En fait, au moment de la déclaration de guerre, il y a l'armée d'active et la garde nationale.
La garde nationale est de deux types : la sédentaire, en sommeil depuis 1852, sauf dans certains départements de l'Est, et la mobile.
La mobile, instituée par la loi Niel de 1867 était constituée des gens gens ayant tiré les bons numéros au tirage au sort et dispensés de service militaire. Censés s'entraîner un jour par mois, ils sont appelés comme armée de réserve en cas de guerre, équipés par les préfecture, mais sous commandement militaire. Ils seront appelés à partir du 17 juillet 70.
La garde nationale sédentaire est pour sa part rappelée à partir du 12 août 70. Sa mission est essentiellement d'assurer le maintien de l'ordre dans les département dont elle dépend (garde de point sensibles, force anti-émeute...). Elle est aux ordres du préfet.
Ensuite, à partir du 29 septembre est décrété une levée en masse des hommes des célibataires et veufs sans enfants âgés de 21 à 40 ans. Ceux-là constitueront la garde nationale mobilisée (à ne pas confondre avec la mobile). Encadrés par les officiers élus, mal instruits, mal équipés, mal armés, la plupart n'auront pas le temps d'être engagés au feu avant l'armistice du 28 janvier 1871. Seuls les contingents de mobilisés du Nord et de Bretagne furent engagés au combat, avec des résultats très variables
Les francs-tireurs qui dépendant plus ou moins de la garde nationale mobile, sont des formations plus ou moins militarisées qui se forment sur la base du volontariat. Leurs mission est de semer l'insécurité sur les lignes de communications de l'ennemi et aussi d'agit indépendamment de l'armée, un peu à leur guise... Formés plus ou moins spontanément, il y eu du bon, du médiocre, et du très mauvais...