Le casque de cuirassier modèle 1874 de troupe et d'officiers
Au niveau de sa structure générale, le casque de cuirassier est quasiment identique au modèle porté par les dragons, à une différence près, pour les cuirassiers, on note la présence d'un marmouset sur le cimier.
Différents liens :- le casque de dragon :
https://lagrandeguerre.1fr1.net/t100859-le-casque-de-dragon-modele-1874-troupe-et-officiers- le couvre casque de cavalerie :
https://lagrandeguerre.1fr1.net/t127641-le-couvre-casque-de-cavalerie-de-gendarmerie-et-d-artillerie- les coiffes en tissu des cuirassiers :
https://lagrandeguerre.1fr1.net/t127791-les-coiffures-en-tissu-des-cuirassiersVoici le plan du post :I.) Description et documentation
II.) Photos d'époque
III.) Les casques
***III.A) Les casques de troupe
***III.B) Les casques d'officier
I.) Description générale du casque et documentationPost de FlofloCaractéristiques détaillées du casque de cuirassier 1874 : Le casque est composé : - d’une bombe
- d’une visière
- d’un couvre-nuque
- d’un bandeau en cuivre
- de deux jugulaires
- d’un cimier
- d’une crinière
- d’un porte-plumet
- d’une garniture intérieure.
La bombe : d’une seule pièce, en tôle d’acier fondue, est emboutie au balancié, plané au marteau et polie à la brosse. Elle est percée au sommet de quatre trous-ventouses (diamètre 15 mm), l’intérieur de la bombe est verni en noir au copal pour prévenir l’oxydation de l’acier.
Bombe poinçonné à l'arrière du fabriquant : «ALEXIS GODILLOT» ( le plus répandu )
La visière : également en tôle d’acier, est inclinée à 53 degrés au-dessous d’un plan horizontal passant par la jonction de la visière et de la bombe. Elle est bordée d’un cercle en cuivre de 16 mm de largeur posé à cheval sur ses bords et fixé aux extrémités par un rivet. Le dessous de la visière gainé de cuir.
Le couvre-nuque : aussi en tôle d’acier, se compose : d’une bande circulaire sur son plat, hauteur apparente, 24 mm, soudée sous le bord postérieur de la bande qu’elle prolonge, elle comporte trois clous en acier à tête demi-sphérique (diamètre 8 mm) rivés à l’intérieur; d’une deuxième bande concave, formant gorge, avec angles arrondis et soudés en dedans, au bas de la première. De même que la visière, le couvre-nuque est bordé d’une sertissure en cuivre de 16 mm de large, posée à cheval.
Le dessous du couvre-nuque est gainé de cuir, et ses bords sont pris dans la sertissure du cercle.
Le bandeau : en cuivre, estampé d’une grenade enflammée ceinturée de feuilles de lauriers est adhérent à la bombe. Sa base s’appuie sur la visière et ses extrémités sont rivées à la bombe dans la partie masquée par la rosace de la jugulaire.
Les jugulaires : chaque jugulaire est composée de 15 écailles en cuivre découpées alternativement de trois ou deux festons, qui vont en diminuant de largeur depuis celle du haut, qui a 35 mm, jusqu’à la dernière, qui n’a plus que 20 mm.
Ces écailles sont fixées par des crampons en fil de fer, aplatis sur une âme en cuir doublée d’une basane noire. La jugulaire de droite est garnie à son extrémité d’une petite plaque en cuivre rivée à laquelle est enchappée une boucle également en cuivre. A l’extrémité de celle de gauche existe une semblable plaque enchapant un D en cuivre garni d’un contre-sanglon en veau verni noir.
L’écaille supérieure de chaque jugulaire est recouverte d’une rosace mobile en cuivre, indépendante de la jugulaire. Elle est de forme circulaire (diamètre 42 mm) figurant quatre joncs en relief.
La bombe : elle est surmontée d’un cimier en cuivre composé de deux ailerons, d’un masque et d’un recouvrement.
Les ailerons, placés verticalement à une distance l’un de l’autre de 32 mm par devant et de 25 mm par derrière, ont la forme d’un triangle curviligne convexe à sa partie supérieure et qui se raccorde avec la bombe par sa base concave formant un rebord festonné.
Ce rebord est fixé à la bombe au moyen de deux vis en cuivre à tête ronde en goutte de suif qui sont arrêtées à l’intérieur du casque par des écrous carrés en cuivre.
