post de
PomerlotVoici un Adrian fabriqué d' une seule partie.
visière, garde nuque ne sont pas assemblés avec la bombe mais font partis d'un tout.
Pas d’assemblage.
La coiffe du 1er type porte un numéro et semble réglementaire du premier modèle.
Son poids est légèrement plus léger que le réglementaire mais d’une cinquantaine de grammes (il pèse 630 grammes).
Le cimier est aussi très semblable au réglementaire.
Il est bien en acier et pas en alu.
La peinture BH intérieure et sous la couche de celle que je pense « moutarde » semble exclure une fabrication après 18.
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autre exemplaire en tout point identique mise à part bien sûr la couleur extérieure (collec.
balain)
Poids : 695 grammes
Ces deux casques présentent bien une fabrication homogène, il y en a donc eu un certains nombres de fabriqués et ces deux là sont parvenus jusqu'à nous sans subir de modif.
Serait-ce une fabrication des toutes premières séries de 1915? Si c'était une fabrication précoce abandonnée suite à des difficultés, quel serait l'intéret, techniquement parlant, du bourrelet qui à mon avis n'est là que pour imiter l'agrafage des pièces de l'Adrian 15 (bombe avec ensemble visière-nuquière) ?
Post de
Lexav sur le sujet :
Mon intervention ne concerne que le bourrelet
Le bourrelet est là car à l'époque , dû entre autre au parc machine existant et surtout à la nuance d'acier utilisé, l'emboutissage de la bombe en une seule pièce n'a pas donné des résultats concluants et rapides .
Les cadences de production voulues de part l'urgence d'équiper les troupes n'ont pas permis de finaliser cette version en 3 partie plus longue à produire mais très facile à mettre en œuvre.
Les italiens étant partis de zéro mais avec fourniture d'adrian français, ont eux pu finaliser la mise au point de la bombe monobloc
Alors pourquoi une visière nuquière en 2 parties va t'on me dire ? : c'est simple, l'assemblage final est plus facile à maitriser et permet de gommer certaines différences dimensionnelles sur des pièces de très grandes séries .
Je pense donc que la possibilité d'une série d'essai pré mle 15 reste plausible (j'ai bien dit plausible puisque le doute demeure)
C'est l'explication la plus rationnelle en ce qui me concerne
pour être sibyllin
*Casque monobloc en 15 : difficile à obtenir => stade essais uniquement
*Casque en 2 partie, sous couvert qu'il est été tenté à cette période : maitrise dimensionnelle et de forme obligatoire et perte de temps à l'assemblage
*Casque en 3 parties : solution rapide à mettre en place , tolérances dimensionnelles plus large , outil série plus rapide à réaliser
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Post de
furiafrancese :
Mon propos était de se questionner sur l'utilité du bourrelet quant à la résistance mécanique de l'objet.
Je ne vois en lui, industriellement parlant, qu'un obstacle supplémentaire de production et pas une nécessité.
Quel intéret à fabriquer ce bourrelet si l'on envisage un emboutissage en une seule pièce ? D'ailleurs, il est inexistant sur le modèle 23 ainsi que sur le modèle italien ww1 en une partie.
Ceci accréditerai plus la thèse de la production "qui imite l'Adrian 15" mais pourquoi pas avec un gage (commercial) de solidité supplémentaire "monobloc".
Qu'en dites vous ?
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Post de
LeXav :
C'est une bonne question
Mais je pense que la réponse se trouve dans la difficulté de départ d'obtenir un casque monobloc.
Je crois sincèrement que c'est une astuce mécanique par le biais d'une augmentation locale de l'inertie pour favoriser l'emboutissage et ne pas créer des zones de plis ou de fissures sur la bombe lors de la réalisation de la "casquette " (visière + nuquière).
Il ne faut pas oublier que l'acier utilisé était un acier sensé résister aux chocs et en général ces derniers sont moins élastiques d'où une difficulté à les emboutir.