L'artillerie française en 1914
A la veille de la Grande Guerre, l’organisation de l’artillerie française est fixée par la loi du 24 juillet 1909 et se compose comme suit :
- 62 régiments d’artillerie de campagne, dont 41 divisionnaires à trois groupes (36 pièces de 75mm), 20 de corps d’armée à quatre groupes (48 pièces de 75mm) et un régiment d’école, le 32ème.
- 2 régiments d’artillerie de montagne.
- 11 régiments d’artillerie à pied (réduits à 9 le 15 avril 1914).
- 7 groupes d’artillerie d’Afrique, autonomes (portés à 10 le 15 avril 1914).
- 10 groupes d’artillerie à cheval de division de cavalerie (rattachés à un régiment d’artillerie de campagne).
La loi du 15 avril 1914 donne naissance à cinq régiments d’artillerie lourde (dont 2 formés à partir des régiments d’artillerie à pied dissous).
Ces unités se répartissent comme suit sur le territoire métropolitain et colonial :
Artillerie de campagne
L’artillerie de Montagne
L’artillerie à pied
L’artillerie d’Afrique ( groupes )
L’artillerie à cheval ( groupes )
Artillerie lourde
D’emblée, on remarque rapidement l’énorme prédominance de l’artillerie de campagne, très moderne, dans l’armée française.
Cette prédominance tient en grande partie de la conception même de la bataille, faite de guerre de mouvement, pour laquelle le canon de 75mm est parfaitement adapté.
Les autres branches ont chacune des fonctions bien définies :
- L’artillerie de montagne est destinée à soutenir l’infanterie en milieu montagneux, en lui offrant un appuie feu.
- L’artillerie à pied sert dans les forts et places. C’est une artillerie très technicienne, destinée à interdire l’approche des ouvrages fortifiés et soutenir l’infanterie des places ;
- L’artillerie d’Afrique, organisée en groupes autonomes pour plus de flexibilité dans son emploi, et qui apporte toujours une très grande supériorité aux troupes françaises face à des ennemis le plus souvent dépourvus de pièces d’artillerie.
- L’artillerie à cheval est composée de groupes rattachés aux divisions de cavalerie. L’ensemble du personnel est monté pour suivre la cadence imposée par la cavalerie et soutenir celle-ci dans ses missions.
- L’artillerie lourde, encore embryonnaire et 1914 est le parent pauvre de cette arme. L’apparition du 75 ayant été vue comme la panacée universelle et l’arme absolue, la direction de l’artillerie a longtemps freiné l’apparition de pièces modernes, pièces dont l’absence se fera cruellement sentir dès les premiers mois de la guerre, le 75 montrant ses limites face aux tranchées et aux retranchements ennemis. Avant 1914, les matériels lourds sont simplement ventilés dans les régiments d’artillerie de campagne.
L’artillerie française ne dispose alors, comme matériel moderne, que du 155C TR modèle 1904 dit
Rimailho, du nom de son concepteur. C’est une excellente pièce d’artillerie lourde à tir rapide, malheureusement trop rare.
En voici un, avant 1914, servi par des hommes du 20ème régiment d’artillerie de Poitiers :
Petite mise au point :1.
Troupe. Se compose de canonniers à pied ou à cheval, avec ou sans voitures, celles-ci étant attelés ou en batterie.
Pièce. Se compose en général d’un canon et d’un caisson.
Le caisson est dit
en batterie lorsque, l’arrière-train reposant sur les roues et les butées, la flèche est abattue du côté du but.
Le canon est dit
en batterie lorsque, la bêche reposant à terre, la volée est dirigée vers le but à battre.
Organisation de l’artillerie.1.
A l’intérieur, les principales attributions de l’artillerie sont les suivantes :
1° instruction et organisation des troupes de l’artillerie ;
2° fabrication des armes, des munitions et du matériel roulant de l’armée, à l’exception du matériel roulant du service du génie et du matériel technique des boulangeries de campagne (fours roulants et chariots fournils) ;
3° entretien du matériel et des munitions de guerre ;
4° construction et entretien des établissements spéciaux de l’artillerie et des magasins à poudre, dans les conditions d’attribution fixées pour l’arme ;
5° études qui se rattachent à l’organisation de la défense des places et des côtes (concurremment avec le génie).
2.
Aux armées, l’artillerie est chargée :
1° du service général des bouches à feu, de l’établissement et de la construction de toutes les batteries, et, concurremment avec le génie, des reconnaissances qui se rattachent à l’attaque et à la défense des places ;
2° de l’approvisionnement de l’armée en armes et en munitions de guerre, et des réparations du matériel de l’artillerie et des équipages militaires.
Rôle des différentes batteries :-
Batteries à pied : les batteries à pied sont destinées au service des bouches à feu dans la guerre de siège, la défense des places et celle des côtes ; les officiers seuls sont montés.
