Les selles et le harnachement des chevaux d'officiers[u]
collection de "Bothrops atrox"voici, en introduction, quelques extraits d'un catalogue de la maison "Petitfils et Bailhache" de la fin du 19ème siècle :
annuaire des officiers daté de 1903 - publicité :
post de "Bothrops atrox" :
Les selles d'officier sont, généralement, difficiles à dater et classer correctement, sauf si on veut se contenter de dissimuler son ignorance sous le millésime fourre-tout de "1884".
Ceci tient à diverses raisons :
- les harnachements pour chevaux d'officiers ont été très divers suivant qu'il s'agissait d'officiers de cavalerie, d'artillerie, montés d'infanterie, d'état-major, d'infanterie et d'artillerie de marine, etc...
- les fabricants, privés, très nombreux,
- les adaptations et innovations nombreuses,
Je pense que dans la période concernée par ce forum, nous pouvons retenir les dates charnières de 1876, 1885, 1886 et 1906 qui correspondent à des descriptions du harnachement des montures d'officiers. Il faut, je crois, mettre en ligne le maximum de ces textes,
[u]tous tirés des documents numérisés du site de la bnf (Gallica).Je ferai suivre chacun de ces textes d'un exemple soulignant, si besoin en était, leur importance dans l'identification précise des éléments de harnachement...
1876 :
consécutivement à l'introduction d'un nouveau type de harnachement pour la cavalerie en 1875, une nouvelle description de celui des chevaux d'officiers est publiée le
6 avril 1876post de "Bothrops atrox" :
La selle d'officier de cavalerie modèle 1876 :
Voici cette
décision ministérielle du 6 avril 1876 :
Il existe donc bien une selle d'officier modèle 1876 !
Têtière de bride acquise au marché aux puces de Lyon, il y a 2 ou 3 ans, "en l'état".
Au premier abord, rien qu'une banale têtière de bride d'officier :
Mais, la sous-gorge, cousue au frontal, correspond à cette partie du texte du 6 avril 1876 :
-
1845 : la bride modèle 1845 à laquelle fait référence le texte ci-dessus
1885 :
ce texte fait lui même référence à l'année 1884, censée avoir vu l'adoption d'une nouvelle selle de troupe... laquelle, n'a, vraisemblablement jamais vu le jour !
selle d'officier de dragons avec tapis d'officier subalterne modèle 1886 :
et
tapis de selle d'officier supérieur, plus
porte-manteau, porte-cartes et sabre :
sac de campagne modèle 1885 :
tapis de selle d'officier supérieur :
1886 :
bissac de campagne :
tissu milleraiesprolongement mobile :
selle vendue sur le net il y a de nombreuses années. Les deux photographies qui suivent sont celles de l’annonce :
la selle ainsi que le prolongement suivants m’appartiennent. Le prolongement n'est, malheureusement, pas celui qui correspond à la selle et ne s'adapte pas (pour quelques millimètres), mais cela donne une excellente idée de cet accessoire :
1906 :
Voici le texte intégral de cette
notification du 13 novembre 1906, le premier à faire état de ce système à coulisseaux et clavettes :
*
collection de "Bothrops atrox" :
collection de "hussard38" (images sauvegardées)
et pour le "fun" :
post de "bourru14" :
post de "la fouine" :
Comme il est actuellement question de selles d'officier, j'en profite pour présenter une Alp-Camille
J'ai également dans ma collection une selle au système Duval :
post de "MIMIESPASDAQUI" :
voici en quelques photos le montage/démontage d'une palette amovible. Rien de plus simple :
Tout d'abord, recto/verso de la palette seule à laquelle j'ai associé pour la photo les 2 boulons-crampons de charge qui restent, quelle que soit la configuration souhaitée, sur le troussequin.
Il suffit donc de dévisser les boulons-crampons de charge
de désolidariser en douceur la palette
pour transformer immédiatement une selle de cavalerie légère
en une selle d'officier toutes armes.
Je profite de ce post pour vous montrer cette superbe selle dans toute sa splendeur, avec ses fontes indépendantes (sans alliance) et ses étriers en bronze.
(j'ai laissé la sangle supérieure en place sur la selle)
Détail du système de fixation à la selle (notez l'absence de courroie de pommeau)
A l'intérieur de la fonte de gauche il y a une petite sangle dont je ne sais pas à quoi elle sert.
Le seul marquage que j'ai pu déceler - SAUMUR - se trouve sur chaque couteau d'étrivière.
Et voilà, ma promesse m'a obligé à nettoyer cette selle et j'en suis ravi.
