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| Généraux morts aux combats de 1870 | |
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jupiter Banni
Nombre de messages : 3451 Age : 44 Localisation : Sud.... Date d'inscription : 11/05/2010
| Sujet: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 10:32 | |
| Bonjour Un petit post sur les généraux morts au combat pendant la guerre de 1870 La guerre de 1870 a été particulièrement meurtrière pour les officiers généraux français, surtout pendant le premier mois de la guerre. Au total, une douzaine de généraux ont été tués. Rien qu'à la bataille de Sedan, deux généraux sont morts et une vingtaine ont été blessés. Le premier général mort au combat fut le général Abel Douay, commandant la 2e division du Ier corps d'armée. Il était le frère du général Félix Douay, commandant le VIIe corps d'armée (8). Il commandait les forces françaises stationnées à Wissembourg le 4 août et qui durent affronter seules les forces allemandes de la IIIe armée. Il fut tué par l'éclatement de shrapnells au-dessus de sa tête vers 11 heures du matin. Il fut alors remplacé par le général Pellé, le plus ancien des généraux de brigade de la division. Deux jours plus tard, le 6 août, à la bataille de Froeschwiller, trois généraux français trouvèrent la mort (et pas un seul du côté allemand). Il s'agit du général Colson, chef d'état-major; du général Raoult, commandant la 3e division du Ier corps d'armée, tué par l'explosion d'un caisson d'artillerie; du général de brigade baron Emile Maire (9), commandant la 2e brigade de la division Conseil-Dumesnil (du VIIe corps d'armée). On compte également sept colonels tués à cette même bataille. A la bataille de Sedan, le général Margueritte fut gravement blessé lors de la charge de sa division de cavalerie et mourut une semaine plus tard, le 6 septembre, à Beauraing en Belgique. Il avait quarante-sept ans et était le plus jeune général de division de l'armée française.
Dernière édition par jupiter le Mer 7 Nov - 13:34, édité 1 fois |
| | | jupiter Banni
Nombre de messages : 3451 Age : 44 Localisation : Sud.... Date d'inscription : 11/05/2010
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 10:38 | |
| Général Charles Abel Douay est né à Draguignan le 2 mars 1809. Il est le fils de Charles Louis Barthélémy Douay, capitaine au premier régiment de ligne, chevalier de la Légion d'honneur, en garnison dans cette ville et de Charlotte d'Autane, son épouse. A l'âge 18 ans, en 1827, Abel Douay entre à Saint Cyr et en sort sous-lieutenant en 1829. Il est nommé au 54ème régiment d'Infanterie de Ligne qui tient garnison à Toulon. Il devient lieutenant au 1er régiment de Marine en 1832, est nommé capitaine en 1835, colonel du 65ème régiment d'infanterie de ligne en Algérie en 1852, général de brigade en 1855 puis général de division en 1866. Abel Douay était un meneur d'hommes expérimenté. Sa carrière militaire l'avait emmené en Afrique, en Crimée et en Italie, où il s'était distingué à la bataille de Solferino le 24 juin 1859 contre les Autrichiens. Durant la campagne d'Italie il commande la 1ère Brigade de la 1ère Division (général Ladmirault) rattachée au 4ème corps placé sous les ordres du général Niel. Blessé le 24 Juin, Abel Douay reçoit la Cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur et, trois semaines plus tard, il est fait Grand-officier dans cet ordre le 24 décembre 1859, six mois après sa participation à la bataille de Solferino il reçoit la médaille d'Italie. Le 17 Juillet 1870, Abel Douay est nommé commandant de la 2ème division d'infanterie du 1er corps de l'armée du Rhin commandé par le maréchal Mac-Mahon. Il est tué par l'explosion d'un caisson d'artillerie au combat de Wissembourg le 4 août 1870. Il sera le premier général français tué à l'ennemi pendant la guerre de 1870-71. |
| | | jupiter Banni
Nombre de messages : 3451 Age : 44 Localisation : Sud.... Date d'inscription : 11/05/2010
