**Les marins français**

Bonjour,

S'il y a une arme oubliée en 14 - 18, c'est bien la marine française. Je vais présenter quelques pièces, à vous de compléter :


Tout d'abord, une chemise réglementaire du matelot Octave Chartier (matricule 31 928 à Cherbourg).
Le nom du marin est écrit à l'extérieur du col, partie caché par le fameux col bleu amovible. Cette chemise a été réceptionnée à Toulon en 1915.
Elle comporte une poche de poitrine intérieure, sur le côté gauche.




Voici maintenant le pantalon de travail du matelot Octave Chartier. Il est en toile écrue, plus épaisse que le coton de la chemise et de forme traditionnelle, avec braguette. Il a été réceptionné à Toulon, mais le reste du cachet est illisible.
Mais comme il va avec la chemise précédente, puisqu'il présente le numéro matricule d'Octave Chartier, on peut penser que lui aussi a été réceptionné en 1915.




La pièce d'équipement la plus caractéristique de l'uniforme du marin est le bonnet de marin, appelé parfois bachi. Celui de la Première guerre mondiale doit présenter un pompon cousu et non pas amovible.
La bande de bonnet présente la spécialité du marin ou le nom du navire. Les lettres doivent être imprimées et non tissées. Elles sont suivies de deux ancres de marine tête-bêche. Elle mesure 66 cm de long.
Ici, ce bonnet est celui de l'école des apprentis mécaniciens.




Voici une autre chemise de marin, différente de la première. Elle a appartenu au matelot Louis Vilcot (matricule 55 719 à Toulon) et a été réceptionnée à Toulon en 1915.
Le nom du marin et son numéro matricule sont inscrits sur l'extérieur du col, partie recouverte par le col bleu amovible.
Contrairement à la précédente, cette chemise ne comporte aucun bouton de fermeture au col et se porte donc toujours col grand ouvert.
Enfin, la différence essentielle tient aux parements bleus rayés de blanc qui ornent le bout des manches.
Elle aussi comporte une poche de poitrine intérieure à gauche.




Autre pièce emblématique du marin : le col bleu.
Il ne comporte pas deux pointes, comme cela a été le cas ensuite. Il appartenait également au marin Louis Vilcot, mais s'il porte bien son nom et son numéro matricule, les cachets de réception ont disparu. Lui aussi doit dater de 1915.
Il porte l'étiquette du Grand Bazar des mécaniciens, quai Cronstadt à Toulon. La couleur originelle était beaucoup plus foncée que ce qui apparait (c'est le cas du revers), cet exemplaire ayant énormément pâli à la lumière.
Il s'enfile comme un pull et la partie bleue vient recouvrir le col de la chemise.




Le pantalon traditionnel du marin est à pont et non pas à braguette, le pont se fermant par quatre boutons en os alignés horizontalement.

Cet exemplaire, en toile épaisse, a appartenu à un engagé maritime de La Rochelle (matricule 384), c'est-à-dire à un marin de métier qui a fait la guerre dans la marine. Les cachets de réception sont illisibles, mais les calculs faits à partir du numéro matricule le datent d'avant 1914




Pour finir, une planche sur la manière d'installer les effets en cas d'inspection. Elle est tirée du "Manuel du marin Torpilleur" de la Marine nationale (première partie "l'électricité et ses applications) daté de 1913.

A côté, une casquette d'avant 1900, de la Marine, de guerre ou marchande, je l'ignore.

Bonjour,

Mon marin a désormais son sac.

Celui-ci a appartenu au matelot Lebloch, inscrit maritime à Vannes avant la guerre 14 - 18.

Cordialement

Verdun79

Bonsoir,

Voici une tenue de marin, vareuse à col ouvert, pantalon à pont, soit portée directement ou en survêtement sur la tenue traditionnelle bleu marine.




Cette image tirée d'un album vous montre des marins à l'exercice avec cette tenue portée en survêtement.




Reste à trouver un bachi

Bonne soirée

Bourru14

un bachi de marin du "Gueydon"pompom cousu et arraché qui tient d'origine avec une aiguille en laiton..