Je viens de remarquer seulement maintenant que les fontes sont dissemblables au niveau de leurs portières mais pas au niveau de leur mode de fixation :
Quant au couvercle de droite, il est probable qu'il ait été pris sur une autre fonte. J'en veux pour preuve le rajout d'un cuir beaucoup plus clair et dont la découpe vue de l'intérieur n'est pas des plus soignée.
Mais ce couvercle est également fendu du côté intérieur, juste sous la patte de fixation ... qui, manifestement, a été fabriquée à partir d'une courroie de charge.
post de "MIMIESPASDAQUI" :
Je vous présente une autre selle d'Officier :
nous rajouterons un nom à la liste des Maîtres Selliers, celui de :
Nous nous trouvons donc devant une selle Second Empire encore munie de ses fontes pour pistolets dans lesquelles le pistolet Mle 1833, s'il y entre n'autorise toujours pas la fermeture complète du couvercle.
On peut donc voir des quartiers droits avec un petit boudin à l'avant :
caractéristiques de la mode de l'époque.
Sous les quartiers, 3 contre-sanglons de sangle
ici en plus 2 petits contre-sanglons de 28 x 2,5 cms (boucle en fer à rouleau comprise) y ont été montés mais je ne peux en déterminer l'usage où que ce soit sur la selle.
couteaux d'étrivières classiques
De part et d'autre de la selle, en arrière de la cuisse du cavalier se trouvent 2 petites sangles de 15 x 1,5 cms dont seulement 7 cms sont visibles. Ces sangles sont percées pour un ardillon jusqu'à leur fixation par, me semble-t-il au toucher, une vis prise dans l'arçon, au niveau de la couture du siège.
Au dos du troussequin, il n'y a pas de crampons de charge mais 2 boulons métalliques sont insérés dans l'arçon sous le cuir ce qui trahit l'absence d'une palette amovible que je ne retrouverai certainement jamais.
Cette palette comportait-elle des crampons de charge ?
Subsiste l'anneau de croupière en fer recouvert de cuir
Les fontes sont indubitablement celles qui furent fournies avec la selle car pareillement signées sur le chapelet et avec une couleur et une patine identiques. Ces fontes sont montées sur une arcade métallique entièrement recouverte de cuir.
Le côté en contact avec la selle est particulièrement intéressant :
Un gros anneau métallique est monté sous la fonte Gauche et seulement sous celle là. Pour quel usage ???
Sous cet anneau et sous chaque fonte se trouve un bouton-rivet en cuivre dispositif probablement destiné au maintien d'un couvre-fontes d'apparat
Les 2 petits sanglons que je tiens en main pour la photo sont ceux pour le maintien à la selle.
Le bout des fontes est en laiton (encore sale, désolé)
.
et l'intérieur va jusqu'au bout du fond (ce qui ne sera plus le cas quelques décennies plus tard).
post de "Bothrops atrox" :
Je pense que, plus qu'une palette amovible, c'est un prolongement mobile qui fait défaut. En effet, ces prolongements préexistent à la description qui en est faite pour le harnachement des officiers montés d'infanterie en 1886. J'en avais mis en ligne quelques exemples des années 1870 que je vais m'attacher à retrouver (pour les chevaux de la coloniale et des artilleurs de marine si mes souvenirs sont bons).
D'autre pat, les 2 petits contre-sanglons, dont vous signalez l'existence, prenant naissance à l'arrière du quartier, de chaque côté, dans l'angle formé par la partie inférieure de la bande et l'arrière du quartier, me paraissent être destinés à une boucle enchapée à la partie antérieure d'un sac de campagne, comme c'est le cas pour celui modèle 1885 d'officier de cavalerie.
A quoi seraient fixés des mono-sacs ou sur quoi pourrait bien reposer le chapelet d'un bissac si ce n'est sur un prolongement mobile?
une de mes selles à prolongement mobile, différent de celui, arciforme, de la description de 1886 (le prolongement, en fer à cheval, est antérieur à 1886) :
les deux vilains écrous qui "fixent" ce prolongement à la selle sont là pour pallier l'absence des crampons vissables d'origine, malheureusement perdus (et très difficiles à remplacer) :
crampons vissables (manquants)
ce type de prolongement se rencontre, à quelques détails près, dans des descriptions du second empire
selle d'officier d'Etat-major - 29 novembre 1951ou après :
description du
harnachement des officiers d'artillerie de marine de 1873, se référant aux illustrations de la description des uniformes de l'infanterie de ligne de 1867
je n'avais pas prêté attention aux 2 petits contre-sanglons supplémentaires que vous signalez.
Je suppose que vous les avez trouvés dans cette configuration avant de les détacher des contre-sanglons de sangle ?
