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 Dossier général : l'armée coloniale française

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lorrain77

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MessageSujet: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 13:52

Bonjour,une question toute simple et tres bête Embarassed dans les troupes coloniales,qui portait  l'attribut de l'infanterie colo et qui portait le croissant? est ce que toutes les troupes coloniales ou stationées dans les colonies portaient le casque moutarde? le casque bleu horizon de l'infanterie colo etait il reservé uniquement pour les troupes métropolitaines? Je ne connais pas vraiment le sujet et compte sur vous pour éclairer ma lanterne lanterne
Merci Wink
/biere/
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fafa14

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 14:07

bonjour

pour les troupes de la coloniale, l'attribut est l'ancre pas le croissant qui lui est pour l'armée d'afrique.
pour répondre à la suite de ta question il faut etre sur que tu parles de coloniale et pas d'armée d'afrique car la réponse est totalement différente

Fab
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lorrain77

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 14:14

Bonjour et Merci Fafa14,en fait ce que je voudrais savoir c'est qui était affilié a l'armée d'Afrique et qui aux troupes coloniales? pour la suite de ma question,je cherche également a savoir qui porté le casque moutarde? sachant que l'on trouve de l'infanterie colo moutarde,du troupe d'afrique,du chasseur,du genie etc....et a qui etait déstiné l'infanterie colo BH. /merci/
/biere/
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fafa14

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 14:26

ok je comprends mieux

Armée d’Afrique : tirailleurs algériens, tunisiens, marocain, spahis, zouave, chasseur d’Afrique, régiment de marche d’Afrique

A part pour les chasseurs d’Afrique et les RMAs, le casque est celui au croissant, la tenue institué fin 14 est moutarde et le casque devient très rapidement moutarde aussi,fin 15. le casque BH au croissant c'est au mieux 3 mois de vie réel. Pour les RMAs et chass d'af, le casque réglo est celui à la grenda moutarde aussi dès 15

Coloniale: infanterie coloniale, artillerie coloniale, tirailleurs sénégalais, indochinois, malgache et j'en oubli

A part l'artillerie le casque est celui avec la grenade et l'ancre, il est BH jusque fin 17 dans le règlement, quasiment jusqu'à la fin de la guerre dans la majorité des unités. Le moutarde arrive très tard surtout dans les RIC, à priori 2 régiments voit le moutarde le 5 et le 23 ? Il y a le cas à part du RICM qui touche soit disant le moutarde en 15 ..... jamais vérifiés cette info.
Apres pour les casque artillerie et génie moutarde, c'est plus flou, dans les divisions coloniales ? la division marocaine ? après guerre ?
voila pour les casque pour la tenue c'est encore plus drôle

Fab
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jupiter
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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 14:30

Bonjour Lorrain77

Apres avoir redigé deux post sur les troupes colonial dans la rubrique "Parcours des..", je pense que ces bataillons avaient leur casque moutarde une fois arrivé en France ( à partir de 1916) quand ils ont commencé a porter des tenues moutardes. Parce que dans leur pays respectifs, les officiers laissaient  a ses soldats ( coloniaux) le soin de porter leur coiffure nationale ( par ex Chechias pour les tirailleurs algériens..)

Cordialement

Jupiter
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fafa14

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 14:34

justement non, si la tenue est moutarde, le casque et la capote restent BH jusqu'en 18 même chez les sénégalais et indochinois
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lorrain77

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 14:36

Ok Fafa et merci c'est maintenant beaucoup plus clair /biere/ par contre il me semblais que seul les "éléments blancs" ont percus le kaki fin 18 alors que pour les autre,la tenue kaki fût perçue debut 16? donc un Adrian de l'infanterie coloniale moutarde a de forte chance d'etre post ww1 scratch

jupiter a écrit:
Bonjour Lorrain77

Apres avoir redigé deux post sur les troupes colonial dans la rubrique "Parcours des..", je pense que ces bataillons avaient leur casque moutarde une fois arrivé en France ( à partir de 1916) quand ils ont commencé a porter des tenues moutardes. Parce que dans leur pays respectifs, les officiers laissaient  a ses soldats ( coloniaux) le soin de porter leur coiffure nationale ( par ex Chechias pour les tirailleurs algériens..)http://vinny03.perso.neuf.fr/gg/uniformes.htm