-
Batteries montées : les batteries montées comprennent des servants à pied pour le service des bouches à feu et des conducteurs chargés d’atteler les voitures. La possibilité qu’elles ont de faire monter les servants sur les coffres leur permet de se déplacer en employant l’allure du trot.
-
Batteries à cheval : dans ces batteries, les hommes destinés au service de la bouche à feu sont montés sur des chevaux de selle. Elles sont plus mobiles que les batteries montées et peuvent accompagner la cavalerie en toutes circonstances.
-
Batteries de montagne : les batteries de montagne sont armées de matériels pouvant être portés à dos de mulets. Elles comprennent des servants pour le service des pièces et des conducteurs pour la conduite des mulets. Ces batteries sont employées dans la guerre en pays de montagne ou dépourvus de route.
-
Sections d’ouvriers : les sections d’ouvriers sont chargées, dans les établissements d’artillerie désignés par le ministre de l’entretien et des menues réparations du matériel de l’arme, du service des munitions, de la conduite des voitures automobiles, etc.
-
Compagnies d’ouvriers : les compagnies d’ouvriers sont chargées, indépendamment du service de l’entretien et de la réparation du matériel, du service des voies ferrées de l’artillerie dans les places fortes.
-
Etat-major particulier de l’artillerie : l’état-major particulier de l’artillerie comprend un personnel de direction, formé par les officiers, et un personnel d’exécution composé des officiers d’administration du service de l’artillerie, des officiers d’administration contrôleurs d’armes, des ouvriers d’état et des gardiens de batterie.
Août 1914, l’artillerie française sur le pied de guerre.
Lors de la déclaration de guerre, l’artillerie française s’organise comme suit :
L’organisation de la batterie à cheval de 75mm ne diffère de celle de la batterie montée que sur ces points :
- La 8ème pièce attelle en plus un caisson à munition pour armes portatives et, dans la 2ème batterie de chaque groupe seulement, un chariot à pétard. La 9ème pièce attelle le chariot-fourragère et deux fourgons à vivres.
La batterie de tir est placée sous les ordres du plus ancien lieutenant de l’armée active.
Avant 1914, les batteries lourdes sont rattachées aux RAC et organisées comme suit pour celles équipées de 155 C TR :
Les différents états-majors :
Le matériel de l’artillerie de campagne française en 1914.
I.) L’armement individuel.L’armement des troupes d’artillerie comprend :
- Un
mousqueton et un
sabre-baïonnette pour les hommes non montés.
- Un
revolver et un
sabre pour les hommes montés.
En campagne, les conducteurs n’emportent que le revolver.L’équipement en arme s’accompagne des classiques accessoires d’entretien :
A) Le mousqueton modèle 1892 :
B) Le revolver modèle 1873 ou 1874 :
C) Le revolver modèle 1892 :
D) Le sabre de cavalerie légère modèle 1822 modifié 1882 :
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II) Le harnachement de l’artillerie.Il faut différencier pour les chevaux d’artillerie le harnachement du cheval de selle et le harnachement du cheval de trait.
A) Les garnitures de tête :
B) Selle et sellette :
Chaque paire de sacoche est accompagnée de 5 courroies de paquetage.
1 courroie de pommeau.
2 courroies d’intérieur de sacoches.
2 courroies de charge.
Ces courroies servent à fixer les sacoches soit sur une selle, soit sur une sellette de sous-verge, et à arrimer après les sacoches différents effets.
C) Harnais d’attelage monté.
D) Les chevaux harnachés :
- Le cheval sous-verge de derrière
- Le cheval porteur de devant
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III.) Bouches à feu, caissons et voitures diverses.A) Le canon de 75mm modèle 1897 :
B) Voiture-caisson de 75, modèle 1897 :
C) Caisson de 90 transformé pour munitions du canon de 75 :
D) Caisson de parc de 75 modèle 1910 :
E) Chariot de batterie pour matériel de 75 (Modèle 1833) :
F) Forge modèle 1876 :
G) Pompe portative de batterie :
H) Appareil microtéléphonique modèle 1908 :
I) Fourgon modèle 1897 :
J) Chariot-fourragère modèle 1900 :
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IV.) L’équipement individuel (uniforme, équipement…)En campagne, les hommes sont équipés et armés comme suit :
Armement :
Tenue et équipements :
Distinction entre l’équipement d’un homme monté et d’un homme non monté :
Ces différences sont ici bien visibles sur ces deux artilleurs du 20ème RAC à la mobilisation de 14 :
Quelques détails sur la tenue de campagne :
- Port du manteau ou de la capote :
Dans l’artillerie, ils ne sont portés que lorsque la température l’exige, et toujours par-dessus la veste.
