UNe question pour les spécialistes .

Bonjour à tous
Dans une prochaine vente lyonnaise en partie dédiée à l' aviation ce brevet de pilote datée et attribué . Or d' après quelques recherches rapides la date, le numéro et le nom du pilote ne correspondent pas .
En effet le brevet 62 a été attribué en 1910 à un certain Cheuret léon d' aprés le site des "Vielles tiges " .
Qu'en pensez vous et comment est ce possible ?
Merci pour vos avis éclairés.

Slt,

Perso, je dirais "grosse bidouille" faite sur un modèle fantaisie des années 30....
Les 100 premiers numéros sont bien identifié donc si t'as pas trouvé la correspondance, c'est que c'est flou.
Ce nom apparait à la position 369? et à cette date, pas de brevet donné.

A+

Merci pour la réponse .
Est ce à dire que le reste de la vente qui comprend des pièces apparemment intéressantes ( décos, entoilages etc...) doit être considéré du même acabit partant du principe qu' un expert ayant laisser passer une telle bidouille n'est pas très crédible pour le reste de son expertise?

Honnêtement, je dirais, il peut y avoir des risques de drouilles qui se glissent dedans, sauf si leur historique est connu (leur provenance) sachant que maintenant ce sont des collections de particuliers qui sont vendues donc il peut y avoir des coquilles...
Mais dans l'ensemble, la plupart des brevets semblent bons sauf certains qui sont des fantaisies.

OK merci...

gealclo a écrit:

partant du principe qu' un expert ayant laisser passer une telle bidouille n'est pas très crédible pour le reste de son expertise?

N'ayons pas peur de le dire, oui!!

De telles "approximations"... sont toujours difficiles à justifier... Mais assurément dues à deux qualités ...  
---Incompétence, involontaire...  
---Malhonnêteté malveillante...
Absolument inadmissible de la part d'un pseudo-expert...  
---Dans le premier cas, il faut reprendre les études...  
---Dans le deuxième, l'honnêteté ne s'apprend pas. On nait honnête ou malhonnête.    

Slt,

Suis tombé sur liste des "vieilles tiges" : http://www.vieillestiges.com/Historique/html/BrevetsMilit-01.html

par contre FIORELLINO, Lieut. génie est le 63 ???? encore mystère mais on se rapproche

Bonsoir,

je rejoins ce qui a été dit sur cet insigne. Il s'agit d'une production au plus tôt des années 30, sachant que ce modèle a continué d'être distribué dans les années 50.
Donc bidouille ou si le numéro est approchant de celui du brevet au mieux erreur de transcription possible. J'ai travaillé quand j'étais dans l'AA avec le service homologation des brevets (je parle bien des brevets, pas des insignes) et parfois, on a pu constater qu'il y avait eu par le passé des coquilles lorsque le numéro était reporté sur l'insigne de spécialité, souvent à la demande du titulaire. Il y a aussi eu des attributions "doubles", certains brevets pourtant quasiment le même numéro, avec quelques 0 avant le groupe de chiffres.

Dans le cas cité ici, si l'insigne est bon, il ne peut, selon moi, s'agir que d' un insigne donné à titre de souvenir. De la part d'un expert, c'est ce qui devrait figurer dans la description me semble-t-il. La question se pose alors pour le reste des objets vendus.

Pour rappel, l'insigne métallique de spécialité n'a été introduit que fin 1916. De nombreuses pièces authentifiées montrent que le numéro d'insigne, à de très rares exceptions près, ne correspond pas au numéro de brevet, à plus forte raison pour les brevetés d'avant guerre.

LZ

Alors là je n'y comprends plus rien...
Sur le site des vielles tiges que j'ai consulté
http://www.vieillestiges.com/Historique/html/BrevetsPA-00.html
les numéros ne correspondent absolument pas à celui de Guynemer ...
le n°1 est attribué à Blériot et non à de Rose etc...

Au temps pour moi la liste de Guynemer concerne les brevets militaires. Il semblerait donc qu' il y ait eu deux types de numérotation ?

Je pense qu'il y a 2 listes, celle des aviateurs civiles et celle des militaires.

http://www.vieillestiges.com/Historique/Brevetmilitaires/BrevetsMilit-00.html

Bonjour

Durant la 1ère GM, les pilotes militaires passaient en fait deux brevets. Le premier correspondant aux notions de base du pilotage était délivré par des écoles souvent civiles sous contrat avec l'Armée. Ce premier brevet amenait l'attribution d'un numéro enregistré auprès de l'Aéroclub de France.
Puis le pilote passait dans un second centre de vol cette fois sous autorité militaire. A l'issue des épreuves il se voyait attribué un numéro de brevet militaire définitif, lequel figurait au dos des brevets métalliques (remplaçant les brassards à partir de 1916 je crois) suivant la lettre "B".

Extrait forum.pages14-18.com

Bonsoir,

pour illustrer ce qu'a écrit Jicète, je vous donne rendez-vous dans la même rubrique où je mets en ligne de ce pas un brevet de l'Aéroclub de France avec demande d'attribution du brevet militaire datant de juin 1914.

LZ

Bonsoir,

Attention, les 3 n° d'attribution, les 2 numéros de brevet papier militaire et civil et le n° du macaron n'ont pas de correspondance.
Les pilotes reçoivent le macaron à partir de novembre 1916 et sans être attribués tout à fait au petit bonheur la chance aux pilotes militaires brevetés avant cette date, depuis 1911, il n'est pas rare que le numéro attribué du macaron soit à 4 chiffres.
Mais il n'y a jamais eu de correspondance entre le numéro de l'insigne et le numéro du brevet papier.
Le numéro du brevet militaire papier de ce pilote Joseph, Louis, Philippe Fiorellino est le 63 (hic !! ) obtenu le 31/10/1911 et le civil est le n°369 obtenu sur avion Antoinette.
A ce moment là d'abord le passage du civil, puis du militaire.
Pour moi ce macaron semble effectivement plus tardif , mais lui a peut-être appartenu .... soit le numéro que j'ai est erroné les erreurs de transcription, c'est possible( 62 et non 63), soit il s'est planté.
Bizarre !!

Géraud