Boite de cirage

Bonsoir ,il y a quelques temps que j'ai cette boite sans vraiement savoir si elle est contemporaine de la 1 iére guerre.A votre avis?Merci.Bien cordialement

Bonsoir,

oui c'est une bonne boite de l'époque qui nous intéresse.

Bonsoir,

Attention ! Je me suis penché en long et en travers sur ce fameux cirage Paulin. Je n'en ai tiré aucune certitude car le packaging ( piou piou sur fond jaune, typographie ) est resté rigoureusement le même jusqu'à aujourd'hui !
Ce qui fait qu'aujourd'hui, je ne reluque plus vers cette boite. Les raccourcis des vendeurs sont faciles ( un piou-piou sur la boite, c'est forcément 14-18  )! non et non !

En conclusion, la boite peut être d'époque comme ayant été fabriquée bien plus tard !!!

ps : tape "cirage Paulin" sur Google et tu verras de belles boites toutes neuves avec les mêmes détails car ce cirage est toujours fabriqué !

Voici une boite contemporaine :

Bonjour,
la mention "capotes de voitures" montre quand même qu'il s'agit d'une fabrication très ancienne.
Les nouvelles boites ne la portent plus depuis longtemps.
Ca fait en effet un bail que les voitures hippomobiles et donc leurs capotes de toile ne sont plus en service courant!

Les capotes des cabriolets automobiles actuels ne sont plus en toile, et celles des années 50 n'utilisaient plus de graisse mais un imperméabilisant liquide genre Belgom ou autre marque plus ancienne.
Cordialement,
CG

Bonjour Crevette,

Je me suis fait la même réflexion quant à au changement de la maxime de la réclame et exclu la période récente bien entendu.
Mais il y avait encore des attelages sans compter les automobiles cabriolet avec capotes dans les années 20-30 .
Mon père me parlait des gens du voyage qui passaient dans son village et de leurs roulottes à traction hippomobile dans les années 50.

Cdlt

Bien entendu!
Le dessin et les mentions écrites sur la boite n'ont pas dû changer souvent.
Ce type de boite avec mention capotes serait bon peut-être au moins jusqu'en 1940.

Comme cette marque ne semble pas souvent changer de graphisme, c'est un peu mission pas possible pour en connaître l'époque exacte.

A moins de trouver des réclames d'époque, bien datées par la revue qui les contient et dont le dessin serait bien visible et lisible...

En tout état de cause, et à défaut de pouvoir prouver le contraire, je considère personnellement que ce graphisme est celui en cours en 14/18.

Ceux qui ont, ou qui trouvent ce type de réclame bien datée peuvent les mettre ici, ça fera avancer le chimilik... chimilimili... enfin le truc


Ou encore il est possible de demander à la Maison Paulin ce qu'ils en pensent, si toutefois il savent ça!
http://www.aricia.fr/jura-patrimoine/les_tanneries.htm

Crevette25 a écrit:

Bien entendu!
Comme cette marque ne semble pas souvent changer de graphisme, c'est un peu mission pas possible pour en connaître l'époque exacte.

A moins de trouver des réclames d'époque, bien datées par la revue qui les contient et dont le dessin serait bien visible et lisible...

En tout état de cause, et à défaut de pouvoir prouver le contraire, je considère personnellement que ce graphisme est celui en cours en 14/18.

Ceux qui ont, ou qui trouvent ce type de réclame bien datée peuvent les mettre ici, ça fera avancer le chimilik... chimilimili... enfin le truc

Ou encore il est possible de demander à la Maison Paulin ce qu'ils en pensent, si toutefois il savent ça!
http://www.aricia.fr/jura-patrimoine/les_tanneries.htm

C'est franchement pas faute de l'avoir tenté...j'ai fouillé, décortiqué moultes boites sur le net, cherché l'historique de la maison Paulin et le conditionnement de leur cirage à travers les époques, tenté de voir des possibles modifications du contenant ...mais rien de concluant, trop peu de sources et donc pour ma part , pas de certitude... Et comme je suis un éternel cartésien prêt à mesurer au millimètre prêt une boite en fer blanc à moitié ravagé par la rouille pour arriver à une "vérité", je ne me prononcerai pas en sa faveur ou en sa défaveur.  ( ça tient de la psychose à ce stade, je sais, je suis un grand malade...et j'assume )

Pour moi, le temps s'est figé à 1918... après c'est le néant et j'ai édité un autodafé moral qui destine tous les objets post WW1 sur un grand bucher et une boite de cirage année 20 ou 30 doit être brûlée sur l'autel de l'authentique !

A défaut de mieux, sur le couvercle de la mienne en bas de "grammes" on peut encore lire ...Cie, Boites Métalliques Lyon.


Sur celles de ce post, l'une a cette inscription invisible et la récente n'a rien...

Bonsoir ,merci à tous pour cet essai d' identification.

Bonjour,
Il est bien difficile d'y voir clair dans la datation des boîtes Paulin.
Si le graphisme n'a guère évolué, les inscriptions ont changé.