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 10:46 | |
| Général Joseph Emile Colson, issu d'une famille médiocrement fortunée, reçut une éducation forte et des principes solides entretenus de génération en génération : l'amour du travail et le sentiment du devoir. Son grand-père était médecin et maître de poste à Saint-Aubin. Son père, ruiné par l'invasion de 1814, était mort prématurément à 35 ans, laissant 5 enfants, dont 4 garçons. Joseph Emile, le dernier de ces 4 garçons, fit de bonnes études au lycée de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et, à peine âgé de 18 ans, se présenta en 1839 à l'école de Saint Cyr. Deux ans après, il en sortait à la tête de sa promotion et fut admis par voie de concours à l'école d'État-major. Sa carrière militaireEsprit studieux, sensé et droit, il donnait déjà de nombreuses espérances et se conciliait de nombreuses amitiés par son caractère ferme et loyal. Nommé lieutenant d'État-major, le 9 janvier 1844, il fit son stage d'Infanterie en Afrique et prit part aux expéditions de Biskra, de l'Aurès et du Hodna. Chargé du service topographique des colonies, il exécuta des travaux qui attirèrent l'attention du Ministre. Il fut nommé capitaine au 5ème Régiment de hussards (1846) où il fit son stage de cavalerie. Il rentra en France avec ce régiment et fut appelé le 7 septembre 1848 à l'État-major de la 2ème Division de l'armée de Paris. En 1851, il devint l'aide de camp du général Renault et, dans ses nouvelles fonctions, s'acquit de sérieux titres à la confiance de ses chefs. De graves circonstances allaient ouvrir un champ plus vaste à son ambition. La guerre d'Orient éclata au commencement de 1854 et Colson fut désigné pour l'État-major de la Division de réserve commandée par le général Forey. Il se comporta vaillamment à Inkerman et au siège de Sébastopol, où il fut blessé. Après la signature de la paix, il revint de Crimée avec le grade de chef d'escadron et la croix d'officier de la Légion d'Honneur. Redevenu l'aide de camp du général Renault, il le rejoignit à Alger et fut chargé de l'organisation générale des cantonnements en Algérie (1859). La guerre d'Italie le rappela sur le continent. Promu au grade de lieutenant-colonel et maintenu comme chef d'État-major à Toulouse, puis attaché militaire à l'ambassade de Russie, il demanda et obtint d'aller suivre une expédition au Caucase et rentra à Saint-Pétersbourg riche de souvenirs amassés et de souvenirs recueillis. Le Tsar lui conféra la croix de Sainte Anne, et il devint très populaire parmi la haute société russe. Ses utiles travaux lui valurent le grade de colonel en 1862. Peu de temps après, il revint en France et se maria avec Frederika Kulmann de Lille. Appelé à la demande du général de Montebello en qualité de chef d'État-major de la Division d'occupation à Rome, il s'y distingua par de précieuses qualités de tact et de prudence et fut nommé, en 1865, chef de cabinet du maréchal Randon, ministre de la Guerre. En 1868, il fut promu au grade de général de brigade et maintenu néanmoins au service du Maréchal Niel. À la mort de ce dernier, il quitta le ministère et reçut le commandement de la subdivision du nord. Ce fut là que le trouva la déclaration de guerre de 1870. Sa mort Le 25 juillet 1870, Colson était nommé chef d'État-major de la 1ère armée du Rhin, et le 6 août suivant, sur le chemin de Froeschviller, il était frappé au cœur par une balle prussienne, la mort fut instantanée ; les hommes qui avaient reçu l'ordre d'enlever le corps du général furent eux-mêmes atteints et la dépouille de ce glorieux soldat resta jusqu'au lendemain sur le terrain labouré par les obus et la mitraille. Une des maximes favorites de Colson, dit son biographe, le colonel d'État-major Baron Saint Cyr Hugues, une maxime qu'il avait répétée bien des fois pendant sa vie et à laquelle il devait rester fidèle jusqu'à son dernier soupir, était qu'il