Le Gueydon croiseur cuirassé en service de 1903 à 1935






marquages:




Deux cols de marins de modéle différent un de 1912 et un autre daté 1917..





quelques bandes de bachi imprimées en usage durant la premiére guerre mondiale avec les deux ancres caractéristiques qui se font face :

Bonjour,

Pour poursuivre le sujet, la plaque d'identité d'un marin. Elle porte son nom, et son numéro de recrutement, ici le 68 972 à Toulon, et pas le millésime de sa classe comme pour les autres militaires. D'après mes calculs, il doit avoir été immatriculé aux environs de 1916 ou 1917.

Les lettres E.V signifient "engagé volontaire".

Cordialement

Verdun78

Bonjour à Tous
la tenue du marin français n'a guère évolué depuis la fin du 19ème siècle, la marine impériale du second empire en a été l'instgatrice.
En ce qui concerne la tenue de travail appelée aussi tenue de fatigue elle est restée quasiment la meme jusqu'à la seconde guerre mondiale.
Ci dessous un mannequin (actuellement au SHD de Vincennes) représentant un matelot de l'aviation embarquée du Commandant Teste en tenue de fatigue (bleu de drap sous la toile rousse) avec son grand et son petit sac. Il porte son bonnet n°2 qui ne comporte pas d'ancre et qui est bien souvent l'ancien n°1 défraichi.



Cordialement
astum

Bonjour,

Merci à tous ceux qui ont complété ce post avec leurs objets et leurs photos. C'est beau !

Voici un petit sac de marin. Il a appartenu au matelot Joseph Bodiguel et est daté 1915.

Cordialement

Verdun79




Voici un diplôme chiné en vide-greniers en novembre.

Il évoque la guerre du quartier-maître Marius, Augustin Milh, qui servait à bord du navire hôpital Bien-Hoa. Il a fait la campagne d'Orient.

Sur ce tableau de décorations, on trouve la commémorative 14-18, la médaille interalliée, les rubans de la Croix du combattant, de la médaille des blessés et de la médaille d'Orient.




Ci-dessous, le fascicule de mobilisation d'un jeune marin de la classe 1916. Originaire du Pas-de-Calais,il s'est embarqué sur un navire de commerce de Bordeaux, comme soutier.




Et voici le brevet torpilleur d'un marin, né à La Rochelle, mais vivant dans les Deux-Sèvres, brevet obtenu le 11 septembre 1913.



Le jeune torpilleur est entré en service sur le cuirassé Bouvet comme... maître d'hôtel. Et il a péri le 18 mars 1915, dans les Dardanelles, quand le Bouvet a sombré avec une grande partie de son équipage (680 morts, 70 survivants).

Bonjour à Tous
le batiment :



Le salut aux morts du Bouvet



Cordialement
Norbert

Bonjour,

Pour poursuivre le post, voici le livret de solde d'un jeune matelot, engagé volontaire dans les derniers jours de la guerre, en octobre 1918.

Cordialement

Verdun79




Et voici une bande de bachi, hélas incomplète, pour un marin du Colbert. Cette bande est d'un modèle ancien, puisque les ancres ne sont pas têtes bêches, après le nom du bâtiment, mais disposées de chaque côté du nom du navire.

Bonsoir à Tous
Dommage que le ruban de verdun79 soit incomplet car ce type, a été porté flottant de 1873 à 1891 et celui ci en particulier à partir de 1875 date de mise en service du cuirassé Colbert (1875 - 1909)
Cordialement
Norbert

Bonsoir,

Merci du renseignement, cher voisin astum !

Cordialement

Verdun79

Voilà un nouveau sac de marin, celui du matelot Chauvin, de Rochefort. Il possède la particularité d'être confectionné à partir de la réunion d'un petit sac et d'un grand sac ayant appartenu au même homme.




Le sac est doublement daté :
1913 pour le petit sac, 1910 pour le grand. Et on distingue le cachet rond à l'ancre de marine.