Ces effets doivent être boutonnés en permanence, sauf la fente postérieure du manteau lorsque l’homme est à cheval.
Pour le service à vélo, les vélocipédistes portent le collet manteau, mais sont autorisés à ne pas le boutonner.
- Transport des havresacs :
Dans l’artillerie de campagne, le havresac n’est jamais porté à dos d’homme.
Dans l’artillerie à pied et dans l’artillerie de montagne, lorsque la chose est possible, certains des hommes qui normalement doivent porter le havresac, reçoivent l’ordre de déposer celui-ci dans les voitures qui accompagnent l’unité, ou sur les mulets de bât.
Les effets de campagne pour les animaux :
En campagne les effets suivants sont emportés pour chaque animal ;
- Pour le
cheval :
1 harnachement (de selle ou d’attelage)
1 couverture
1 surfaix de couverture
1 musette-mangeoire
1 ferrure complète (4 fers et 40 clous)
42 crampons à glace.
- Pour le
mulet :
1 harnachement (de bât ou d’attelage)
1 couverture
1 surfaix de couverture
1 musette-mangeoire
1 ferrure complète (4 fers et 40 clous)
32 crampons à glace.
Confection des paquetages de campagne
A) Homme monté pourvu d’un cheval de selle.1° garnir le sac d’homme monté.Préparer la
paire de brodequins. A cet effet, introduire dans l’un d’eux le
morceau de savon et la
trousse garnie dans laquelle on place les
lacets de rechange et la
clef à crampons ; dans l’autre, les
effets de petite monture (brosses et boîte à graisse), des chiffons pour le nettoyage des armes et, le cas échéant, le
nécessaire d’armes que l’homme a en consigne. Rabattre ensuite les quartiers sur les semelles, disposer les deux brodequins les dessus l’un contre l’autre, les talons opposés, et les introduire dans le petit compartiment du sac.
Rouler ensuite le
bourgeron et le
pantalon de treillis de manière à faire un rouleau d’une longueur de 25 centimètres environ.
Rouler de même le
mouchoir et le
caleçon dans la
chemise de manière à former un second rouleau de même longueur.
Le sac étant tenu verticalement, la palette ouverte et rabattue du côté opposé à l’homme, introduire ces deux rouleaux côte à côte dans le grand compartiment, en les plaçant verticalement. Puis engager le
bonnet de police entre l’une des parois et les deux rouleaux.
Placer à plat au-dessus des deux rouleaux la
serviette pliée aux dimensions du grand compartiment, et achever de remplir celui-ci avec le sac à avoine roulé à la longueur convenable, si ce sac est sans emploi.
Mettre le
livret individuel dans la poche de la palette et boutonner cette poche.
Rabattre les bords libres des flancs du sac sur le chargement, puis fermer le sac en rabattant la palette et en bouclant ses deux contresanglons.
2° garnir les sacoches.Les sacoches ne doivent être garnies qu’après avoir été fixées sur la selle.
-
La sacoche gauche.L’homme place en principe dans la sacoche gauche les effets dont il ne fait pas immédiatement usage à son arrivé au cantonnement.
Il les dispose dans l’ordre suivant :
Au fond de la sacoche, contre le chapelet, placer les deux
sachets de pain de guerre garnis ; à côté, introduire la
corde à fourrage sommairement roulée.
Au-dessus, disposer le
surfaix de couverture, et, le cas échéant, les
vivres individuels de réserve avec, pour les chefs de pièce, le
couteau à ouvrir les boîtes de conserve.
Sur le tout, placer la
gamelle individuelle, le couvercle en dessus, après y avoir introduit le pain destiné au repas du soir.
-
La sacoche droite.L’homme place en principe dans la sacoche droite les effets dont il peut avoir besoin en route ou dont il fait immédiatement usage à son arrivé au cantonnement.
Il les dispose dans l’ordre suivant :
Au fond de la sacoche, placer la
musette de pansage renfermant l’
étrille et la
brosse en soie appliquées l’une sur l’autre, le
torchon-serviette, les
brides et sous-pieds d’éperons de rechange et pour les sous-officiers les
ciseaux de pansage.
Au dessus, introduire successivement la
longe en chaîne, la
musette-mangeoire et l’
éponge.
Charges complémentaires éventuelles : La
cisaille se porte en avant sur la sacoche gauche ;
Le
seau en toile se porte à plat sur la sacoche droite ;
Pour les hommes montés isolés (agents de liaison, éclaireurs, plantons à cheval, vaguemestre…) le
sac à avoine est chargé de deux kilos d’avoine et porté en avant des sacoches.
Le chargement de la selle est complété par l’arrimage du manteau roulé derrière le troussequin à l’aide des deux courroies de manteau.