faut faire honneur à son pays, celui des Droits de l'Homme. A son tour, le département de la Meuse a voulu honorer sa mémoire. Il a inscrit son nom des premiers sur le monument élevé à Bar-le-Duc aux victimes de la guerre et il a fait placer son portrait dans le musée de cette ville. De son côté, la ville de Lille, pleine encore de bons souvenirs que Colson avait laissé chez ses habitants, a décidé que son nom serait donné à une des rues nouvelles. Par ailleurs, son village natal fit placer sa statue sur une stèle, place de l'église. L'inauguration eu lieu en 1912. Les allemands, en 1940, pendant l'occupation, s'emparèrent de la statue pour en couler le bronze et en faire des boulets de canon ; ils ne laissèrent que la stèle de granit où, par la suite, sa famille fit replacer un buste plus modeste du général. On trouve sa sépulture au cimetière de Saint-Aubin-sur-Aire. |
| | | jupiter Banni
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| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 10:58 | |
| Général Noel Raoult, Né à Meaux, le 26.12.1810, d'un père boulanger, Noêl Raoult reçoit une solide et brillante instruction. Il fait St-Cyr et l'école d'état-major. Dès la fin de 1830, il s'engage dans un régiment de ligne et se distingue sur de nombreux champs de bataille en Afrique où il sert en Algérie à l'état-major du général Pelissier, en Orient, en Italie, puis en 1854 en russie, lors de la bataille de Sébastopol. Il y obtient successivement le grade de lieutenant-colonel d'état-major, celui de colonel et la croix de commandeur de la Légion d'honneur. l'Angleterre le nomme chevalier de l'ordre du Bain. De retour en France, il poursuit sa carrière comme chef d'état-major de la Garde Impériale, prenant part aux batailles de Magenta et de Solférino. Il est ensuite nommé général de brigade, puis général de division, attaché au comité d'état-major. En juillet 1870, lors d ela guerre contre la Prusse, il est placé" à la tête de la 3e division du 1er corps d'armée. Le 22.07, partant en direction de la frontière, il traverse sa ville natale pour la dernière fois. Le 6 août, en soutenant la retraite de son chef de corps à la bataille de Reichsoffen, il reçoit une blessure à laquelle il succombe le 3 septembre. Le lendemain, les honneurs militaires lui sont rendus par les officiers et soldats allemands qui occupent la ville. Enraison de l'état de guerre et de l'instabilité politique en france, le corps du général n'est rapatrié à Meau que le 9.05.1871. Ses restes sont déposés dans un caveau provisoire puis inhumés lors d'une cérémonie solennelle, le lundi 6.11.1871. |
| | | jupiter Banni
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| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 11:05 | |
| Général Frédéric Legrand, Né en 1810, frédéric Legrand est un officier sorti du rang. Il s'est distingué de nombreuses fois en Algérie durant la conquête (notamment lors de la prise de la smala d'abd el Kader et lors de la bataille d'Isly) au régiment des Spahis, puis aux chasseurs d'Afrique. Il a aussi servi comme Lieutenant colonel aux Guides de la Garde. Au déclanchement de la guerre de 1870, il est Général de division depuis deux ans et déjà Grand Officier de la Légion d'Honneur depuis 1864. Malgré ses soixante ans, il réclame un commandement actif et est nommé à la tête de la division de cavalerie du 4e Corps d'armée. Le 16/8/1870 à Mars la Tour, il charge à la tête de la cavalerie française dans l'une des plus grande bataille de cavalerie de l'histoire. Les détails des circonstances de sa mort diffèrent. Pour Dick de Lonlay (Francais et Allemands), son cheval ayant été tué dans la mélée, il tombe, brise son épée et reste coincé, une jambe prise sous sa monture. Une douzaine de dragons oldenbourgeois s'acharnent alors sur lui "pour le larder et le fouler aux pieds de leurs chevaux". Son aide de camp, le lieutenant Voirin, qui ne peut rien faire pour le sauver et est lui même blessé de 17 coups de sabre en essayant de le protéger. Pour son autre aide de camp, le lieutenant Longuet, il a d'abord la poitrine percée d'un coup de lance, puis il reçoit un violent coup de sabre au dessus de l'oreille gauche et ne rejoint le fossé de la route de Mars la Tour qu'appuyé sur le bras d'un capitaine de dragons, pour mourir quelques heures plus tard. Il laisse une veuve et onze enfants, famille nombreuse sans fortune. |
