bonjour
Képi du général Émile TANTOT (1866-1946)
ESM promotion de l'Annam
4e RZ, 136e, 105e, 49e RI
commande le 40e RI en 1914-1915
Général de brigade le 18/05/1917
commande la 70e DI en fin de guerre
Commande le 18e Corps après-guerre
commandeur LH en 1920
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...et voici celui du GDI Gaston Veau de Lanouvelle
Né le 12 juin 1842 à Saint-Ambroix (Gard), il entre à l’Ecole impériale spéciale militaire le 3 novembre 1860 (promotion du Céleste Empire), il en sort le 1er octobre 1862 avec le grade de sous-lieutenant. Affecté au 82e d’infanterie de la Rochelle, il entre en janvier 1863 à l’École d’application d’état-major, à Paris. Nommé lieutenant au corps d’état-major le 31 décembre 1864, il débute ses stages réglementaires au 2e régiment de chasseurs d’Afrique, qu’il rejoint au Mexique.Détaché, sur sa demande, à la contre-guérilla des terres chaudes, il se signale parmi les plus audacieux. Il se distingue plus particulièrement au combat de Medellin où il est blessé et gagne la croix de chevalier de la Légion d’honneur qui lui est accordée par décret du 1er février 1867.
Promu au grade de capitaine le 1er août 1867, il termine ses stages au 92e régiment d’infanterie, en Algérie, au 3e régiment de voltigeurs de la Garde impériale, à Paris, et au 14e régiment d’artillerie, à Toulouse. En 1869, il est affecté à l’état-major de la 14e division militaire à Bordeaux.
Au mois de juillet 1870, il fait partie de l’état-major du 5e corps d’armée dont il suit les opérations jusqu’à Sedan, où, à la fin de la journée, il est envoyé par le général en chef de Wimpffen à l’empereur Napoléon III, pour inviter le souverain à se rendre sur le champ de bataille, où il se décide à s’ouvrir un passage dans la direction de Carignan.
Fait prisonnier le 2 septembre, il revient en France le 11 mars 1871 et est affecté alors à l’état-major du 5e corps, à l’armée de Versailles, puis à l’état-major de la subdivision de Seine-et-Oise. En 1874, il est nommé aide de camp du général de Brauer, commandant la 6e division d’infanterie, à Rouen, puis à Paris. En 1877, nous le retrouvons au 3e bureau de l’état-major général du ministre de la Guerre (opérations militaires et instruction générale de l’armée) et, en 1879, à la section territoriale de l’état-major du 16e corps d’armée, à Montpellier.
Promu au grade de chef de bataillon le 25 mai 1880, il est affecté au 66e régiment d’infanterie, à Tours dont il conduit un bataillon en Tunisie au mois de septembre 1881, assiste aux combats de Kalaa-Kebira et de M’Saken (15 et 26 septembre) et suit ensuite les opérations de la 7e brigade (général Etienne), qui entre la première dans Kairouan.
Rentré en métropole le 8 mai 1882, il est employé à l’état-major du 9e corps (section active), à Tours, où il reçoit la rosette d’officier de la Légion d’honneur à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet 1885 (décret du 8 juillet). En 1886, il occupe un emploi au 2e régiment d’infanterie, à Granville, qu’il quitte quand il est nommé le 1er octobre 1887, lieutenant-colonel au 24e régiment d’infanterie de Rouen.
Au mois de juin de l’année suivante, il est à l’état-major de la place de Paris, avec le grade de colonel (27 octobre 1890), comme chef d’état-major du commandant supérieur de la défense, secrétaire de la commission du ravitaillement du camp retranché de Paris. En octobre 1893, il prend le commandement du 79e régiment d’infanterie de Nancy.
Promu au grade de général de brigade le 18 mai 1895, il reçoit le commandement de la 47e brigade d’infanterie, puis passe à la 83e brigade (26 novembre 1895) à Saint-Nicolas-de-Port, et à la 16e brigade d’infanterie (1er mars 1898). Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le 10 juillet 1899. Il est membre du comité technique d'état-major du 21 septembre 1899 au 21 avril 1900 et membre du comité technique de l'infanterie du 21 septembre 1899 au 3 février 1900.
Le 20 janvier 1900, on le retrouve commandant de la 19e division d'infanterie, à Rennes, où il est promu divisionnaire le 29 août 1900, et élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d’honneur le 12 juillet 1906. Atteint par la limite d’âge, il passe au cadre de réserve le 12 juillet 1906.
Le général de division Veau de Lanouvelle décéde le 23 octobre 1920 à Paris (Seine).
Il est grand-officier de la Légion d’honneur, médaille commémorative du Mexique, médaille commémorative de la guerre de 1870-1871, médaille coloniale avec agrafe « Tunisie », commandeur de l’Ordre du Nicham Iftikar de Tunisie, commandeur de l'Ordre de Sainte-Anne (Russie), grand-cordon de l’Ordre de Stanislas (Russie), chevalier de l'Ordre de Notre-Dame de la Guadalupe (Mexique).