Les ailerons sont ornés de palmettes et d’un filet à leur bord supérieur; le rebord est orné de feuilles d’eau, le tout estampé en relief.
Une plaque en tôle étamée réunit les bords supérieurs des ailerons dont elle fixe l’écartement.
Le masque servant de jonction antérieure aux deux ailerons au moyen d’une soudure, est estampé d’une tête de Méduse en relief. Le recouvrement, également estampé, représente la continuation de la chevelure de la tête de Méduse avec des serpents entrelacés (longueur 90 mm).
La crinière de crin : teinte en noir pour la troupe, en rouge écarlate pour les trompettes. Elle est montée sur une semelle en fort cuir de vache nourri, dans lesquels le crin est assemblé en fils de laiton étamé avec une pièce en basane collée à la colle forte sur l’assemblage ; l’espace resté vide entre les deux rangées de crin est rempli par une tresse qui part du sommet et suit la courbe de cimier jusqu’à sa jonction avec la bombe.
La crinière est fixée au cimier par deux vis en cuivre avec écrous.
Le porte-plumet : en cuivre estampé, hauteur 32 mm, formant douille, est fixé obliquement, de bas en haut, à la bombe, un peu en avant de la jugulaire de gauche, au moyen de deux tiges taraudées traversant la bombe.
La garniture intérieure se compose : d'un turban et d’une coiffe.
Le turban : il est en feutre, d’une seul morceau est fixé au moyen de deux contre-plaque de jugulaire, une dessoudée mais présente.
La coiffe : elle est en basane noire lustrée, taillée à dents de loup, garnies chacune d’un oeillet métallique.[/b]
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Post de bothrops atroxUne description officielle détaillée datant de 1879, qui permettra de confronter vos trouvailles aux textes réglementaires :
Les dimensions du plumet de troupe :
II.) Photos d'époquesPost de digoVoici une photo d'un peloton de cuirassier (source les cuirasses des cuirassiers de Louis Delperier et Bertrand Malvaux parue dans traditions N° 104-105) qui semble répondre à la question :
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Post de ABUELITOEn partage cette photo didactique intéressante de cinq tenues différentes portables par un cavalier de régiment de Cuirassier. Sur le 2ème homme à gauche je pense qu'il s'agit d'une tache photographique au niveau de la poitrine. (Source Ministère de la Défense - Site ECPA - Diffusion non commerciale)
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Post de les alpinsLe capitaine De talode du Grail (13e Cuirassiers) :
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Chef d'escadron du Plessis de Grénédan (9e Cuirassiers) :
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Un adjudant du 1er Cuirassiers :
III.) Les casquesIII.A) Les casques de troupePost de ...
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Post de kartmann74cuirassier modèle 1874 de sous-officier, du fabricant Siraudin et Hersant, jugulaires de troupe modifiées
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Post de CESABC
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Post de digo
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Post de ipcf92Voici un casque complet de trompette du 1er ou du 2è cuirassiers (Bombe nickelée). Une tentative de nickelage des casques avait eu lieu au 21è cuir. vers 1902/1903 mais sans suite. Fabricant : Helbronner - Taille 58
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Post de Leibgrenadier
III.B) Les casques d'officier Post de digoLe casque d’officier est semblable pour la forme. La bombe est en plaqué argent au 1/10°, ou plus tard nickelée. Les garnitures sont dorées au mercure au mat et brunies. Les jugulaires composées de 16 feuilles d’ornement, sont doublées de soie bleu foncé, la mentonnière en cuir verni, les coiffes, bien sur plus luxueuses, ont volontiers un encadrement gaufré et doré au petit fer . Elles comportent souvent en dorure les initiales du propriétaires. Le pompon olive est en cordonnet d’argent de 1mm et demi de large, 3 pour les officiers supérieurs. Le plumet écarlate de 12 c de hauteur apparente est en plume de vautour. Pour les officiers d’état major, il est tricolore. Le colonel bénéficie d’une aigrette en plumes de héron blanc de 17 cm de haut, avec à sa base 3 rangées de petites plumes de coq aux couleurs nationales. Le tout est maintenu par un anneau d’ivoire.
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Post de SouvignyMa contribution, ensemble ayant appartenu au capitaine Prax du 7e Cuirassiers de Lyon vers 1910...... le plumet est pas bon, j'en cherche un que mérite cet ensemble au cas ou.....
Notez le sifflet dans son étui passé au ceinturon....
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