En effet, ces pauvres bougres ont vécu un cauchemar qui a duré 4 ans. Je me rappelle de mon grand-père, qui ne parlait quasiment jamais de la guerre et qui juste une fois nous a laché que passé ces 80 ans, il en rêvait encore toute les nuits.
Faut surtout s'imaginer que de nos jours, pour un pet mal tourné on va chercher un psy. De leurs temps à ces gens là, pas de psy et pas de compréhension non plus de la part des civils qui n'avaient pas vécu ces horreurs. Ce n'est pas étonnat alors qu'ils sont regrouppés en associations d'anciens combattants. Cela leur donnait au moins la possibilité d'en parler entre anciens combattant ou entre individus qui avaient vécu le même cauchemar. On ne parle jamais de ce que ces malheureux ont encore soufferts psychologiquement après, sans parler des grands traumatismes des blessés et mutilé de guerre. A l'époque, on a rien trouvé de mieux que de mettre au bagne les malheureux qui vaient mal tournés parce que pour eux, tuer un homme était devenu un fait divers. Je crois qu'on pourrait écrire un livre sur le sujet !
Je les ai encore connus les anciens... c'était pas jojo leurs histoires. Le monde se disant civilisé de l'époque n'avait pas de quoi être fière !!!!!!!
Michel