| | | jupiter Banni
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| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 11:09 | |
| Général Louis Charles Auguste Morand: C'est le fils du général Morand qui s'illustra sous le Premier empire. Il est né le 20/12/1813 à Mayence., il a fait Saint Cyr dans la promotion d'Isly (1843-1845). Capitaine le 30/12/1852 du 2e régiment de zZuaves, il est nommé aide de camp de l'Empereur, tenue dans laquelle il est photographié ci contre par le Gray au camp de Chalons en 1856. Chef de bataillon le 13/7/1858 au 2e régiment de Zouaves, il commande son bataillon lors de la campagne d'Italie et se distingue lors de la prise de Magenta, action pour laquelle le drapeau du régiment est décoré. Il se distingue une nouvelle fois à Solférino et est nommé officier de la Légion d'Honneur. En 1862, son bataillon est envoyé au Mexique et il échoue devant le premier assaut de Puébla. Nommé lieutenant colonel le 21/12/1862 au 34e régiment d'infanterie, il retourne en France. Colonel du 21e régiment d'infanterie le 6/3/1867, c'est dans ces fonctions qu'il est engagé en 1870. Il se distingue brillament le 6 aout à Froeschwiller. Nommé général de brigade le 25/8/1870, il est blessé le 30/8/1870 lors de la bataille de Beaumont et meurt le 9 septembre de ses blessures. " Au moment où le 21e RI allait se former entre Varniforet et la Thibaudine, le jour de la bataille de Beaumont, il est accablé par le feu des prussiens embusqués à 100 metres de la route, dans la foret de Dreulet. Les hommes se placent dans les fossés de la route. Un bataillon du 3e de ligne s'avance derrière eux drapeau déployé et tambours battant la charge, mais en vain. Le 21e est remené en arrière. Les officiers restés à découvert sur la route furent tous atteints par les balles ennemies. le colonel Morand qui avait été nommé général trois jours avant fut blessé à mort" (centenaire de Saint Cyr 1808-1908)" |
| | | jupiter Banni
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| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 11:13 | |
| Général Jean-Auguste Margueritte, né le 15 janvier 1823 à Manheulles (Meuse) et mort le 6 septembre 1870 à Beauraing (Belgique), est un général de division français tombé lors de la guerre de 1870. Jean-Auguste Margueritte découvre l'Algérie en 1831, lorsque son père, gendarme, est envoyé à Kouba. C'est là qu'il passe la plus grande partie de sa vie et de sa carrière militaire. Il apprend l'arabe qu'il maîtrise très jeune. Il s'engage à 14 ans dans les gendarmes maures. Il est successivement chef du bureau arabe de Teniet-el-Had, lieutenant au 2e Spahis, puis en 1855 capitaine en charge du commandement du cercle de Laghouat. En 1860, il est lieutenant colonel au 12e Chasseurs de France. Pendant l'Expédition du Mexique entre 1862 et 1864, il prend le commandement en second du 2e Régiment de Marche. Le 2 juillet 1863, à la tête du 3e Régiment de Chasseurs d'Afrique, il rentre en Algérie avec le grade de colonel. Le 1er décembre 1867, il est nommé général de brigade, commandant de la subdivision d'Alger. Guerre Franco-PrussienneIl participe à la guerre contre la Prusse en 1870 en prenant le commandement de la première brigade de la divison Du Barail. Il est blessé d'un coup de sabre à Pont-à-Mousson. Bataille de Sedan[modifier] Il est fait général de division le 1er septembre et reçoit le commandement de deuxième brigade de cavalerie qui regroupe alors les 1e, 3e et 4e régiments