Divers objets dans le bureau de mon père

Bonsoir,
Le petit sabre que vous présentez est bien un sabre dit briquet d'infanterie datant de l'époque napoléonienne comme les deux baïonnettes au début ditent "a douille", l'une doit être française et l'autre je ne saurais le dire.
Pour la fourragère et le képi qui sont bien après guerre, il est possible que ce soit ceux de feu votre grand père ce qui expliquerait leur présence dans le bureau de votre père. (Et il est possible qu'il en soit de même pour les jumelles et le miroir)
Ce ne sont la que des hypothèses, n'ayant pas plus de détails familiaux.

Cordialement,
Arthur

Bonsoir,

-le ceinturon est un modèle contemporain de la Bundeswehr.
-le revolver de fouille est bien un modèle réglementaire français, pour officier, contrat passé avec l'Espagne pour abonder le front en armes de poing. Les manufactures d'armes espagnoles, faisaient des copies de Smith et Wesson mais pour la France, elles étaient en calibre réglementaire, dit 8mm lebel "92".
-La baïonnette à douille, la plus courte, pourrait être russe "Mosin- Nagant".
pour le reste d'accord avec les identifications.
Cordialement

rousseau cath a écrit:

ABUELITO a écrit:

Bonjour Rousseau Cath
Bonjour à tous
La fourragère ( photo après le "coupe-chou" ) est aux couleurs de la Croix de Guerre . Elle date des années 1920 / 1930 ( présence d'un trèfle d'épaulette et tresse à plusieurs brins ) .
Cordialement
Christian

Années 20/30, c'est sûr?
J'étais persuadée qu'elle avait appartenu à mon grand-père, à moins qu'il ait reçu sa Croix de Guerre après coup...
Mais la couleur ne dépendait-elle que de la distinction comme la Croix de Guerre?

Bonjour à vous
Chaque fourragère reprend spécifiquement les couleurs du ruban de la médaille qu'elle représente ( vert et rouge pour la croix de guerre ) .
Concernant la date de délivrance de la décoration celle-ci est portée au verso de la médaille ( ex: 1914 - 1915 pour 1915 ou 1914 - 1917 pour 1917 ....... ) .
Beaucoup de décorations de ce type portent 1914 - 1918 ( pour 1918 et après ). En effet beaucoup de soldats ont été décorés pour leur participation à la 1ère GM mais après l'armistice et jusqu'au milieu des années 1920 .
De plus, la fourragère, pour des dates de décoration post 1918 n'est pas un équipement militaire à proprement parlé mais un achat personnel du soldat . La votre est typique de ces années après-guerre .
Cordialement
Christian

rousseau cath a écrit:

rousseau cath a écrit:

Alors il y en a deux identiques:

Croyez-vous qu'elles comportent un danger?

Le mieux c'est de ne pas la nettoyer parce que c'est plus jolie comme ça

Dans tous les cas elle reste inerte car entièrement en laiton

bonjour,
Pour votre képi il est effectivement après guerre. Il me semble bien que ce soit un modele 1931, lieutenant d'infanterie.
Pour l'origine du sabre briquet, il n'est pas obligatoirement du premier empire. Seuls les canelures et les inscriptions peuvent le dire.
L'étui à jumelles me fait penser à du civil mais sans certitude.....
ndlorette

pour le briquet, avez vous d'autres photos des marquages ?

Y a t il des marquages sur le dos de la lame, le talon, la branche de garde ?

Bonjour Cath et BONNE ANNEE

Je viens un peu tard dans votre post pour vous donner mon "sentiment" à défaut de certitude à propos de votre baionnette n° 3.

J'en ai eu une en mains récemment chez un ami qui y ressemble étrangement et j'en avais conclu que ce pouvait être une baionnette autrichienne.

Avec des dimensions cela me serait peut être plus facile d'être plus affirmatif.

J'ai essayé votre "popote" pour le cuivre et ne suis pas tout à fait arrivé au superbe résultat que vous nous présentez ci-dessus.

Votre mélange doit-il être très pateux, simplement pateux ou un peu liquide ? Je me demandais si, légèrement chauffé, le résultat n'en serait pas meilleur (et plus rapide).

Enfin, dernière question, utilisez vous une brosse métallique montée sur perceuse ou simplement de l'huile de coude.

En tout cas, comparé au prix du Miror, il n'y a pas photo. MERCI pour cette recette qui doit en ravir plus d'un.

Bien cordialement,

MIMIESPASDAQUI (de la "classe" comme on dit familièrement).

Cmd-Jps a écrit:

Dans tous les cas elle reste inerte car entièrement en laiton

Salut !