Bonjour à tous
Bravo voisin, belle rentrée !
En métropole, le petit sac servait surtout lors des permissions, le grand étant le plus souvent utilisé lors des changement d'affectation.
Cette réunion des deux sacs en un seul permettait une plus grande capacité lors d'un séjour outre mer entrainant la délivrance d'un casque colonial......


marin début xxème siècle (expo ASTUM)

Cordialement
Norbert

Bonjour,

Merci Astum, de ce complément d'information. Au passage, joli mannequin et très beau sac !

J'ai récupéré le pantalon à pont du matelot Chauvin, de Rochefort, dont je possédais le sac. Il est daté 1913 et possède les mêmes caractéristiques que celui de mon matelot rochelais.




J'ai également récupéré une chemise de travail du matelot Chauvin. Très épaisse, sans doute en toile de chanvre, elle ne comporte aucune poche, ni aucun parement à l'extrémité des manches, juste un bouton en os à l'ouverture du col et des petits trous de serrage au bas, près de la taille..
Elle n'est pas datée, seulement matriculée.






Et voici le traditionnel pull du marin, rayé bleu et blanc. Celui-ci n'est pas garanti d'époque. D'ailleurs, je ne sais pas ce qui fait la différence...




Je poursuis avec un pantalon en toile dont je suppose qu'il est de marine. Il comporte des boutons en os, et une poche à gousset à l'entrée de la poche droite.
Il possède également une patte de fermeture intérieure à deux boutonnières.




Voici le "cousin" du précédent, qui possède exactement les mêmes caractéristiques.




En voici un troisième, légèrement différent. La poche de gousset se trouve sous la ceinture, à droite, les boutons sont en corozo mais il ne possède la patte de toile d'attache intérieure à deux boutonnières.
De plus la toile employée est légèrement différente.




Une autre chemise récupérée récemment. Elle a appartenu à un marin de Brest. Elle est légèrement différente des premières de ce post par la forme du col, sans boutonnière et par le bas des manches, qui comporte des boutons en os.
Par contre, elle est datée de 1919.

Bonjour à Tous
Bonjour verdun79
La vareuse en tissu epais du matelot Chauvin me semble etre plutot une vareuse allemande, les trous ourlés du bas ainsi que celui sur la poitrine sont typiques. La vareuse de travail française est toujours boutonnée au bas des manches et l'encolure de forme chale se ferme par un bouton et une ganse et non une boutonnière. Quel matricule porte t elle ?
Cordialement
Norbert

Bonjour Astum,

Cette vareuse de marin ne ressemble en effet pas aux autres. Mais elle a bien été utilisé par le matelot Chauvin, puisque le seul marquage que je distingue est celui de son matricule, soit le 15 050.4 (marin de Rochefort).

Je vais essayer de voir à quoi ressemble une vareuse allemande de ce type.

Merci en tout cas, du renseignement.

Cordialement

Verdun79

Une boucle de ceinturon pour officier de marine.




Les papiers militaires d'un ancien fantassin, reconnu inapte à la marche pendant la guerre, et affecté durant le conflit comme manoeuvre à la direction de l'artillerie navale de Toulon.




Encore un col marin, mais il n'est ni daté, ni réceptionné, ni matriculé.




Voici un nouveau bachi, recouvert d'un couvre bachi en toile. Ce dernier comporte juste un trou pour laisser passer la base du pompon.

Comme pendant la WW1, le pompon n'était pas amovible, mais cousu, j'ai un petit doute sur l'époque de ce couvre bachi.



Ce nouveau bachi ne comporte plus de doublure et le matricule est imprimé directement sur le tissu de la coiffe (?????) (64 264 5, donc un matelot de Toulon).




Voilà un manteau de lieutenant de vaisseau, à col droit rabattu. L'étiquette nominative dans la poche a hélas été découpée.




Voici une couverture de la marine, mais j'ai des doutes sur l'époque.

Marquée "Hamacs", elle présente également des ancres de marine, un matricule (5 055), les initiales du fabricant (EdC), et un reste de marquage au pochoir illisible.

Dimensions : 2,03 m X 1,30 m.

