiquerai, il me semble bien que c'est pas loin de l'usine Arbel, et le jardin public
du partage

Joe

Salut Joe, ce serait réellement émouvant pour moi que ces mitrailleurs soient situés à proximité de l'usine Arbel, étant donné que (précisé en tout début de post) mon grand-oncle et sa fiancée ont été tués lors des bombardements Britanniques de cette usine en mai 1918 et il s'avère que ces photos de mitrailleurs anti-aériens Allemands sont datées de février 1918....


Une photo-carte (recto verso) mortuaire, peu commune de l'Unteroffizier Anton Osterried du Erste Bayern Fuss Artillery, blessé à Petit-Vimy le 22/10/15 mort de ses blessures et enterré à Douai le 11/11/15.  








une série de photos dont la plupart ont été prises dès les premiers mois d'occupation.

Ci-dessous, un laissez-passer attribué à un civil pour circuler librement entre Douai et Sin-Le-Noble et une photo d'un officier Allemand à cheval, prise en octobre 1914.





Une batterie de télégraphistes.





Distribution de pains par l'occupant aux petits douaisiens




"Le grand nettoyage".




Et enfin cette scène un peu surréaliste d'un groupe d'officiers allemands servis par un prisonnier britannique. On peut remarquer le sentiment perceptible d'humiliation sur le visage de celui-ci. Cette photo a été prise à Douai en octobre 1918.





deux autres photos prises dans un cadre pittoresque, en 1915 à Douai au lieu-dit "la maison blanche".



Concernant le lieu-dit "la maison blanche", il existe une peinture de Marie Duhem (1871/1947) exposée au musée de la Chartreuse à Douai.




Photo de télégraphistes (?) allemands qui viennent d'être décorés de la croix de fer et pausent dans une cour, à Douai. Le cliché est daté de mai 1918.








une autre photo d'identité prise dans les studios Drouillard à Douai.




Je vous présente deux photos-cartes prises à Douai, la première datée du 1er mai 1915 (avant la grande offensive du 9 mai en Artois) située quartier St-Jean représentant des hommes affectés au 13 RJ Rgt 66 et le deuxième cliché est daté du 22 février 1916 (le lendemain de la grande offensive sur Verdun), malheureusement l'appartenance de ces hommes est peu lisible sur la carte (Reserve Rgt …).










Ci-dessous, un Militärpass, qui a appartenu à un sous-officier affecté au II.Ersatz-Bataillon du Füs.-Regts N°73. Après un passage sur le front d'Artois du 21 décembre 1915 au 28 janvier 1916, il se trouve à Douai fin janvier 1916.








Photo-carte prise à Douai en avril 1915, mettant en scène deux Sanitäter attablés avec une douaisienne.






Un couvre-boite d'allumettes effectué par le corporal H. Masters De l'ASC, certainement présent dans le secteur de Douai fin 1918.








Nouvelle série de photos récupérées récemment. Tout d'abord:

La Place d'Armes de Douai.






Photo datée de mai 1916, prise toujours devant la même entrée de porte.






Photos prises dans les studios E. Baron, rue de Bellain à Douai.









Byng.

Byng-boys a écrit:

Bonjour à tous, une photo-carte (recto verso) mortuaire, peu commune de l'Unteroffizier Anton Osterried du Erste Bayern Fuss Artillery, blessé à Petit-Vimy le 22/10/15 mort de ses blessures et enterré à Douai le 11/11/15.  







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Bonjour,

Je ne découvre ce post que maintenant. Excellent travail!

Petite rectification pour les dates ci-dessus. Anton OSTERRIED a été blessé le 22.5.15 et est décédé le 12.6.15. Les inscriptions sur la tombe correspondent parfaitement avec les données des VL.

http://des.genealogy.net/search/show/1979094
http://des.genealogy.net/search/show/2569702

Et sa fiche signalétique dans les Kriegsstammrollen bavaroises. Blessé grièvement le 22.5.15 à Petit-Vimy par éclats d´obus à la jambe droite, au bras droit et à la tête. Envoyé au Kriegslazarett de Douai où il décèda le 12.6.15 à 9 heures 15 du matin. Enterré au cimetière de Douai, tombe N° 1262.