de Chasseurs d'Afrique, le 1e régiment de hussards, le 6e régiment de chasseurs à cheval aidés de la 2e batterie du 19e régiment d'artillerie. Le même jour, il reçut une balle en pleine tête, sur le plateau qui sépare Floing et Illy, lors de la Bataille de Sedan. Au cours de l'affrontement, sa division de cavalerie s'illustre en menant une charge désespérée contre les Prussiens. Paul Bondois décrit ce moment dans son Histoire de la Révolution de 1870-71 : "Il n'y eu pas un moment d'hésitation parmi cette poignée d'hommes, chargés de se heurter à ces carrés noirs et profonds de la 3e armée ; décimés à plusieurs reprises par le tir des fusils Dreyse et des Canons, ils se reformèrent pour se jeter de nouveau sur cette ligne presque rigide, qui avançait sur les Français ; le général Margueritte, les joues transpercées par une balle, la langue coupée, et atrocement défiguré, indiquait encore du geste à ses cavaliers l'ennemi dont il fallait à tout prix arrêter le progrès étouffant." Soigné d'abord à Sedan, il meurt de ses blessures cinq jours plus tard, le 6 septembre, chez la duchesse d'Ossuna au château de Beauraing, en Belgique. Jean-Auguste Margueritte est le père des écrivains Paul et Victor Margueritte |
| | | jupiter Banni
Nombre de messages : 3451 Age : 44 Localisation : Sud.... Date d'inscription : 11/05/2010
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 11:17 | |
| Général Claude Jules Isidore Manèque Né en 1812, il fait l'école de Saint Cyr en 1830-1832 et en sort second avant de faire l'école d'état major. Il a une carrière brillante : Chef d'Escadron le 24/11/1854, il est officier de la Légion d'Honneur, à l'Etat-Major de la 2e Division d'Infanterie de la Garde Impériale ; Lieutenant-Colonel le 10/05/1859 il est chef d'Etat-Major de la Division de Cavalerie du 1er Corps d'Armée. Nommé Colonel le 14/1/1863, il est sous-chef d'Etat-Major Général du Corps Expéditionnaire au Mexique. Dans ses mémoires, le général du Barail écrit de lui : "Le colonel d'Auverge avait pour second le lieutenant colonel Manèque, un de mes compagnons d'arme d'Afrique, un ami que j'étais heureux de retrouver et qu'appréciait beaucoup le général Pelissier. C'était un officier d'un rare bon sens, d'un parfait esprit de justice et d'impartialité, qui, sans empiéter sur les attributions d'autrui, exercait une influence heureuse et féconde". Il devient ensuite chef de l'état major du corps expéditionnaire. Commandeur de la Légion d'Honneur le 2 juillet 1863. En 1865, il est chef du bureau des cartes et des plans au ministere de la Guerre, puis il devient chef d'état major d'une division d'infanterie de la Garde Impériale. Il est nommé Général de Brigade le 02 août 1869. En 1870, il est chef de l'état major du 3e Corps d'armée et est blessé mortellement par un eclat d'obus le 1er septembre 1870 à la bataille de Noisseville (devant Metz). Il est enterré à Saint Julien |
| | | jupiter Banni
Nombre de messages : 3451 Age : 44 Localisation : Sud.... Date d'inscription : 11/05/2010
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 11:20 | |
| Général Pierre Victor Guilhem: Né à Saint Géours (Landes) le 29/12/1815, c'est un engagé volontaire, promu officier au mérite. il a servi comme officier au 55e régiment d'infanterie, en Afrique et en Crimée, puis il dans la Garde Impériale comme Lieutenant Colonel (1/3/1856) au 2e régiment des Grenadiers et s'est illustré à Magenta. Promu Colonel le 16/6/1859, il est nommé au 90e régiment d'infanterie en remplacement de son chef de corps tué durant la bataille. A la tête du 90e, il se distingue ensuite à Solférino lors de la prise du village de Rebecco. Il revient d'Italie officier de la Légion d'Honneur. Il est ici photographié en 1862 alors que son régiment est en garnison à Nice et il porte les décorations qu'il a reçu lors de la campagne d'Italie. Entre 1865 et 1867, il commande le régiment de la légion étrangère au Mexique. Promu Général de brigade en 1867, lorsque la guerre de 70 éclate il commande la brigade d'infanterie des troupes du corps d'occupation de Rome. Revenu en France, il est mis à la tête d'une brigade du 13e corps d'armée du général Vinoy. Il est tué lors de la bataille de Chevilly le 30/9/1870. Son corps sera remis à l'armée française par les Prussiens et fera l'objet d'obsèques conduites par le général Trochu lors du siège de Paris |