J'ai rencontré, récemment, le même cas de figure, mais avec des contre-sanglons plus longs, vraisemblablement destinés à compenser une brièveté excessive des contre-sanglons de sangle existants ou de la sangle elle-même.
2 rallonges, trouvées en l'état, sur une selle 1884 d'officier que je suppose, à certains détails, avoir été la selle d'un cheval de main :
Compte tenu du nombre de trous d'ardillons, on s'éloigne des descriptions officielles...
Un texte de 1905, avec schéma, concernant les "
courroies de rallongement de sangle avec feutres" :
Enfin, les sacoches de cette selle, d'officier d'infanterie monté ou d'Etat-major, correspondent exactement à ce texte relevé dans la description des uniformes de l'infanterie de marine du 10 janvier 1873 :
ce texte renvoie, pour les illustrations à une planche de la description des uniformes de l'infanterie de ligne de 1867 :
le prolongement mobile, ici, est décrit en "fer à cheval" :
post de "cavalier" :
Il s'agit d'une selle pour un officier monté sans doute d'état major comme c'est marqué sur l'étiquette( comme le port salut ! ) (je plaisante , car l'on sait bien que la situation géographique du sellier ne correspond pas toujours avec l'unité du propriétaire de la selle)
Il me semble qu'un tel officier est représenté dans une des planches de Detaille avec de telles fontes (qui servaient de sacoches et non de fontes à pistolets) et c'est justement une particularité de ce corps qui a continué au début de la III ème rép à utiliser ce type particulier de fontes.
La selle devait à mon avis recevoir le fameux prolongement métallique en "fer à cheval" qui sert à maintenir le ou les sacs de campagne au moyen de 2 mortaises fraisées dans cet arc de cercle de chaque côté.
Cela étant il existe des selles à palette (empire, restauration et début second empire ) qui sont dépourvues de prolongements de bandes d'arçon en arrière du troussequin , la palette ayant pour objet de soulever la charge de derrière (portemanteau et besace) en l'éloignant du rein du cheval.
post de "Bothrops atrox""cavalier" pense-t-il à cette planche d’Édouard Detaille :
post de "hussard38" :
ces petits contre-sanglons sont effectivement des rallonges. C'est une pièce réglementaire pour la troupe, je crois même qu'on les trouve dans les planches de construction du harnachement des chevaux de la cavalerie.
post de "MIMIESPASDAQUI" :
Ensemble signé "Alp Camille" :
il s'agit d'une selle d'officier modèle 1884, telle que l'on en rencontre encore assez souvent.
mais celle-ci est dans un état quasi neuf. Quelques poils gris étaient encore accrochés à la sous ventrière donc elle a dû servir au moins une fois.
J'avais donc vu cette selle sur une première photo et sur la seconde photo, un amas de cuir dans un carton me laissait augurer d'un ensemble relativement complet.
c'était bien le cas !
car en plus d'une sous ventrière en cuir, il y en avait une en ficelle (abandonnée en 1889) ainsi qu'une croupière, pièce abandonnée en janvier 1886, une fausse martingale à rond de poitrail ainsi que "tout ce qui va bien" et dans un état neuf de neuf, le tout en cuir fauve !
Ce qui m'a étonné, ce sont les marquages sur le sac à avoine dont les dimensions sont supérieures à celles que l'on connait. Jugez plutôt !
Cet ensemble a été fabriqué par la Sellerie Camille et est numéroté un peu partout... au même numéro bien évidemment !
Voilà, juchée sur mon cheval(et) PurSan
Tonnelet du Fond du Jardin l'ensemble monté !
Mais mes surprises n'étaient pas terminées puisque dans le carton il y avait aussi :
1°) un caveçon de dressage
2°) une bride complète neuve et numérotée, avec rènes-fouet à coulisseau
3°) une bride de petite tenue complète neuve mais à laquelle il manque un fleuron de têtière
mais qui présente un système d'attache bride/licol très élégant... mais peu pratique à mon sens
4°) un bride de parade d’officier SUPÉRIEUR avec un mors 1853 à tête de gorgone
dont le système d'attache bride/licol est encore différent.
post de "MIMIESPASDAQUI" :
selle à prolongement mobile "arciforme" :
Puis est venue une petite selle d'officier... mais à prolongement mobile :
Ce qui me surprend beaucoup, et j'attends vos avis là dessus, c'est que les "tiroirs à coulisseaux" des sacoches semblent être des pièces rapportées a posteriori.
Celle-ci ne présente pas de marquage.