Bonsoir à Tous
Belles trouvailles verdun79 !
Petites précisions
la boucle est une demi boucle d'officier d'infanterie de marine
Le manteau une redingote
le col est confectionné à partir d'une ancienne chemise de marin découpée, cette dernière devenant obsolète à partir de 1911
Pour la coiffe blance du bonnet j'ai comme toi un doute d'autant plus qu'à l'époque le tissu employé était plutot le calicot

Décidemment tu rentres beaucoup de belles pièces, tout ça dans le 79 ?
Cordialement
Norbert

Bonjour,

Merci à toi Norbert, pour ces nouvelles informations.

Les trouvailles viennent plutôt du net, pour les dernières, exceptées la demi-plaque et la couverture qui ont été effectivenet dénichées en Deux-Sèvres.

Cordialement.

Verdun79

Voici une photo de marins devant un canon de gros calibre et un livret militaire

Bonsoir à Tous
Pour alimenter un peu la rubrique "marine"
Issu du corps des armuriers de la marine (eux mêmes provenant de l'artillerie de marine), notre homme en 1916 se voit attribuer la meme tenue que les officiers des équipages, seule différence , la patte de parement est écarlate et non bleu foncé
Ci dessous deux tenues d'un OACAM de 3ème classe

1/ en tenue de sortie



2/ en tenue de cérémonie en armes



Compte tenu de la petite taille de cette redingote, les mains dépassant trop n'ont pas été mises en place.
Cordialement
Norbert

Bonsoir,

Une photo d'un maître fusilier, datée du 30 octobre 1915.

Bonjour,

Quelques rentrée "marine" de ces derniers mois :

Voici un nouveau sac de marin ayant appartenu à Jean Minguy, un Breton immatriculé au Conquet. Ce sac a la particularité de porter un cachet de réception identique à ceux de l'armée de terre. Il est difficile à déchiffrer, mais la date pourrait être 1914 ou 1915.




Le sac suivant est très délavé et les inscriptions sont difficiles à lire.

Il a appartenu au matelot Rousseau, immatriculé dans l'île de Ré. La date de réception est quasi indéchiffrable (1892 ? 1902 ?). La numérotation pour l'immatriculation, elle, est celle qui a eu cours à partir de 1900.




Le sac suivant est de très grande taille : il fait quasiment la taille d'un grand et d'un petit sac réuni.
Il a appartenu au matelot Despoux, de Saint-Malo, mais ne porte aucun marquage visible ni le numéro d'immatriculation du marin. L'autre face porte un grand carré qui semble recouvrir un dessin en bleu.

Ces grands sacs étaient-ils destinés aux marins qui partaient outremer et touchaient un casque colonial ?




Voici le livret de solde d'un marin breton, François Le Noach, de Concarneau.

Il a été affecté à la défense fixe de Toulon en 1914 et 1915, servant entre autres sur le Goliath-Shamrock". En 1916, il a navigué sur le Vinh-Long, puis est allé à Salonique (où il a touché un casque colonial et une ceinture de flanelle à titre gratuit). Il a ensuite servi sur le cuirassé "Jauréguiberry" en 1917, avant de finir la guerre sur un patrouiller (patrouilles de Gascogne et du Portugal) (1918-1919).




Ce casque en liège, modèle 1886, je crois, a été affecté à un marin ou un soldat de l'infanterie de marine, puisque Gaston Camus, son propriétaire avait un numéro d'immatriculation de marin, à Lorient. A noter qu'il n'y a aucune trace de la présence d'un insigne (ancre ou grenade) sur ce casque.



Le marin a peint son numéro d'immatriculation à l'intérieur du casque, soit 21094.3 (Lorient).

Bonsoir,

Est-il possible d'avoir des informations sur les différents types de chaussures utilisées par les marins (travail, sortie...)

Merci.

Bonsoir,

Afin de compléter ce post très intéressant, voici quelques photos d'effets provenant d'une même personne, (la bande de bachi ancien modèle est également de la même source, mais elle n'était pas monté dessus, ce que j'ai fais). Il s'agit d'un quartier maitre inscrit maritime à Martigues( d’où les deux lettres "MT" devant son matricule). un des bachis est neuf, réceptionné en 1914. On peux également remarquer que les autres on eu leur pompon rajouté.Je sais que ce quartier maitre a servi sur le Suffren et le Pothuau, je n'ai malheureusement pas pu récupérer la suite.....mais c'est déjà bien  
@+ Emeric

Bonjour,

Il y a longtemps que je n'avais pas complété ce post sur les marins. Je m'y attaque.