Cordialement

Jupiter

Pour l'armée d'Afrique oui,c'est ce que fafa14 éxplique dans sa reponse mais pas pour les troupes coloniales apparement.....
/biere/


Dernière édition par lorrain77 le Mer 27 Oct 2010 - 14:44, édité 1 fois
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fafa14

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 15:18

Je dois revérifier cela mais les rares photos de tirailleurs sénégalis et indochinois que j'ai (dont une prise d'arme du 7BTI) les casques sont bien BH, ainsi que la capote
le paletot, la culotte et les bandes moletière sont par contre moutarde
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lorrain77

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 27 Oct 2010 - 15:38

+1! j'ai vérifié Wink La capote du model général reste bleu clair jusqu'au dernières semaines de la guerre.Une décision de principe  du 25 mai 18 généralise le kaki  pour l'ensemble des troupes coloniales,blanches et indigènes.

Concernant le casque Adrian,si on résume on a donc le croissant pour l'armée d'afrique,tirailleurs Algeriens,Tunnisiens,Marocains,Spahis,Zouaves, moutarde dés 1915.Les tirailleurs Sénégalais appartenant aux troupes coloniales,tout comme les tirailleurs indochinois et Malgaches portent eux l'Adrian a l'attribut de l'infanterie coloniale BH jusqu'a la fin de la guerre.Donc un casque de l'infanterie colo moutarde peut etre au mieu du 5eme ou 23 eme RIC, ou sou réserve du RICM,ou plus surement post ww1? scratch

/biere/
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capenoule




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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 3 Nov 2010 - 20:50

bonsoir à tous
encore une petite question.
Existe t-il ou a t-il existé des casques de chasseurs de couleur moutarde ?? (pour chasseurs d'afrique)
N'y avait il pour ces unités que des modèles avec grenade ?
merci de vos réponses

voici un exemple de ce que j'essaye de décrire au-dessus. Peut-on qualifier cette teinte de moutarde ? pour moi OUI mais je n'ai que peu de points de comparaison...

Dossier général : l'armée coloniale française  136
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topinambour

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MessageSujet: Pantalon culotte infanterie coloniale   Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyJeu 10 Mar 2011 - 13:37

Bonjour,
Voici une de mes dernières rentrées, un pantalon moutarde mle 14 d’infanterie coloniale avec son passepoil bleu ciel, adopté en 1918 et abandonné en 1921, soit 4 ans d’existence !. Il n’y a aucune date visible. Je crois que le passepoil bleu ciel était attribué aussi aux interprètes, mais sur des pantalon culottes bleus horizon.
C’est un ancien qui m’a proposé « un vieux pantalon de travail de mon grand père » et comme je ne néglige rien, je suis allé le chercher…  king
Toute précision sera la bienvenue.
Bonne journée

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Dossier général : l'armée coloniale française  323
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christophe

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyJeu 10 Mar 2011 - 14:14

Bonjour

je ne dirai rien sur les passepoils, je ne connais pas.

le drap de ce pantalon ressemble étrangement au drap utilisé pour la confection d'un paletot colo MLE 20 que je possède, réception RICM 1921.Gabardine moutarde. drap de substitution??

en tous cas belle pièce. vous avez bien fait de vous déplacer.

cordialement

christophe
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173e RI

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyJeu 10 Mar 2011 - 18:32

Bonjour,
Je ne reviendrais pas sur les polèmiques au sujet de la couleur moutarde quand on voit les varaintes du bleu horizon, on imagine sans peine que compte tenu des techniques de produciton de l'époque, la couleur des draps ne puissent être strictement identique d'un fournisseur à l'autre, idem pour laz peinture moutarde des casques Adrian...
Bref, revenons à votre drap qui semble bien moutarde de la période 14-18, il me semble lire comme tampon (à confirmer) : 7 IC pour 7e RIC. le liseré de couleur bleu claire : interpète ou ouvrier (dans ce dernier cas plutot gris bleu ayant viré
Qu'en pense les autres???
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dieulet

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyJeu 10 Mar 2011 - 19:05

Bonjour Topinambour

Bonne pioche, d'accord avec 173è RI, il s'agit bien d'un pantalon - culotte de l'Infanterie Coloniale, réceptionné au 7è RIC . Il n'y a rien à redire, il est tout bon, même excellent.

