Mine pour détérioration de char d'assaut

Bonjour,
Voici après la destruction des avions allemand, celui de la mine antichar allemande.







Cordialement

Document issu de " Note sur les pièges et engins à explosion inopinée employés par les Allemands. Décembre 1918"

Bonjour

ça c'est de la doc !

Deux autres vues de mines anti-char allemandes extraites d'un manuel de 1918...

Bonsoir Thierry et à tous,

Merci beaucoup pour le partage de cette documentation.
Cordialement,
Jean-luc

Bonjour

 Décrit  dans certains témoignages mais je restais septique car jamais vu, merci du partage. 

Des mines anti personnels existaient elle déjà a cette époque ??? 

Bonsoir,
L'utilisation de mine anti-char est avérée durant le premier conflit mondial, cela n'est plus un secret.

Voici d'ailleurs une carte postale assez connue sur le thème présentant un champ de mine réalisé à partir de projectiles d'artillerie de tranchée. Le char allemand en arrière plan, modèle anglais Mk IV de prise, en fera les frais le 15 Juillet 1918.




Les mines anti-char de l'époque seront essentiellement réalisées avec des bombes d'artillerie de tranchée mais des modèles plus spécifiques verront en effet le jour comme en attestent les documents ci-dessus.

L'Armée allemande lors d'exercices menés du côté de Valenciennes présentera d'ailleurs de nombreuses modèles de mines, notamment certaines de grandes taille réalisées avec des projectiles de Minenwerfer.


Bonne soirée et merci.
Bien cordialement.

Bonsoir,

Sujet intéressant avec la doc qui va bien avec.

A mettre en relation avec le modèle français : https://lagrandeguerre.1fr1.net/t100271-la-grenade-antichar-m1918#684366

Romain

Bonsoir,

Chez les Alliés occidentaux, seule la France a développé une "Défense contre les Tanks" (DCT) notable dès 1917.
Non seulement des canons spécialisés anti-char ont été mis en service, le 37 mm Bethleem Steel (peu efficace) et surtout le 75 sur Chevalet Filloux (celui-ci très efficace) mais aussi des mines anti-char.
Les premières mines ont été constituées de bombes d'artillerie de tranchée munies de fusées instantanées. Les lignes de mines établies en Champagne ont montré leur efficacité en juillet 1918 comme le montre la carte postale publiée ci-dessus. Le char de prise (Beute Panzerwagen) Mark IV "Olaf" en a fait les frais.
Les mines étaient enterrées dans des caisses en bois camouflées dans le sol, le passage d'une chenille sur le couvercle de la planche suffit à déclencher la détonation de la mine.
On voit ici, une mine désamorcée, la fusée a été dévissée, le principe de fonctionnement est très apparent. La photographie prise en 1919 explique la visibilité de la mine, normalement recouverte de terre et invisible depuis un char en mouvement ou pour l'infanterie d'accompagnement:


L'état-major français voulait une véritable mine anti-char à mécanisme de mise à feu à pression facile à installer. Plusieurs types ont été étudiés et la "mine anti-tank Maurice" allait entrer en production en série à l'époque de l'armistice. L'ingénieur Maurice a inventé, souvent en collaboration avec Edgar Brandt, de nombreux engins et projectiles de conception très avancée. On voit ici un exemplaire de la mine anti-char Maurice:


A noter que les ingénieurs dépendant du Ministère de l'Armement et même le GQG emploient les appellations "anti-tank" ou "Défense contre les Tanks" à la grande fureur du général Estienne (le "Père" des chars français) qui avait banni le mot "tank" de son vocabulaire et imposait à ses subordonnés l'emploi des seules appellations de "char d'assaut", "mine anti-char", etc...
Cordialement,
Guy François.

Bonjour
Merci beaucoup pour ce complément d'information.
Face à la réutilisation des char anglais, il existe une notice en français (traduction d'un document allemand) qui indique les point faible de ces chars et explique comment les détruire

Cordialement

junker88 a écrit:

Des mines anti personnels existaient elle déjà a cette époque ??? 

Bonjour,
Il ne semble pas exister de mines anti-personnel à proprement parler pendant le conflit, bien que des découvertes terrain laissent présumer l'utilisation de curieux engins de confection artisanale qui semblent être de nature "bondissante".

A l'époque, on est plus sur l'emploi d'un panel assez large de pièges en tout genre, avec parfois l'usage de stratagèmes très ingénieux qui pourraient faire l'objet d'un tout autre sujet et dont l'Allemagne semble particulièrement friande comme en attestent les bulletins de renseignements du Génie.
Un exemple typique est l'abandon de casque lors d'un repli qui, lors de sa manipulation, déclenchera une charge explosive...

Bonne journée.
Bien cordialement.

en fait ...si on veut parler de "mines anti personnel" ...je pense que les "tridents" en forme de croix ou le fantassin pouvait s empaler le pied est l ancetre de la mine anti personnel de 14-18 ...
le mot était ..chausse trappe
dan

Bonjour

J'avais mis en ligne sur le forum ce sujet : ruses et embuches de l'ennemie en cas de repli éviter les pièges ennemis.

https://lagrandeguerre.1fr1.net/t115561-ruses-et-embuches-de-l-ennemie-en-cas-de-repli-eviter-les-pieges-ennemis

Cordialement

Bonjour
je remet en lien le document.

Merci à Humanbomb qui m'a fait remarquer que le lien était mort





Cordialement

Bonsoir à tous ,
Merci à tout à chacun pour vos commentaires supplémentaires qui permettent de découvrir plus en détails ce sujet.
Cordialement,
Jean-luc