Voici tout d'abord un brevet d'électricien délivré en mars 1914. Le marin a dû participer à la guerre...




Le marin à qui a été décerné ce diplôme a réussi l'examen de quartier maître mécanicien. Le diplôme date de mars 1897.




Les cartes de visite d'un officier des équipages de la flotte décoré de la Légion d'honneur en 1921.




Un sifflet de bosco.




Un cadre souvenir d'un marin, qui est passé par l'école des mécaniciens, comme l'indique sa bande de bachi. J'ai aussi récupéré une pipe lui appartenant.




Un ceinturon d'officier de marine, qui n'a plus sa bélière.




Et voilà la bélière !




Un petit sac de marin sans aucun marquage.




Un autre petit sac, ayant appartenu au matelot Chapron, inscrit maritime à Nantes. Il est daté de 1890.




Un nouveau grand sac ayant appartenu au matelot Viel, immatriculé à Cherbourg et bien daté de 1917.





Un pantalon à pont, ayant appartenu à un marin immatriculé à Lorient.




Une nouvelle chemise de marin, du modèle qui se resserre à la taille. Elle a appartenu à un marin immatriculé à Cherbourg et est datée de 1913.






Un col marin ayant appartenu à un marin immatriculé à Lorient.





Encore un col marin, ayant appartenu à un marin immatriculé à Nantes.




La bande de bachi du "Duguay-Trouin".




Le livret de solde du matelot François Bré, immatriculé à Paimpol.




Le livret de solde et les certificats de bonne conduite du matelot Louis Bonnet, originaire des Deux-Sèvres.
Chaque bateau ou service délivrait un certificat de bonne conduite.




Le livret de solde, une photo, une proposition de convalescence datée de 1918, du premier maître Jean Le Goff, de Lorient. Il a été décoré de la médaille militaire en 1916.

Ses certificats de conduite (un par bateau).





Un peu en marge du sujet, des livrets de marins ayant fait la guerre de 1870 !




Voici deux quarts de marins.
Le premier a appartenu à un matelot immatriculé à Rochefort. L'ancre de marine est présente sur le fond du quart.
Le second a appartenu à un marin de Lorient.
Ces quarts sont plus grands que ceux des fantassins et possèdent une poignée ouverte.







Un cahier de cours ayant appartenu au quartier-maître Eugène Verrier et rédigé en 1914.





Une lettre signée de l'amiral Amet, qui termina la guerre comme chef des forces navales en Orient et aux Dardanelles.
Je n'ai pas réussi à savoir à quoi se rapportait l'affaire évoquée.





Un grand sac sur lequel le marin a peint un joli trois-mâts. Dommage, la peinture est très abimée.




Voici une nouvelle redingote, mais d'officier marinier. Elle appartenait à un maître principal. Le tissu est moins fin que pour la redingote d'officier.






Un ruban de bachi en mauvais état, du 5e Dépôt des équipages de la flotte à Toulon.




Cette douille de 65 mm datée 1910 a dû servir de porte cierge ou de décor au 4e Dépôt des Equipages de la flotte à Rochefort. Elle était visiblement accrochée à un mur.








Un opuscule de 1917 faisant le point sur l'aide apportée aux marins entre 1915 et 1917 par l'association "L'œuvre du souvenir de la France à ses marins".




Un clairon A. Lecomte, daté de 1910 et qui a visiblement été attribué à un musicien de la Marine, si l'on en croit les marquages.

Bonsoir,

Je viens de rencontrer ce bachi, dont j'aimerais savoir que signifie le sigle "TM". Est-ce qu'on pourrait déterminer le numéro de matricule comme le numéro d'un marin français d'avant la fin de la 1e GM ou pas?



Il me semble que ce bachi a deux matricules différents. Le matricule en noir est-ce un matricule français?

Merci à vous pour vos commentaires.

Bonne continuation,
Saint-Martin