| | | jupiter Banni
Nombre de messages : 3451 Age : 44 Localisation : Sud.... Date d'inscription : 11/05/2010
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 7 Nov - 11:24 | |
| Général Claude Théodore Decaen Né le 20/9/1811 à Utrecht. A sa sortie de saint cyr, il rejoint le 21e régiment avec lequel il fait la campagne d'Alger en 1830. Chef de bataillon le 6/5/1850, il a commandé le 1er bataillon de chasseurs à pied en Algérie entre 1853 et 1854. Il a servi en Crimée comme colonel du 7e régiment d'infanterie et il s'est brillament illustré lors de la prise de Sébastopol en plantant le drapeau de son régiment dans le fort de Malakoff, ce qui lui a valu d'être nommé général de brigade. En 1857, il commande une brigade de voltigeurs de la Garde Impériale, ce qui nous vaut cette photographie de le Gray au camp de Chalons. Il garde ce commandement durant la guerre d'Italie, jusqu'à la bataille de Magenta à la suite de laquelle il est nommé général de division, commandant la 2e division du corps d'armée de Mac Mahon. En 1870, grand officier de la Légion d'honneur, il est mis à la tête du 3e Corps d'armée. Il est blessé le 14/8/1870 à Borny. Du Barail raconte dans ses mémoires : "Le général Decaen, pendant qu'il se prodiguait sur le champ de bataille, reçut une balle qui, contournant le genou, vint se perdre dans le jarret. Malgré ses officiers, il voulut rester à cheval, mais la bête ayant été tuée, le malheureux général tomba, sa jambe blessée engagée sous le corps du cheval. Il fallut l'emporter à l'ambulance où il mourut peu de jours après, pleuré par toute l'armée". |
| | | Henri27
Nombre de messages : 7 Age : 73 Localisation : Gisors - Eure Date d'inscription : 26/07/2014
| Sujet: Général Noël Raoult Sam 26 Juil - 22:16 | |
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| | | Henri27
Nombre de messages : 7 Age : 73 Localisation : Gisors - Eure Date d'inscription : 26/07/2014
| | | | mars021
Nombre de messages : 811 Localisation : Ile de france Date d'inscription : 31/05/2012
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mar 29 Juil - 18:30 | |
| Bonsoir, Félicitations pour ce topic que j'ai parcouru avec intérêt. |
| | | pineau
Nombre de messages : 7 Age : 69 Localisation : rennes Date d'inscription : 07/04/2014
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 30 Juil - 13:45 | |
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Bonjour et merci pour ces belles recherches; Cordialement, Marc
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| | | titan2
Nombre de messages : 125 Localisation : Normandie Date d'inscription : 26/10/2012
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 30 Juil - 16:43 | |
| ce travail, ces photos ... merci à toi ! |
| | | Befehl
Nombre de messages : 167 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 24/02/2014
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 30 Juil - 18:33 | |
| bravo jupiter
autorises-tu la copie de ces messages avec les photos? |
| | | Henri27
Nombre de messages : 7 Age : 73 Localisation : Gisors - Eure Date d'inscription : 26/07/2014
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Mer 30 Juil - 21:41 | |
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Oui, vous avez raison. Jupiter que je ne connais pas a fait un excellent boulot. Bravo à lui.
Dernièrement, la crimée a fait parler d'elle. Cela m'a rappelé que Noël Raoult s'était distingué à Sébastopol. Il est même considéré comme un des héros de Sébastopol. (Guerre de Crimée - 1854/1855).