Ainsi, "excellent pour les capotes de voitures et le harnais des chevaux" semble être devenu "idéal pour toute chaussures de chasse, de sports et de travail" avant de devenir ce que c’est devenu sur la boîte récente montrée  plus haut. D'ailleurs,  sur cette boîte, on parle "d'ancien tanneur" et non plus de tanneur.

Par ailleurs,  les boîtes les plus anciennes ne sont pas imprimées sur le fond, contrairement à celles qui leur ont succédé.

Cordialement.

Verdun79

verdun79 a écrit:

Ainsi, "excellent pour les capotes de voitures et le harnais des chevaux" semble être devenu "idéal pour toute chaussures de chasse, de sports et de travail" avant de devenir ce que c’est devenu sur la boîte récente montrée  plus haut. D'ailleurs,  sur cette boîte, on parle "d'ancien tanneur" et non plus de tanneur.

En effet, la firme et son propriétaire en nom propre ne sont plus. La marque ayant été rachetée en capitalisant sur la notoriété de la marque.

verdun79 a écrit:

Par ailleurs,  les boîtes les plus anciennes ne sont pas imprimées sur le fond, contrairement à celles qui leur ont succédé.

Ah! Voilà une information très intéressante qui va certainement nous aider !

Bonjour,
J'ai une boîte P.Paulin en collection qui représente le couvercle jaune avec insciption"P.Paulin tanneur à St.Claude etc....excellent pour les capotes de voiture et le harnais de chevaux"
Mais en plus à l'arrière mode d'emploi sur fond rouge.
Cdt.Philippe

Bonjour,
les boites du début du XX° étaient lisses, les contemporaines ont le décor en léger relief. En fait quasiment rien d'identique, même la définition en cercle sur le couvercle : adoucissement, entretien, etc...pour les vieilles boites, adoucit, entretient etc...pour les nouvelles. Idem le siège social est dans le jura pour les vieilles, et dans le Nord (avec un n° de tél à 10 chiffres pour les contemporaines.

Bonsoir,ce serait fortement intéressant de savoir de quand date ce packaging rouge et à partir de quelle année celui ci est devenu jaune ( à moins que nous ayons affaire à 2 types de baumes, un jaune pour telle utilisation et un rouge pour une autre ? )

Tiens, j'en ai encore jamais vu en rouge!
Pourtant je suis relativement voisin de Saint Claude...

Crevette25 a écrit:

Tiens, j'en ai encore jamais vu en rouge!Pourtant je suis relativement voisin de Saint Claude...

eh eh c'est pour celà que j'ai sauté dessus lorsque je l'ai vue.

Crevette25 a écrit:

Bonjour,
voir "Tanneries Paulin à Saint Claude":
http://www.aricia.fr/jura-patrimoine/les_tanneries.htm

La tannerie Paulin à Saint-Claude



           En 1879, Joanis Paulin, alors âgé de 55 ans, s’établit à son tour à Saint-Claude avec son épouse Marie Joséphine Monnier, originaire de Pont-de-Poitte, et ses deux fils Paul, né vers 1857 à Grande-Rivière et Edmond, né en 1860. Il réside 14, rue du Marché où se situe le magasin de vente en gros et fait construire une tannerie 4, Plan du Moulin, sur un emplacement vierge acquis à la famille Buat, en aval de la tannerie Gauthier. Celle-ci comporte au départ 2 corps de bâtiment et 9 fosses présentant une capacité de 103 m3, contre 52 m3 à son concurrent Gauthier. La datation de ces fosses en épicéa et sapin a été confirmée par l’analyse dendrochronologique en 1996.

           Les parents Paulin et leur fils cadet Edmond viennent résider Plan du Moulin vers 1885, tandis que Paul, l’aîné, qui a épousé en 1883 Marie Hortense Grosgurin, fille d’un fabricant mouleur de Saint-Claude, continue à habiter le 14, rue du Marché, devenu sa propriété en 1886, où il semble s’occuper du commerce de cuirs et de fournitures pour les cordonniers. Dès 1882, Joanis Paulin dépose une demande de brevet pour la fabrication d’une graisse à chaussures, composée pour l’essentiel de suif fondu, d’huile de poisson et de noir de fumée, brevet qui lui sera délivré le 2 mars 1883. L’origine de l’invention restera cependant un sujet de controverse familiale si l’on en croit les slogans publicitaires respectifs de Paul et d’Edmond. Dans un de ses prospectus, Paul se proclame « seul inventeur » de la graisse Paulin. Quant à Edmond, qui quitte Saint-Claude pendant la guerre de 14-18  et fabrique quelque temps de la graisse à Lons-le-Saunier, il fait figurer sur ses boîtes « unique et véritable graisse blonde – Edmond Paulin – fils de l’inventeur », Joanis. Ce dernier met en place une politique commerciale dynamique, avec conception de boîtes décorées et envoi de prospectus aux possibles revendeurs.

           Après la mort de Joanis en 1890, Paul avait pris  la direction de l’affaire et emménagé au Plan du Moulin jusqu’à son décès prématuré en 1906.  
Cordialement,CG

Oui, en cherchant avec Edmond Paulin on trouve de suite