Des 1914,des transportes condamnes aux travaux forces en Guyane,ainsi que des relegues qui avaient acheve leur temps mais qui etaient astreints a un temps de rallonge, ont demande a s engager dans les bataillons d Afrique,qui venaient de debarquer a Marseille et a Bordeaux.Si certains humanistes défendaient leur cause au nom du rachat par le bapteme du sang,le ministere de la Guerre était tres reticent a cause des problèmes de securite que cela posait,et de nombreux elus demandaient le strict respect de la loi de 1905 sur le recutement de l armee.Un senateur rappela que c était un bagnard qui au siege de Toulon en 1793 avait eteint la meche allumee par les anglais pour faire sauter la poudriere,alors que les soldats d un certain general Bonaparte emportaient la decision.L etude sommaire demandee par le Ministere relata que la moitie des forçats avaient une instruction militaire et que leur repartition pouvait se faire ainsi:population des cours d assises(homicides qualifies de meurtres)
reclusionnaires récidivistes(vols qualifies,avec escalade, effraction,etc..)
exrelegues multirécidivistes condamnes pour un premier crime
condamnes des conseils de guerre aux travaux forces et a la transportation.
On constata que 90% des demandes de volontariat venaient de ce groupe de population divisible en trois sous groupes:les anciens des BILA,les anciens légionnaires,les anciens tirailleurs.On rappela aussi que 20 ans plus tot un ancien zephyr, Julien Mazarguil,avait de concert avec un groupe d anarchistes derobe un lot de marteaux qui avait permis de tuer cinq gardiens et de s evader.Les "marsouins"avaient abattu douze revoltes.Le rappel de l affaire glaca tout le monde et on opta pour le refus total d envoyer en France les S.E.C. Des exmilitaires qui avaient été gracies de la peine de mort par le President de la Republique demandèrent alors qu on annule cette faveur et qu on les fusille plutôt que de deperir dans la colonie alors que tout le pays se battait.