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 les as de la première guerre Nungesser

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cedaur

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les as de la première guerre Nungesser Empty
MessageSujet: les as de la première guerre Nungesser   les as de la première guerre Nungesser EmptyDim 12 Déc 2010 - 1:49

bonsoir,vidéo sur une partie de la vie de Charles Nungesser. https://www.youtube.com/watch?v=lBERkcuIR64 Charles Nungesser est né à Paris et passe son enfance à Valenciennes. Il est élève de l'ENP (Ecole Nationale Pofessionnelle) d'Armentières (Nord) de 1905 à 1907; une plaque lui rend hommage dans le Hall d'Honneur de cette prestigieuse école qui est devenue le Lycée Gustave Eiffel. Nungesser part à l'âge de quinze ans en Amérique du Sud, où il exerce différents métiers : cow-boy, boxeur, pilote de course automobile. Il découvre également l'aviation naissante et commence à piloter.

Revenu en France avant la déclaration de guerre, il s'engage au 2e régiment de hussards, où il obtient la médaille militaire après dix jours de combat. Il parvient, après avoir passé seul les lignes ennemies, à capturer une automobile Mors et à tuer les quatre officiers prussiens, puis à ramener la voiture au quartier-général de sa division avec des plans trouvés sur les officiers prussiens. Son général le surnomme « le hussard de la Mors » en référence à cet exploit et l'autorise à passer dans l'aviation.

Il intègre à Dunkerque l'escadrille VB 106, dans laquelle il pilote un bombardier Voisin X et accomplit 53 missions de bombardement. Mais il s'en sert aussi à l'occasion pour faire la chasse des avions qu'il croise : le 30 juillet 1915, il abat un Albatros allemand au cours d'un vol d'essai, ce qui lui vaut la Croix de Guerre et une mutation dans l'escadrille de chasse N 65 (équipée de Nieuport Bébé) basée à Nancy. À plusieurs reprises il termine des patrouilles de chasse par des acrobaties au-dessus de son terrain, ce qui lui coûte huit jours d'arrêts. Sa punition est toutefois levée lorsqu'il abat un biplace Albatros le 28 novembre 1915.

En février 1916 il est grièvement blessé en s'écrasant au décollage aux commandes d'un prototype d'avion de chasse de type Ponnier. Le manche à balai lui traverse le palais et lui fracasse la mâchoire, et il se fracture les deux jambes. Le 28 mars, il sort de l'hôpital sur des béquilles, refuse sa réforme et retourne à son escadrille. Il doit alors se faire porter et extraire de son avion.
Le Nieuport 17 de Nungesser

Il participe à la Bataille de Verdun et y remporte dix victoires, jusqu'au 22 juillet 1916, avant de survoler le front de la Somme. C'est là qu'il fait peindre sans doute pour la première fois son insigne personnel sur son Nieuport 17 : une tête de mort aux tibias entrecroisés, surmontée par un cercueil entouré de deux chandeliers, le tout dessiné dans un cœur noir. Il remporte neuf autres victoires homologuées sur la Somme avant la fin de l'année 1916, portant son total à 21, avec notamment un « triplé » le 26 septembre.

Mais son état de santé est très précaire depuis son accident de février 1916, auquel s'ajoutent diverses blessures en combat. Il doit repartir à l'hôpital et ne parvient à en sortir qu'après avoir négocié un accord avec ses médecins et l'état-major : il devra retourner à l'hôpital après chacun de ses vols pour y suivre son traitement. Il est détaché à l'escadrille VB 116, une escadrille de bombardement qu'il rejoint avec son chasseur Nieuport à Dunkerque au mois de mai 1917. Cette escadrille a la particularité d'être à côté d'un hôpital. Il remporte neuf autres victoires avant la fin de l'année 1917.

Son état de santé s'améliorant, il peut rejoindre son escadrille, la N 65. Mais à peine est-il de retour qu'il est victime d'un grave accident de voiture, en octobre 1917, dans lequel périt son fidèle mécanicien Roger Pochon, qui était au volant. Nungesser retourne à l'hôpital. Jusqu'à la fin de la guerre, malgré ses lourds handicaps physiques, il continue d'accumuler les succès, mais se fait dépasser par René Fonck en nombre de victoires.

Le 15 août 1918, il abat plusieurs Drachens et remporte sa 43e victoire homologuée, qui est aussi la dernière.
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