Byng-boys a écrit:

la première datée du 1er mai 1915 (avant la grande offensive du 9 mai en Artois) située quartier St-Jean représentant des hommes affectés au 13 RJ Rgt 66

La carte a été écrite par Georg ZAPF du Königliches Bayerisches-Reserve-Infanterie-Regiment 13, 6.C (pour 6ème Cie et non pas 66). La destinataire était son épouse Anna.
Né le 4.12.84, il avait déjà 32 ans lors de son séjour à l´hopital Saint Jean de Douai. On retrouve sa fiche signalétique dans les Kriegsstammrollen bavaroises.



Il avait trois enfants et son épouse est effectivement Anna et domiciliée à Rehau en Bavière, même rue comme l´adresse de destination sur la carte.
On y apprend que Georg ZAPF a été engagé dans le secteur de Arras dès le 29.9.14. À partir du 26.1.15, pour cause de rhumatisme articulaire, il débute un long séjour d´hospitalisation dans différents Lazarett: Vimy, Corons, Douai (Kriegslazarett II Saint-Jean, du 29.4 au 12.5.15, ce qui correspond parfaitement avec le tampon postal de la carte) et finalement Montigny. Il recevra alors une formation de brancardier.
Vu son âge, vraisemblablement le soldat de gauche sur la carte.

Rheinbaben

Bonsoir Rheinbaben, merci beaucoup pour tes compléments d'informations, les participations se font rares sur ce post qui me tient à cœur pour des raisons déjà évoquées. J'ai effectivement effectué un agrandissement de la croix d'Anton Osterried et les chiffres romains indiqués sont bien V et VI bien que de loin on pourrait interprêter X et XI. En ce qui concernent les hommes du 13 RJ Rgt 66, je te crois pour ce qui est de lire 6C (pour compagnie), cependant, une question me taraude, compagnie en allemand ne se traduit-il pas par Kompanie, ou s'agit-il d'un mot francisé, lointain souvenir de l'époque Frédéric II  





Byng

Byng-boys a écrit:

cependant, une question me taraude, compagnie en allemand ne se traduit-il pas par Kompanie, ou s'agit-il d'un mot francisé, lointain souvenir de l'époque Frédéric II  

Salut Byng,

Il y a les deux possibilités (Kompanie et Companie), comme nous pouvons souvent l´observer sur les tampons de régimentation de casques à pointe. C et K sont valables tous les deux. À noter que C est la variante la plus précoce. Le K a peu à peu remplacé le C après la première guerre. Au début du XXème siècle, la ville de Köln (Cologne) s´écrivait encore Cöln.
Un peu comme I et J pour "Jnfanterie" et "Infanterie".

Rheinbaben

Bonjour à tous, je vous présente un cliché issu d'une série de photos prises lors de l'enterrement de l'aviateur Max Immelmann à Douai.

Surnommé « l’Aigle de Lille », il prépare ses vols dans notre région dès mai 1915 à partir d’un aérodrome près de Douai (Lambres). Ayant gagné en virtuosité, Immelmann fut le dépositaire d’une technique particulière pour surprendre l’adversaire : « un demi-looping, suivi d’un demi-tonneau pour remettre son Fokker en position d’attaque ». L’un des seuls à oser cette pirouette ! il est tombé à 26 ans à Sallaumines (secteur de Lens) le 18 juin 1916. Avec 17 victoires au compteur, Immelmann fut abattu par le pilote George McCubin. Sa dépouille fut amenée à travers un cortège énorme à la gare de Douai pour être acheminée à sa ville natale, Dresde.

(Sources GAUHERIA/Bernard GHIENNE)










Byng