Cordialement.

Dieulet Sad
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fafa14

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptySam 12 Mar 2011 - 19:04

Bonjour,

Ma participation :

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U.S.riton




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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyDim 13 Mar 2011 - 11:53

Shocked
Magnifique !!
Ce genre de paletot était destiné à quelles troupes, juste la coloniale ou es-que les Marsouins l'ont touché ?? (Je pose cette questions à cause des ancres rouges au col, mais je crois que les marsouins étaient habillé de BH ...)

/biere/
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fafa14

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyDim 13 Mar 2011 - 13:06

a partir de 18, la colo passe au moutarde, c'est effectif fin 18, celui la est du 5ieme RIC
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U.S.riton




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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyDim 13 Mar 2011 - 13:13

/merci/ , je me coucherais moins bête ce soir Laughing et pour les marsouins je suppose qu'il en a été de même ? ils sont rattachés à la colo ?


Par ailleurs j'ai un Adrian avec l'insigne de la colo, il est BH mais avec une peinture moutarde en dessous scratch , ce serait une piste pour l'explication ?? scratch Question

/biere/
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fafa14

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyDim 13 Mar 2011 - 13:48

les marsouins sont les troupes de l'infanterie coloniale !
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anzac

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyMer 13 Juin 2012 - 22:22

Bonsoir
"Pour combler le manque..." voici une capote colo d'un sergent rengagé du 23e RIC de Paris ( monté d'origine).
(PS je cherche un képi !)
Merci pour ce post.
anzac

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JA

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyVen 15 Juin 2012 - 12:20

Merci.

Je vous présente une capote mod. 77 de Colo, qui n'est pas (encore ! Cool ) à moi et qui compléterait très bien la silhouette de marsouin d'août 14.

Dossier général : l'armée coloniale française  229

Dossier général : l'armée coloniale française  322


Pour anzac, je crois me souvenir que cette belle capote du 23° RIC faisait partie d'un lot sorti sur Eb. il y a de cela quelques années.
Enfin, pour ceux qui cherchent un képi, je crois que le site marchand précédemment cité en propose un...

Bonne journée à tous,   Julien
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anzac

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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyVen 15 Juin 2012 - 13:38

bonjour ,
Il n'y a pas le double-boutonnage sur les parements de manche ?
Est ce une différence de modèle entre le 1873 et 1877 des capotes Colo, je ne sais plus...('scratch')
Le képi sur Ebaise, je n'aime pas le numéro "4" et Je préférerai un " à l'ancre" ( tiens, comme le tiens d'ailleurs..('Wink'))
anZac
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Eric
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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyVen 15 Juin 2012 - 13:56

Bonjour,

Effectivement Anzac, la capote mod 73 possède le double boutonnage aux manches, ainsi qu'une petite fente dans le dos en bas de la capote

eric
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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptyVen 15 Juin 2012 - 16:07

Eric a raison: la capote mod. 1873 se distingue de la capote mod. 1877 par des parements ouverts (130 mm) aux manches, fermant par deux petits boutons, ainsi que par une fente arrière de 170 mm, au bas du dos.

A noter que le ministère de la Marine restera fidèle à cette coupe mod. 1873 beaucoup plus longtemps que le ministère de la Guerre (adoption du modèle 1877 par la décision du 20 mars de la même année, dans l'Armée de Terre).

Il faudra attendre le rattachement des troupes de marine au ministère de la Guerre, mais surtout la nouvelle description du 1er janvier 1910, pour que la capote mod. 77 se répande dans les rangs de la Colo.

Il semblerait qu'en 14, les collections de guerre pour les Marsouins soient constituées du modèle "77", les capotes de 1873 étant reléguées à la construction d'instruction.

