Bonjour à tous, accompagnée d'une photo-carte d'artilleurs britanniques pausant dans le secteur de Vimy, je vous présente un petit
coffret artisanal, art de tranchée, effectué par le "gunner" C.W. Chiles, appartenant au Royal Field Artillery. Il a gravé sur le couvercle
"VIMY AUG 1917" (Vimy août 1917), revenu peut-être sur les lieux de son engagement, lors de l'offensive du 9 avril 1917.
Les formations d'artillerie divisionnaires du Corps canadien, totalisant huit brigades d'artillerie de campagne et deux groupes d'artillerie lourde,
étaient insuffisantes pour la tâche à accomplir et furent donc renforcées par des formations extérieures. Quatre groupes d'artillerie lourde,
neuf brigades d'artillerie de campagne, trois groupes d'artillerie divisionnaires et le complément d'artillerie de la 5e division britannique étaient
rattachés au Corps canadien. De plus, dix groupes d'artillerie lourde renforcant les flancs du I et XVII corps furent assignés à des tâches concer-
nant l'appui du corps canadien.
Les batteries d'artillerie du I Corps étaient particulièrement importantes parce qu'elles tenaient en vue les positions de canons allemands
derrière la crête de Vimy. Au total, les Britanniques mirent à la disposition du Corps canadien vingt-quatre groupes d'artillerie de brigade
composés de quatre cent quatre-vingts canons de campagne de 18 livres, de cent trente-huit obusiers de 4,5 pouces, de quatre-vingt-
seize mortiers de tranchée de 2 pouces, de vingt-quatre canons de 9,45 pouces. Des mortiers, soutenus par 245 canons de siège au
niveau du corps et des mortiers lourds. Cette puissance de feu a donné une densité d'un canon lourd tous les 20 mètres et un canon de
campagne chaque 10 mètres en façade du Corps canadien, représentant une augmentation moyenne considérable, y compris trois fois
les canons lourds, sur la répartition de l'artillerie lors de la bataille de la Somme un an plus tôt.
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