Bonjour,
pour faire suite aux différents article de DIGO et a sa demande , voici une petite ébauche sur les Lancier Français en 1870.
bonne lecture.
cordialement
LES RÉGIMENTS DE LANCIER EN 1870
Même s'il y a toujours eu des cavaliers combattant armés d'une lance, les lanciers au sens moderne du terme sont originaires de Pologne, au XVIIIe siècle.
Les lanciers polonais prouvèrent leur efficacité au service de la Grande Armée de Napoléon Ier. Leur plus grand titre de gloire reste la Bataille de Somosierra en 1808.
Le 18 juin 1811, l'Empereur ordonne la création de 9 régiments de Lanciers de la Ligne. Pour constituer ces unités, les 1er, 3ème, 8ème, 9ème, 10ème et 29ème régiments de dragons sont transformés en chevau-légers lanciers. Pour les trois autres régiments, deux sont issus d'unités du contingent polonais (Lanciers de la Vistule) et du 30ème régiment de chasseurs à cheval.
La France avait dissous ses régiments de lanciers en 1872 et confia, peu à peu, à partir de 1889, la lance aux autres subdivisions de sa cavalerie, dragons, chasseurs et hussards.
Organisés en 1831, il existe neuf régiments de lanciers (dont un de la garde) sous le Second Empire
Entre le début de l'Empire et la réforme de 1868, l'uniforme des lanciers est celui du règlement de 1837.
Le 1er Lanciers fait la campagne d'Italie et charge à Solférino. En 1870, il est à la bataille de Sedan. En 1871 il est supprimé et transformé en 14e régiment de dragons.
Le 2e Lancier est affecté au 1er Corps d'armée de l'armée du Rhin. Il est engagé à Froeschwiller et perd son colonel durant la bataille. Il est ensuite engagé à Sedan. En 1871 il est dissous, ses cadres servant à constituer le 10e régiment de hussards.[/size]
Le 3e Lanciers est au 2e Corps d'armée de l'armée du Rhin. Il participe aux batailles de Rezonville et de Saint Privat. En 1871 il est dissous et ses cadres servent à créer le 15e régiment de dragons.
Cavalier du 3ème Lancier en petite tenue.
Historique du 3ème Lancier :
Le 3e Lanciers est créé en 1831. Sous l'Empire, il reçoit ses aigles le 10/5/1852. Durant cette période, il ne quitte pas les garnisons de province et ne participe à aucune campagne active.
La guerre de 1870 surprend le régiment en garnison à Luneville et il a trois heures pour se préparer au départ et rejoint Sarreguemine sans voitures, sans forges de campagne, sans cantines à vivre, ni tentes pour les officiers. Attaché d'abord au 5e corps d'armée du général de Failly, il est, début août, attaché à la brigade mixte du général Lapasset et rejoint le 2e corps d'armée à Metz.
Le 16 aout il est engagé à Rezonville.
Le régiment n'est pas engagé à Saint Privat, ni lors du siège de Metz. Il capitule avec la place le 28 octobre.
En 1871 il est dissous et ses cadres servent à créer le 15e régiment de dragons.
Le 4e Lanciers fait la campagne d'Italie en 1859. En 1870 il est à l'armée de Chalons et combat à Sedan. En 1871, il est dissous et transformé en 16e régiment de dragons.
Le 5e Lanciers est à l'armée de Chalons et combat à Buzancy, Beaumont, Mouzon et Bazeilles. Il disparait en 1871 pour former le 17e régiment de Dragons.
Le 6e Lanciers est à l'armée du Rhin et combat à Froeschwiller, puis à Sedan. En 1871, il est transformé en 18e régiment de dragons
Le 7e Lanciers est en 1870 à l'armée de Chalons et combat à Mouzon et à Sedan. En 1871, il est transformé en 14e régiment de chasseurs.
Le 8e Lanciers est à l'armée de Chalons et combat à Beaumont et Sedan. En 1871, il est transformé en 19e régiment de dragons.
Description de la shapska ( ou czapska)
- Bombe en cuir verni d’un seul morceau assemblée sur le devant par une couture à bord jointifs et à grands point surjetés.
- pavillon en carton, de 14 feuilles de papier vergé rendu imperméable, se compose de 4 pièces taillées en trapèze. Le pavillon est surmonté d’une « impériale » carrée de 225 mm de coté en carton de 16 feuilles.
- Visière en cuir verni, bordée d’un encadrement en cuivre de 10mm.
- Plaque en cuivre jaune de forme demi elliptique, au centre une demi ellipse portant en relief le numéro du régiment et d’ou s’échappent des rayons divergents qui couvre toute la plaque, dont les bords sont dentelés par l’extrémité de ces rayons. Elle est fixée par deux pontets en cuivre à la bombe
- Chaînette en cuivre , en forme de gourmette d’une longueur de 460mm, elle est montée sur une garniture en drap garance d’une longueur de 310mm. Cette chaînette est fixée au bout par un crochet d’une tête de lion échevelé en cuivre.
- A chaque angle du pavillon est une encoignure en hêtre dans laquelle est rivé un tube en cuivre, un coin en cuivre s’adapte sur chaque angle saillant, celui de droite portant un crochet pour la chaînette .et celui de derrière un anneau.
- La coiffe intérieur est en basane dentelée par derrière à 5 dents et unie par devant.
- Pompon demi sphérique en chardon de laine.
- Bleu foncé pour le 1er escadron
- Cramoisi pour le 2ème
- Vert foncé pour le 3ème
- Bleu de ciel pour le 4ème
- Jonquille pour le 5ème
- Tricolore pour le petit état major
- Mi écarlate au centre et bleu foncé en dehors pour le peloton hors rang.
buste de trompette majors du régiment de la Garde Impériale.
- Aigrette en crin écarlate, avec a la base un « coquillage « de laine à la couleur de l’escadron
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