Voici un récit assez détaillé de ce funeste engagement de Rossignol, le 22 août 14, où la 3° DIC sera quasi anéantie.

La journée du 22 août 14 est marquée par une série impressionnante de défaites pour l'armée française, de Charleroi aux Vosges.
Sans entrer dans le détail, la 5° armée du général Lanrezac, aventurée au confluent de la Sambre et de la Meuse, est prise à parti par des forces allemandes très supérieures et doit retraiter.
Joffre en déduit que la 5° armée se bat contre l'aile marchante allemande progressant vers l'ouest et il décide donc de lancer sa 4° armée (général de Langle) dans une offensive du sud vers le nord, sur un front compris entre la Meuse et Montmédy, espérant ainsi isoler le gros des forces allemandes fixé devant Namur et Charleroi.

Mais cette manœuvre, censée soulager la 5° armée et enfoncer un centre allemand faible et surpris de flanc dans sa marche vers l'ouest, se heurte à des forces importantes et surtout bien soutenues par une artillerie très active.

Le Corps Colonial dans la bataille

Le corps d'armée colonial, commandé par le général Lefèvre, occupe l'avant-dernière place du dispositif offensif de la 4e Armée, à sa droite.  Partant de la frontière franco-­belge, son premier objectif est le cours de la Semois, petite rivière qui coule perpendiculairement à l'axe d'attaque et dont il faut contrôler les divers points de franchissement avant toute progression ultérieure.

Plus au nord, le corps Colonial doit s'emparer des débouchés de la forêt de Neufchâteau, puis marcher sur Neufchâteau.

Sa mission est aussi simple que risquée. Son terrain d'opérations est difficile : il est boisé, accidenté et souvent marécageux, propice aux embuscades et aux combats de rencontre.
Mais le haut commandement sait que les Coloniaux sont à la hauteur de la tâche. Soldats de métier pour la plupart, ils sont nombreux a avoir déjà combattu dans les forêts tonkinoises ou la savane africaine. Le Luxembourg belge ne semble donc pas devoir leur poser de difficultés particulières.

Lorsque commencent les opérations, le corps Colonial se compose de trois divisions:

• La 2e D.I.C, commandée par le général Leblois.

• La 3e D.I.C., commandée par le général Raffenel.

• La 1re D.I.C., dont seule la 5e Brigade (commandée par le général Goullet, 21e et 23e RI.C) est présente sur le front. L'autre brigade, la 20, étant
restée provisoirement dans le Midi.

La bataille qui s'engage le 22 août se subdivise donc en deux combats plus ou moins distincts: celui de la 5° Brigade, à gauche, en forêt d'Orval et au sud de Neufchâteau, et celui de la 3e D.I.C, à droite, autour du village de Rossignol.

J'évacue assez vite les combats de la 5° brigade, qui n'ont pas vraiment lieu à Rossignol. Pour mémoire, les bataillons des 23° puis du 21° RIC entrent en action. Mais d'attaquants, ils deviennent vite défenseurs.
Le bel ordre du jour offensif de la veille n'est plus d'actualité: ce ne sont plus les Coloniaux qui attaquent l'ennemi partout où ils le rencontrent, ce sont les Allemands qui assaillent les Marsouins! La 5° Brigade soutient pendant toute la journée un combat déséquilibré contre deux divisions allemandes (les 21. et 25. divisions de réserve, du 18. Korps de réserve). La 5° brigade évite de peu l'encerclement synonyme d'anéantissement et, au prix de pertes terribles (près de 1.050 officiers et hommes tués), parvient à se replier sur Montplainchamp en fin de journée.

Passons aux combats de la 3° DIC à Rossignol et aux alentours.

Lorsqu'elle parvient sur le théâtre des opérations, la 3e D.I.C a la composition suivante:

• Général commandant la division (Brest): général de brigade Raffenel

• 1re Brigade (Brest) : 1er RIC (Cherbourg) et 2° RIC (Brest)

• 3e Brigade (Rochefort-sur-Mer) : 3e RI.C (Rochefort) et 7°RIC (Bordeaux)

• Artillerie divisionnaire: 2e RACC (régiment d'artillerie de campagne colonial-
Cherbourg)

• Cavalerie divisionnaire: 6e escadron (de réserve) du 6e Dragons (Évreux)

• Génie divisionnaire: compagnie 22/3 du 1er régiment du génie

En outre, la division peut compter, ponctuellement, sur l'appui de certains éléments non endivisionnés, dépendant du corps d'armée. Il s'agit surtout du 3e Chasseurs d'Afrique (Constantine), du génie de corps et du 3e RACC  (Toulon).