-
Les selles "Duval"post de "Bothrops atrox" :
-
une selle à palette amovible :
à réception :
après un léger nettoyage - graissage :
Vient le moment crucial de l’essayage de sacoches en réserve.
Et là, la bonne surprise ; la fixation et l'ajustement de chacune des deux sacoches est parfait (après avoir nettoyé de ses poussières, au pinceau, la "serrure" du pommeau, poussières qui gênaient, d'un côté, l'emboitement du système) :
L'ajustement est parfait. Vue de dessus de la jonction sacoche/pommeau :
Cela donne un aspect inhabituel, dépourvu du classique chapelet recouvrant le pommeau qui reste découvert et, à mon avis, très vulnérable. Il est, en effet, "fréquent" (tout est relatif) d'observer une usure très prononcée à ce niveau. :
Pour terminer ; la palette détachée de la selle.
face avant, au contact du troussequin :
face arrière :
La sacoche, sur fond bleu, qui a servi au photomontage ci-dessus n'est pas une de celles qui, après, équipent la selle.
Elle fait partie d'un lot, sacoches de pommeau et mono-sac, acquis séparément, indépendamment de toute selle.
Ces sacoches présentent un "crochet", espèce de "tirette" qui s'engagerait dans un crampon passant à travers la mortaise entourée de rouge et verrouillant celui-ci de l'intérieur ?
La marque de "Raoul DUVAL" apparait sur la partie mâle du verrou de sacoche ainsi que sur le cuir de tous ces éléments, sacoches et mono-sac.
-
une selle à palette fixe :
les photographies de l'annonce de vente :
- à réception, posée
sur une couverture ne convenant pas à cette selle :
reçue avec son mono-sac arrière :
Elle porte toujours sa plaque nominative que la personne, descendant de cet officier de cavalerie, a bien voulu ne pas démonter, sur ma demande et mon engagement de ne pas divulguer l'identité de l'ancien propriétaire :
Je n'ai pu, jusqu'à présent, lui trouver de sacoches adaptées.
Il faut savoir qu'il existe au moins deux diamètres de "verrous" mâle et femelle, ce qui vient compliquer les recherches car ces sacoches ne courent pas les rues. Et même lorsque les parties mâles, portées par les sacoches, du verrou sont compatibles avec la partie femelle portée par la selle, la position des passants des courroies de sacoches ne coïncide pas forcément avec les dés de la selle...
.
J'ai un peu complété son équipement avec un portemanteau en cuir noir , un baudrier porte-sabre et un porte-cartes, et mise en situation sur un tapis d'officier subalterne et un autre d'officier supérieur (photographies déjà postées en début de ce sujet) :
Avec un sabre.. "du commerce"
, juste pour la présentation
:
- L'enveloppe de la matelassure, tout d'abord : si elle est bien en toile pour la selle à palette amovible, est, par contre, en cuir, pour l'autre modèle, à palette fixe.
- pour le "coulisseau" en laiton de la selle à palette fixe, ainsi qu'en ce qui concerne le profil des crampons vissables des palette amovibles, j'ai retrouvé cette photographie, qui appartient, je crois, à stabsveterinär, et qui a déjà été postée plusieurs fois sur ce forum :
Si on s’intéresse de plus près à la selle, on y relève le même "coulisseau" ou "pontet" de laiton que sur la selle à palette fixe que je possède, et les crampons, vraisemblablement vissables, du troussequin paraissent plus arrondis que rectangulaires :
j'aurai voulu le faire exprès...
. C'est presque ça ! :
Cela ne m'a pas permis, en tous cas, de découvrir l'utilité de cet élément en tôle de laiton.
Cela ne m'explique pas, non plus, l'existence d'un autre crampon, situé en dessus de cet élément, et que j'ai entouré en rouge.
J'ai une hypothèse qui serait que le propriétaire de la selle que je possède aurait opté pour un autre système, plus classique, de sacoches sur chapelet, avec, peut-être un dispositif "à clavettes", ce qui aurait entrainé ces ajouts, inutiles dans le système DUVAL (ou l'inverse ???).
La selle présentée a été, au cours de son histoire, restaurée par un sellier au niveau de son pommeau, lequel avait, vraisemblablement, subi, par frottement et usure, les mêmes dommages que la selle que possède le membre "la fouine" et dont quelques photographies se trouvent dans la première partie (?) du sujet sur le harnachement de cavalerie.
Si la publicité pour le système DUVAL que vous avez mise en ligne en tête de votre post, vante l'absence de chapelet et l'abaissement de la "main de bride" que cette absence permet, il n'en demeure pas moins que le pommeau se trouve ainsi exposé et, semble-t-il sujet à une usure plus rapide ?
photographies de "la fouine" :
post de "MIMIESPASDAQUI" :
Voici l'objet tel qu'il m'est parvenu :
A la voir sous cet angle, cette selle ne présente rien de particulier.
