Bonjour à tous, une photo-carte d'un artilleur du 23eme Régiment d'Artillerie de Campagne, réalisée à Arras le 15 février 1916, quelques
jours avant que la 34eme D.I. dont il dépend, ne soit relevé par une Division britannique et sera amené à s'engager dans la bataille de
Verdun, le 22 mars 1916.
Dernières semaines en ArtoisLe 11 septembre, préparatifs d'une nouvelle attaque qui
se déclanchera le 26, sur tout le front de la Xeme armée. Les
batteries exécutent sans relâche, des tirs de brèche, de
contre-batterie et de destruction. Pendant ces journées de
préparation, les batteries (1e et gmc en particulier), sont
soumises à de continuels tirs de destruction de 210 qui
occasionnent quelques pertes.
Le 30 septembre, les batteries sont relevées et vont pren-
dre position dans la région de Vailily-Beaumetz. Le 3 no-
vembre, elles regagnent leurs anciennes positions d'Arras.
Le régiment y passe l'hiver.
Fin janvier, l'activité de l'ennemi se réveille.
Le 28, après Un bombardement de nos lignes et de nos
batteries, l'ennemi prononce une attaque locale, rapide-
ment enrayée par nos tirs de barrage. En février, l'activité
s'accroît en raison des préparatifs que l'ennemi fait sur
Verdun. C'est la période de l'attaque sur le Poste-Vert et
Saint-Laurent-Blangy, attaque très vite arrêtée et sans
suite.
Dans les premiers jours de mars, la division est relevée
par une division irlandaise. Pour la première fois, le régi-
ment est en contact avec les représentants de la nation amie
et alliée. Les artilleurs irlandais font impression sur nos
artilleurs toulousains, par leur connaissance du tir, leur
tenue impeccable, leur magnifique cavalerie et leur superbe
allant.
(source: Historique du 23eme RAC, Imprimerie R. Daulhième, Toulouse)
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