Un ordre du corps d'armée daté du 20 août à 17 heures 30 prescrit l'organi­sation d'un détachement mixte, dont la mission est de servir d'avant-garde pour la traversée de la forêt de Neufchâteau.

Il ressort de l'enquête rapidement menée auprès des civils que la région est parcourue depuis trois jours par des détachements de cavalerie ennemie mais aussi, et cela est plus inquiétant, par de fortes colonnes d'infanterie et d'artillerie. Malheureusement, cette information ne semble pas avoir été transmise à l'état-major divisionnaire ...

Les combats du matin

Le 1er RIC franchit la Semois, tôt le matin du 22, traverse Rossignol et s'apprête à s'engager dans la forêt de Neufchâteau, précédé par quelques dragons.

La consigne est simple: puis-qu’aucun combat d'envergure n'est à craindre pour la journée, il faut avancer sans se laisser distraire par les éventuelles fusillades qui pourraient avoir lieu dans les bois, celles-ci ne pouvant être que le fait d'éléments de cavalerie isolés. Il faut arriver à Neufchâteau dans les meilleurs délais.

Pourtant, très vite les dragons font savoir que le bois est tenu par des forces beaucoup plus importantes que prévu, mais on ne tient pas compte de leur avertissement.

Les uns après les autres, les bataillons du 1er RIC s'engagent donc sur la route forestière, le 2e en tête. Le lieutenant-colonel Vitart, qui les commande, refuse lui aussi de tenir compte des avertissements des
dragons qui refluent, disent-ils, devant un intense feu d'infanterie. Commence alors un véritable jeu de massacre. Les Allemands, qui prennent l'unique route en enfilade, déciment les compagnies. Sous un déluge de balles, les sections tentent de se déployer sur les bas-côtés et sous les arbres. La position devient très vite intenable. Désormais conscient de la catastrophe qui s'annonce, le lieutenant-colonel Vitart rend compte de la gravité de la situation.

Il est alors un peu plus de 8 heures 30. Toujours pour respecter la mission initiale, le chef de l'avant-garde décide d'engager toutes ses forces pour faire sauter le verrou. Après le 2e bataillon, c'est à présent tout le 1er RIC
qui entre dans la mêlée.

Les combats sont particulièrement confus. De toute évidence, les Allemands sont en nombre et solidement retranchés, avec des mitrailleuses.
La forêt marécageuse donne l'avantage aux défenseurs. Le désordre est
donc complet dans la ligne française. Les trois chefs de bataillon du 1er
RIC sont tués. Le lieutenant-colonel Vitart est grièvement blessé...

Informé des événements, le général Raffenel persiste à refuser l'évi­dence. Il croit toujours que sa division n'a en face d'elle qu'un simple rideau défensif composé de cavaliers.
Encore un effort, pense-t-il, et la route de Neufchâteau sera ouverte. N'écoutant pas les conseils de prudence, il décide de donner un nouveau coup de boutoir dans la forêt. Pour ce faire, il demande au général Rondony de hâter l'arrivée de sa brigade (et notamment du 3e RIC) à Rossignol et envoie au feu le 2e RIC. Celui-ci entre dans la fournaise peu avant 11 heures. Débordant la route à droite et à gauche, il se heurte tout d'abord à des fourrés impénétrables qui ralentissent sa marche et désorganisent ses unités. Puis il subit le sort de son prédécesseur.

À la mi-journée: l'initiative change de camp

Vers midi, les Allemands entament un mouvement offensif. Plus nombreux que les Coloniaux, ils les débordent par les deux ailes. Le massacre s'amplifie. Les Marsouins, auxquels aucune consigne de repli n'a été donnée, se font tuer sur place et succombent sous le nombre.