Le sabre n’est pas emmené en campagne.B) Homme monté ou non monté muni d’un havresac.1° garnir le havresac.Le havresac étant posé à plat sur une table et ouvert, y placer les effets dans l’ordre suivant :
A plat, sur le fond du havresac, de manière à former une sorte de matelas :
Le
mouchoir, plié en quatre ;
La
chemise, pliée de façon à couvrir complètement et également la surface intérieure du sac et placée le dos en dessus.
Contre le bas du sac :
Les
deux sachets à pain de guerre garnis, disposés ligature contre ligature ;
Le
caleçon, roulé de la largeur du sac, placé au-dessus du pain de guerre.
Contre le haut du sac :
Les
brodequins disposés les dessus l’un contre l’autre, les talons opposés, les quartiers rabattus sur les semelles, et renfermant, l’un : le
morceau de savon et la
trousse garnie dans laquelle on place les
lacets de rechange, et s’il y a lieu, la
clef à crampons et la
ficelle de nettoyage de l’arme ; l’autre : les
effets de petite monture (brosses et boîte à graisse), des
chiffons pour le nettoyage de l’arme et, le cas échéant, le
nécessaire d’armes que l’homme a en consigne.
Dans l’espace disponible :
Le
pantalon de treillis, roulé de la largeur du sac ;
Les courroies de manteau ou, pour les vélocipédistes, la courroie de sautoir ;
Pour les chefs de pièce, le
couteau à ouvrir les boîtes de conserves.
A plat, au-dessus du pantalon de treillis et du
caleçon, la
serviette pliée aux dimensions convenables, et, au-dessus des brodequins, le
bonnet de police.
Fermer ensuite le compartiment intérieur du sac en bouclant les courroies et en nouant les lanières.
Puis, sur ce sac ainsi fermé, étendre, en le plaçant le plus haut possible, le
bourgeron-blouse plié en carré d’une dimension un peu inférieure à celle de la palette.
Dans la poche de la palette, introduire :
Le
livret individuel ;
Les
brides et sous-pieds d’éperons de rechange (hommes montés seulement) ;
La
cravate (vélocipédistes seulement).
Une fois fermé, placer le sac debout et fixer au sommet la capote ou le manteau roulé et à l’aplomb au milieu, la gamelle individuelle.
C’est ainsi équipés que les régiments d’artillerie français entrent en campagne.
Si l’emploi de l’artillerie va être profondément modifié au cours de la guerre, et évolue rapidement, l’uniforme et l’équipement, lui, reste relativement homogène jusqu’à la généralisation du bleu horizon, le drap nouveau étant en priorité affecté aux troupes de premières lignes.
Toutefois, on rencontre des artilleurs en tenues bleues avec le képi bleu horizon :
A l'exclusion du 75 modèle 1897, du 155 C TR 1904 et du 65 TR 1905, les matériels de l'artillerie sont tous dépassés voire obsolètes.
Cette situation est particulièrement inquiétante dans le domaine de l'artillerie lourde, ce qui place la France très loin derrière l'Allemagne.
Le canon de campagne unique est le canon de 75mm modèle 1897, une excellente pièce mais qui a cependant des limites contre les objectifs protégés.
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1792.htmLe canon de 65mm TR de montagne modèle 1905:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page3005.htmLe seul canon d'artillerie lourde moderne est le 155C TR modèle 1904 dit Rimailho:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1339.htmOn rencontre ensuite pêle-mêle des matériels anciens et le plus souvent dépassés techniquement quoiqu'ils gardent une réelle puissance de feu:
Le canon de 80mm de montagne modèle 1877:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page833.htmLe canon de 90mm modèle 1880 dit de Bange:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page852.htmLe canon de 95mm modèle 1888 dit Lahitolle:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page846.htmLe canon de 120 L de Bange:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page872.htmL'obusier de 120 C modèle 1890 Baquet:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1627.htmLe canon de 155 L modèle 1877 de Bange:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page863.htmLes obusiers de 155 C modèle 1890 Baquet et 1891 de Bange:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1959.htmLe mortier de 220 modèle 1881/91:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page875.htmLes mortiers de 270 modèle 1884 et 1889:
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page895.htmEt une petite série de photographie de ma collection personnelle concernant l'artillerie en 1914:
Deux équipes de pièce autour de leur 75 au début de la guerre:
(ps: les molletières sont réglementaires dans l'artillerie dès avant 1914)
Des hommes du 20ème RAC avec leur 75:
Des artilleurs à pied du 4ème RAP avant 1914 (il fait partie des RAP dissous en avril 14) avec leur 90mm:
Grâce à Laurent, je peux vous présenter une veste d'artilleur de 1914:
C'est une veste courte, mais plus longue que le ras-le-cul tout de même, fermée par 9 boutons et qui possède deux fentes d'aisances sur les côtés. Elle ne possède aucune patte de ceinturon.
Merci à Laurent pour son aide,
amicalement,
Romain