Bonsoir,
Dans l'Artillerie Spéciale, dès sa création fin 1916, le vengeur équipe tous les personnels des équipages de chars Schneider, St Chamond et Renault FT.
Il vient au complément au pistolet ou révolver.
Comme le raconte plusieurs témoignages, il servait avant tout à ouvrir les boites de conserve. . . . .
Si le pistolet a bien été utilisé en arme d'auto-défense à plusieurs occasions, il n'en est pas de même de ce poignard.
Le Capitaine Lefebvre (Cdt du Groupement du même nom, au Mont Cornillet - 17 Avril 17, puis à Laffaux -5 Mai 17 et La Malmaison - 23 Octobre 17) en réclama le retrait dans un rapport à l'issue de ces trois engagements.
Il estimait que cette arme donnait aux équipages une note agressive qui ne pouvait que les desservir en cas de capture.
Le poignard est tout de même resté dans la dotation des équipages car le Général Estienne estimait qu'avec le béret, il participait de l'image des équipages de l'Artillerie Spéciale.
Quels sont les numéros d'unité sur le képi et sur la veste ?
La photo est, peut-être, de fin de guerre (14-18) ou des tout premiers mois de 1919. Les cuirs ne portent pas encore le numéro de régiment.
Un poste de Police en Bois, il pourrait s'agir d'un des camps des chars : Martigny-les-Bains, Mailly-Poivre ou Bourron.
Michel