Le repli s'effectue dans le même désordre que le combat. Pourtant une ligne de résistance peut tout de même être organisée au sud de la forêt, avec les rescapés et quelques sections de mitrailleuses.

Alors que les combats sous bois ne sont pas encore achevés, un fait nouveau fait prendre à la bataille une tournure dramatique. Vers 10 heures, des obus allemands commencent à s'abattre sur le pont de Mesnil Breuvanne, indiquant que la 3e DIC doit désormais faire également face à l'est...

À partir du début de l'après­-midi, la 3° DIC cesse d'être une division cohérente. Chacune de ses com­posantes doit se battre isolément, dans des circonstances que personne n'aurait osé envisager, quelques heures plus tôt. Alors que la division Raffenel perd progressivement sa cohésion, le dispositif ennemi se renforce et amorce une imparable manœuvre d'encerclement. Au nord et au nord­-ouest de Rossignol, la 12° Infanterie Division tente de déboucher de la forêt. Autour de Tintigny, c'est la 11° Infanterie Division qui cherche à prendre pied sur la rive gauche de la Semois, afin de couper à la 3° DIC toute issue de repli.

L'après-midi: l'agonie des Coloniaux

L'après-midi du 22 août voit ces deux divisions allemandes concourir à l'étranglement de la position de Rossignol. Celle-ci n'est plus défendue que par les débris de la 1re Brigade, les trois groupes de l'artillerie divisionnaire et divers autres éléments, dont le 3° bataillon du 3° RIC, le 3° escadron du 3°Chasseurs d'Afrique, quelques dragons isolés et les sapeurs de la compagnie divisionnaire.

Vers 14 heures, les Allemands lancent une violente attaque sur les trois côtés de la poche.
Leur étau se resserre. Les défenseurs n'ont plus aucune organisation cohérente. Les hommes combattent côte à côte, sans aucun souci de leurs unités d'origine. Les groupes de soldats sont rassemblés autour d'officiers encore valides.

Il devient vite évident que la seule issue possible à cette tragédie réside dans le passage de la Semois. Les uns après les autres, les groupes de combattants qui ne peuvent plus tenir leurs positions refluent vers la rivière. Rares sont ceux qui parviennent à rejoindre le sud de la Semois.

Au nord de la Semois, les combats se poursuivent jusque vers 19 heures. Les Coloniaux n'ont plus aucun espoir: le désastre est irrémédiablement consommé et toute fuite leur est désormais interdite. C'est alors que l'on pense à sauver ce qui peut encore l'être: les drapeaux. Celui du 1er RIC est démembré. et celui du 2° RIC est enterré près de Villers-sur-Semois, où il sera retrouvé après guerre.

Un bilan de la bataille

La journée du 22 août 1914 fut la plus meurtrière de la guerre pour l'armée française. Par l'ampleur des défaites subies de la Sambre aux Vosges, elle fut aussi l'une des plus dramatiques et l'une des plus décisives du conflit.

Dans ce contexte, la bataille de Rossignol jouit d'un triste privilège, celui des pertes les plus importantes.

• La 3° DIC a perdu un minimum de 10.520 hommes de troupe, sous-officiers et officiers qui ont été tués, blessés ou faits prisonniers, auxquels il faut ajouter les pertes de la compagnie divisionnaire du génie, celles de l'état-major et celles des services !

• La 2° DIC a perdu au moins 870 hommes, sous-officiers et officiers.

• Les troupes de corps du corps d'armée colonial ont perdu 260
hommes, sous-officiers et officiers.

Ce sont donc près de 12.000 hommes qui ont été balayés en l'espace de quelques heures.

Paix à leurs âmes.

Cdlt,  Julien
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MessageSujet: Re: Dossier général : l'armée coloniale française    Dossier général : l'armée coloniale française  EmptySam 16 Juin 2012 - 19:08

Bonsoir
sympa en effet la coloniale deux trois photos pour la route, cela me fait penser qu'il va falloir un jour faire le tri la dedans aussi

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et tellement d'autre .....

Vivi la coloniale
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