Bonjour à tous, une photo carte réalisée dans le nord de la France en été 1917. Ces canadiens appartiennent au 2nd Battalion(Eastern Ontario Regiment) de la
1st Division. Les tireurs Lewis font partie de ce cliché, on remarquera au moins deux soldats qui ne portent pas les cartouchières pattern 08, au profit des porte
chargeurs de ces mitrailleuses, bien qu'ils ne sont pas portés ici. La qualité de ce cliché permet de bien visualiser le port des titres d'épaules en "fer à cheval",
également les collars" au numéro 2 superposé d'un C. Les patches du bataillon sont composés d'un rectangle rouge superposé d'un demi cercle vert.
L'utilité de la mitrailleuse au sein du bataillon. Parce que les mitrailleuses lourdes étaient regroupées sous le contrôle du commandant de brigade, le pilier du tir automatique du bataillon était le Lewis. Considérablement plus léger que le Vickers, diverses estimations plaçant son poids entre 25 1/2 et 28 livres (11,7 et 12,7 kg), il ne tirait pas à partir de bandes mais à partir d'un chargeur de 47 coups. L'une des raisons de sa plus grande portabilité était le fait qu'il était refroidi par air plutôt que par eau et qu'il était stabilisé par un bipied beaucoup plus léger que le trépied utilisé pour les armes plus lourdes. Exploité par un équipage de deux personnes (avec quatre pourvoyeurs pour transporter des munitions), dont l'un transportait des chargeurs supplémentaires, il ne pouvait être tiré que par courtes rafales, contrairement aux flots de balles qui sortaient du Vickers. Entre des mains bien entraînées, cependant, il pouvait maintenir presque la même cadence de tir. Il fallait toujours se méfier de la surchauffe, car le canon pouvait s'affaisser s'il devenait trop chaud et malléable, et pouvait même se fendre, rendant l'arme inutile. Il était cependant facile à entretenir et pouvait être démonté avec seulement le nez d'une balle comme outil, ce qui était très utile compte tenu de l'exposition du pistolet à la poussière, à la boue et à d'autres corps étrangers.
Comme toute autre technologie, le Lewis n'était utile que si ses utilisateurs étaient habiles, le fascicule
Notes on Lewis Guns and Machine Guns rappelait aux soldats que "la mobilité d'une arme dépend en grande partie de la mobilité de ses munitions" et que les artilleurs pourraient bien avoir besoin de transporter des équipes des unités d'infanterie qu'ils soutenaient. Une telle charge logistique était justifiée, du moins dans l'esprit des commandants, par les avantages d'une mitrailleuse. Il pouvait ouvrir un feu intense et concentré à tout moment, qu'il pouvait maintenir jusqu'à ce que les deux tiers de l'équipage de six hommes aient été tués ou blessés. Il offrait un maximum de tir tout en occupant une portion minimale de front, chaque rafale représentant 20 à 30 fusils.
(Source: Bill Rawling, Ministère de la Défense nationale/View of Technology in search of the role: the machine gun.)
Un exemple du deuxième modèle de badge pour le 2nd Eastern Ontario (identique à ceux visibles sur le cliché des "Lewis gunners"),
également un autre modèle de "collar" en arrière-plan.
Byng