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| | | highlander-84
Nombre de messages : 6 Localisation : Russia Date d'inscription : 18/10/2020
| | | | solferino59
Nombre de messages : 429 Age : 64 Localisation : Haute-Savoie 74 Date d'inscription : 25/01/2017
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Dim 18 Oct - 15:58 | |
| Bonsoir Merci pour ce poste très intéressant Cordialement Fred |
| | | CLOVIS 57
Nombre de messages : 15193 Age : 69 Localisation : Reichsland Date d'inscription : 24/09/2010
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Dim 18 Oct - 16:54 | |
| Bonsoir et merci. Enfin une liste qui me parait exhaustive...30, quand même., Ceci dit, rien d'étonnant, en 70 les "Brigadiers" et "Divisionnaires" ne faisaient pas de la figuration à l'arrière, mais au sens figuré, à l'avant. !! Comme à l'époque d'Austerlitz, du Pont d'Arcole, puis Magenta ou Solférino !! Infra : Le Général CHANZY, s'expose, à cheval, au dessus de la mêlée de l'armée de la Loire- Une cible de choix, sur son cheval blanc... en bord de Loire. mais quel beau "meneur d'homme !! " Bon, ici à Metz, arrivé à la distinction de Maréchal, Bazaine avait passé le cap de l'exposition, il en est resté à se cacher à l'abri des murs, il avait pris goût aux bals mondains et autres réceptions en gants blancs. En 14, et surtout en 40, on eut la bonne idée de créer des Etats-majors dès le niveau de la Brigade, le prétexte étant de prendre de la hauteur, et du recul afin de réfléchir ... comment dire ... paisiblement sur les stratégies à appliquer. L'encouragement des "charges" épiques, baïonnette au canon, n'allait plus au delà du grade de commandant. Histoire d'époque... |
| | | highlander-84
Nombre de messages : 6 Localisation : Russia Date d'inscription : 18/10/2020
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Dim 18 Oct - 19:03 | |
| Bonsoir, chers collègues! Et excusez mon français. Je lui ai appris à l'école, mais pendant ce temps j'ai complètement oublié tout) Sur le sujet. Les généraux de cette guerre se distinguaient par leur courage à égalité avec les soldats. Mais c'étaient les généraux et les officiers. Je ne veux pas dire le haut commandement, qui a agi dans cette guerre, non seulement maladroitement, mais aussi dans de nombreux cas timidement, condamnant à mort leurs subordonnés. À bien des égards, les erreurs de calcul des hauts commandants, une évaluation insuffisante des forces ennemies, ainsi que des approvisionnements insuffisants, sont devenus la principale raison de la défaite de la France dans cette guerre. Il est très dommage pour les milliers de vies perdues de soldats, d’officiers et de généraux décédés en raison d’erreurs de calcul politiques. Cette guerre aurait pu être évitée complètement si les politiciens avaient alors été conscients des conséquences possibles. Le prince héritier Frederick Wilhelm contemplant le cadavre du général français Abel Douay, par Anton von Werner |
| | | CLOVIS 57
Nombre de messages : 15193 Age : 69 Localisation : Reichsland Date d'inscription : 24/09/2010
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Lun 19 Oct - 8:00 | |
| Bonjour Highlander-84, D'abord félicitation pour votre français. J'aimerai écrire et parler aussi bien le russe. Ensuite, félicitation pour votre clairvoyance sur les raisons de la défaite. Simplement, oui, que ce soit en 70, en 14 ou en 40, échec des "pacifistes ingénus et aveugles" face aux belliqueux efficaces et concrets". Je crains qu'on ne reproduise une fois de plus la situation, face aux évènements actuels...mais je n'en dis pas plus, car ce n'est plus de l'histoire mais de la politique. Pour 70, ça a commencé dès Wissembourg, où l'équivalence d'une brigade française devait combattre une armée allemande entière, inadéquation non seulement en nombre de fusils mais aussi en nombre de canons !! A Metz, idem, l'armée allemande jetait toute ses forces dans les différentes batailles autour de Metz, face à quelques éléments français. Les éventuelles victoires n'étaient jamais exploitées, et finissaient en défaite. Contrairement aux allemands en cas d'indécision du résultat, pas de renfort, donc défaite. St-Privat est tout à fait représentatif de nos défaites. La Garde et l'armée allemande décimée, engagea le corps Saxon, qui pris les français à revers. Pour que cette victoire ne devienne pas une défaite Canrobert, demanda des renforts à Bazaine, qui les lui refusa...Il en résultat une fois de plus une défaite cuisante... . Et cela a continué par un tour de France jusqu'à Belfort. En 40, on se réfugia pacifiquement derrière La ligne Maginot...en défensif... mais en face il y avait la "Blitz." ... qu'on n'a pas vu passer...tellement elle allait vite... Mais cocorico, aujourd'hui on exhibe les droits de l'homme républicain et pacifiste, face a des assassins enragés et extrêmistes .... Qui va gagner gagner... |
