1er jour de l’offensive de printemps, 21 Mars 1918

Bonjour,

IWM (Q 88060); « Prisonnier blessé britannique soigné par des infirmiers allemands. C'est un soldat du Corps des mitrailleuses et l'autre soldat britannique est du Hampshire Regiment. Photographie prise le premier jour de l'offensive de printemps, le 21 mars 1918. " (photographe officiel allemand).

Aujourd'hui marque le 106e anniversaire de "l'opération Michael", la première phase de l'offensive de printemps allemande. Entre ce jour et le 5 avril 1918, l'ancien champ de bataille de la Somme de 1916 serait envahi. En ce premier jour, les Britanniques perdraient 7 512 morts et 10 000 blessés, et beaucoup plus des deux côtés à venir.

Amicalement

Bonjour Kougar.

La grande surprise pour les Alliés!...pris au dépourvu à la jonction des fronts britanniques et français qui craque..

Bonne journée.

JP(quaren'tro)

Salut les amis,

La photo d'origine avec son positionnement géographique prés de Ham 80 :



A+

Charles

Bonjour,

Coté humain :

L'homme de gauche (1ère photo) a visiblement une taille de casque trop grande pour lui, tandis que celui qui est au centre a un casque trop petit pour lui. C'est souvent le cas.


Coté stratégie :

- Le 21 mars 1918 marque la fin de la guerre de position et la reprise de la guerre de mouvement. Et pas seulement pour cette offensive Michael. A partir de cette date, plus aucun front ne sera figé et tous les front bougeront sans cesse jusqu'au 11 novembre.

Une question simple : Comment expliquer celà ? Des généraux et historiens disent (à la télé) : "Grace aux chars et les techniques d'infiltration" : Non pour les tanks mais oui pour les stosstrupp.

-J'ai mon explication perso, mais elle ne marche que pour l'opération Michael :

Sur le front ouest, les lignes son restées figées jusqu'au replis Alberich du début 1917, les Allemands se sont repliés jusqu'à Saint-Quentin. Les Alliés n'avaient donc plus de structures défensives importantes comme celles creusées depuis la fin de 1914. Et qu'ils ont consolidées pendant 3 années.

C'est ça qui a permis aux Allemands (qui ont reconstitué leurs forces entre temps) de pénétrer facilement les lignes alliées et de poursuivre en profondeur jusqu'à Villers-Bretonneux près d'Amiens, en seulement quelques semaines : On est là vraiment dans une guerre de mouvement, en opposition à une guerre de tranchées (de 1914 à 1917) où les gains en terrain conquis sont quasi nul, quelques kilomètres tout au plus en 6 à10 mois de tentatives (Somme Verdun, Chemin des Dames, Arras).