Pour info, pourquoi, du fait, qu elle soit entièrement en laiton, celle ci ne serait pas dangereuse !?? (pour ma culture personnelle ! )

thierry

Il faut regarder à ces endroits :

bonjour et bonne année, rousseau cath

Concernant la baïonnette N°2 je retire effectivement ce que je proposais sans conviction. Je ne suis pas collectionneur de ce genre de pièce, et j'avais oublié que les Mosin-Nagant ont une lame à section cruciforme, ce qui n'est pas le cas de la vôtre. S'agissant d'une autrichienne, je suis incompétent, mais j'écarte la 1854, qui a une claire-voie hélicoïdale.
Pour le briquet, je note un fourreau avec bouterolle longue et bouton de chape au lieu d'un pontet, j'opterai plus pour une époque post -impériale, peut-être restauration. Comme dit tout à fait justement ndlorette, on peut le dater l'époque de fabrication, en fonction du nombre de cannelures de poignée, du marquage éventuel du dos de lame, et des poinçons de réception (lettres dans un carré, un rond, ou un ovale. Il faut savoir que le briquet, servait encore à la fin du XIX°, à équiper, gardes-champêtre, et autres gendarmes, alors que l'infanterie était passée au glaive 1831.
Pour votre gouverne, un petit tuyau pour rendre plus efficace la popote évoquée plus haut, remplacer le sel de le vinaigre par de l'acide chlorhydrique pur. Mélangé à de la farine celà fait une gelée, genre colle cellulosique, il suffit ensuite de placer cette gelée sur les pièces à désoxyder, laisser agir quelques minutes, puis rincer, à l'eau savonneuse ou alcaline, puis frotter au chiffon. Seule précaution, ne pas déborder sur des tissus, des cuirs ou autres matières fragiles, l'acide ne pardonne pas. Sinon, c'est très efficace pour des métaux fortement oxydés.
Cordialement

L'acide chlorhydrique pure ou diluée s'utilise très bien seule, sans en faire une patte.

L'oxyde de cuivre "fond" littéralement et il ne reste plus qu'à lustrer après rinçage à l'eau claire.

MIMIESPASDAQUI a écrit:

Bonjour Cath et BONNE ANNEE

Je viens un peu tard dans votre post pour vous donner mon "sentiment" à défaut de certitude à propos de votre baionnette n° 3.

J'en ai eu une en mains récemment chez un ami qui y ressemble étrangement et j'en avais conclu que ce pouvait être une baionnette autrichienne.

Avec des dimensions cela me serait peut être plus facile d'être plus affirmatif.

Bien cordialement,

MIMIESPASDAQUI (de la "classe" comme on dit familièrement).

Bonjour MIMIESPASDAQUI et tous mes vœux de même !

En ce qui concerne les baïonnettes, la n°2 fait 53 cm ‘de la pointe à la partie tout en bas, et la n°3 70,5 cm.

Pour la popote, je vous ai répondu dans le sujet où j’en avais déjà parlé :
https://lagrandeguerre.1fr1.net/t61230-cuivre-rouge#447733

Et comme je suis curieuse comme une chatte, pourquoi «MIMIESPASDAQUI (de la "classe" comme on dit familièrement).» ??

Bonne journée !

La longueur de 70,5 cms de la Baionette n° 3 est bien dans les dimensions affectionnées par l'Autriche au milieu du XIXème siècle.

Mais je ne peux mieux me prononcer car je ne distingue pas la ou les fentes de maintien.

Sommes-nous en présence d'une seule rainure hélicoïdale ou de 2 ou 3 rainures en forme de Z ?

Le premier cas confirmerait un fabrication Autrichienne mais le second laisse encore beaucoup de place à toutes sortes d'hypothèses.

Une photo plus "proche" serait-elle possible ?

C'est bien souvent pas les caractéristiques de la douille que l'on peut dater ces baionnettes.

Voici pour l'exemple 3 baionnettes françaises Ancien Régime



à gauche, un modèle 1728 avec seulement 2 fentes et douille soudée de forge au coude

au milieu, un modèle 1754 pour fusil d'officier avec une 3ème fente (évolution du maintien) avec soudure de forge au coude bien visible,

à droite sur ce modèle 1771 forgé d'une seule pièce, une seule fente mais maintenant on forge un bourrelet au talon et on monte une "virole", espèce de bague munie d'une vis.

Ce qui est important dans vos prochaines prises de vues, c'est de démontrer de quelle sorte de fente de fixation est pourvue votre baionnette - et tant qu'on y est pouvez vous m'indiquer ses dimensions : longueur et diamètre intérieur de la douille.

Pour "rattraper" ce métal, rien de plus simple

La 1728 ci-dessus a été trouvée dans le même état que la 1754 (pas encore nettoyée) il y a maintenant 35 ans et jamais reprise depuis.

Il suffit d'utiliser le principe de l'électrolyse

https://lagrandeguerre.1fr1.net/t31527-conseil-pour-l-electrolyse?highlight=%E9lectrolyse

J'ai indiqué ma propre recette quelque part sur ce forum mais je ne la retrouve pas. Si vous désirez approfondir le sujet, je suis à votre disposition pour tout vous expliquer de A à Z, photos à l'appui.

Bien cordialement