| | | highlander-84
Nombre de messages : 6 Localisation : Russia Date d'inscription : 18/10/2020
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Lun 19 Oct - 13:57 | |
| Bonjour CLOVIS 57, Ma connaissance du français est très limitée. Bien qu'à l'école, j'aie toujours eu de bonnes notes. Malheureusement, je n'ai pas développé davantage mes connaissances. Et au final ... je dois surtout utiliser des traducteurs en ligne)) Je dois dire que le français est très beau. Et pour ne pas dire que c'est très difficile à apprendre. Poursuivant la conversation sur la guerre, je voudrais noter que la France avait une supériorité technique sur la Prusse à cette époque. Les fusils Chasspo et Mitralese étaient très efficaces au combat. Mais grâce au commandement inepte, d'énormes arsenaux avec ces armes ont été rendus à l'ennemi lors de la reddition des forteresses. Et la parité a été rétablie. Les troupes allemandes avaient un fort esprit combatif, dirigées par des commandants qui avaient récemment acquis de l'expérience dans la guerre austro-prussienne de 1866. En matière de stratégie et de tactique, l'état-major allemand s'est également avéré être un cran dans la planification des opérations militaires. Et le courage des soldats et officiers français n'a pas pu résister à la pression des Allemands. Napoléon III s'est avéré être une pâle copie de son grand oncle. Metz et Sedan sont des pages noires de l'histoire militaire de la France. Mais la défaite de son pays lui a pesé, car avec ses derniers mots, qu'il a dit en délire sur son lit de mort à son serviteur: «Après tout, nous n'avions pas peur, nous n'avions pas peur alors à Sedan! Et oui .. si alors sur les champs de bataille de Ney, Davout et d'autres célèbres maréchaux talentueux, la guerre aurait pu tourner dans une direction complètement différente. Il y avait aussi des exemples similaires dans l'histoire. Prenons, par exemple, la reddition de la forteresse Novogeorgievskaya, lorsque le général Bobyr a remis aux Allemands une forteresse prête au combat avec toutes ses armes, qui pourrait résister très longtemps. |
| | | highlander-84
Nombre de messages : 6 Localisation : Russia Date d'inscription : 18/10/2020
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Lun 27 Juin - 13:05 | |
| Bonjour à tous les membres du forum, Pas tout à fait proche du sujet, je m'excuse pour le possible hors-sujet. Je suis tombé sur ce dictionnaire biographique "Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande Guerre (1914-1918)" en 2 tomes. J'aimerais acheter, mais les colis en provenance de France coûteront presque le même prix que les livres eux-mêmes, et je pense que c'est problématique. La question est donc de savoir s'il est possible d'acheter ces publications sous forme électronique ? |
| | | p.lamy
Nombre de messages : 2159 Age : 62 Localisation : 57 Date d'inscription : 07/03/2008
| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 Lun 27 Juin - 18:13 | |
| Bonjour, Chez moi, c'est le général Gibon qui est décédé des suites de blessures contractées début octobre 1870, lors du combat dit de Ladonchamps, une des nombreuses sorties françaises visant à récupérer fourrages et nourriture lors du siège de Metz ou était enfermée l'armée du Rhin.
Dans la tradition villageoise, il serait mort dans un sommeil fatal, dans l'église où il s'était retiré après sa blessure. En réalité il est décédé au domaine dit du Rucher où il demeurait. Il est inhumé dans notre cimetière communal, à Woippy à l'ouest de Metz, où se trouve également un carré de soldats morts en 1870.
Cette sortie malheureuse a valu à plusieurs villages et fermes des alentours de ce combat d'être incendiés par les troupes bavaroises.
Cordialement. P. Lamy |
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| Sujet: Re: Généraux morts aux combats de 1870 | |
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| | | | Généraux morts aux combats de 1870 | |
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