Mais lorsque l'on enlève les sacoches, on découvre le système simplissime mais ô combien intelligent du Maître DUVAL :
La marque du Maître Sellier est apposée sur la partie femelle du système d'accroche sur la selle :
sur la partie mâle du système d'accroche sur les sacoches
ainsi que sur les couteaux d'étrivières :
Le pommeau de selle est différent de ce que l'on peut communément rencontrer :
Les 2 dès situés juste derrière le troussequin sont biaisés vers l'avant. Au passage, vous remarquerez que la plaquette nominative a été retirée. Dommage !
Je pense que ces selles étaient acquises par des officiers (très) supérieurs si l'on en juge par la qualité et la finesse du cuir, la qualité de fabrication et par le fait que sur les 4 selles que je connais au moins 2 recevaient une palette amovible.
Cette selle en ma possession est l'une des 2 que je connais... mais elle m'est parvenue sans cet accessoire.
Le crampon de gauche n'est pas celui d'origine.
La matelassure est également de grande qualité :
Pour une comparaison plus facile voici l'envers des sacoches :
Je vais lui adjoindre des étriers plus ad hoc que ceux dont elle était muni à son arrivée. Il sont en bronze moulé et ne dépareilleront pas cette superbe selle. Je dois bien avoir également dans mes réserves un baudrier porte-sabre de même patine.
Une dernière photo avant de demander à ceux qui posséderaient pareil modèle de bien vouloir nous en parler et nous signaler les différences notables constatées.
[/quote]
post de "Sébastien" :
j avais trouvé cette selle que sur le coup j espérais officier ,qu' en pensez vous
[/url]
post de "Bothrops atrox" :
En ce qui concerne la selle que vous présentez, il me semble s'agir d'une bonne selle d'officier d'un modèle ancien, proche des descriptions de 1885/1886. La brièveté des prolongements des bandes d'arçon, la suspension du sabre par un seul point, me font penser à une selle d'officier monté d'infanterie ou des services. Elle peut avoir été modifiée, en ce qui concerne les sacoches, par l'installation ultérieure des coulisseaux destinés à recevoir les clavettes portées par les sacoches ? Il faut vérifier...
L'entrée des coulisseaux est, parfois, difficile à voir. Je les ai marqués sur cette photographie de face :
post de "Sébastien" :
ma selle n ai pas équipé de ces fameux coulisseaux (dommage car les fontes qui l' accompagnaient sont équipés de ces fers ).De nombreuses réponses a mes questions sont déjà sur le post ,le problème est que j arrive tard et beaucoup de photos ont disparu, mais je suis en train de tout relire. Juste une question a propos du porte sabre: mon anneau mesure a peine 20 mm de diamètre , j ai vu que votre porte sabre ressemble a celui de l artillerie mais donc en plus petit ou existe t il autre chose ?
post de "val25" :
Pour mon tout premier post, j'aimerais vous soumettre un lot que je viens d'acquérir il y a peu de temps.
-Une première selle que j'ai du mal à identifier (dressage?)
-Une selle d'Officier mdl 1884 :
Il y a un dé sur la selle mdl 1884 côté hors montoir :
post de "hussard38" :
si tout vient du même propriétaire, vous avez un bel ensemble de harnachement d'armes et de harnachement de manège pour officier, probablement années 1920-1930.
...
Les étriers et étrivières des deux selles mériteraient d'être inversés, les étriers réglementaires allant sur la selle d'officier et les étriers anglais sur la selle anglaise de manège.
Pour cette dernière, elle ne me semble pas spécifiquement destinée au dressage, les formes de quartiers de cette époque n'étant pas encore différenciées comme sur nos selles de sport modernes. C'est une selle de manège qui équivaudrait à nos selles mixtes d'aujourd'hui.
post de "Bothrops atrox"une selle de manège de fabrication "Duprey", sellier fournisseur des officiers de la Garde républicaine
[/b]
L'acquisition récente d'un superbe tapis de selle modèle 1886/
1888 d'officier supérieur de chasseurs à pied a été l'occasion de réaliser une petite synthèse des différents documents en ma possession retraçant l'histoire de ces tapis de selle, de la suppression de la (s)chabraque en 1875 (
4 décembre 1875):
jusqu'à la première GM. Il me faut mettre ceci en forme avant de le poster, mais, voici, en attendant quelques photographies de ce tapis :
J'ai précisé le
millésime 1888 pour la raison suivante :