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 Le fort de Loncin et le plan Schlieffen

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tib010

tib010


Nombre de messages : 12
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Date d'inscription : 09/06/2010

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MessageSujet: Le fort de Loncin et le plan Schlieffen   Le fort de Loncin et le plan Schlieffen EmptyLun 27 Déc - 20:28

Voici des passages de mon roman, qu'en pensez-vous, sérieusement ?


Citation :
Les premières balles commencent à fuser, j’entends au loin les hostilités qui s’organisent. Les obus tonnent au loin. Nous sommes maintenant enfermés dans le fort, les canons sont prêts à cracher leurs flammes sur les allemands, mais ils sont encore trop loin. Comme le combat n’est pas encore engagé, je n’ai pas de travail, après un petit jeu de cartes avec Céline je suis parti dans un couloir du fort pour piquer un petit somme. Mais ma sieste est très vite dérangée par le premier coup de canon du fort. Le sergent Plingen vient me tirer par le bras. Il crie :

« Louis ! Dépêche toi, on a besoin de toi ! »

Je le suis, j’arme mon pistolet, au cas où. Nous courrons tous les deux à travers les boyaux du fort. Le canon ne tonne pas régulièrement. Plingen m’ordonne de me poster dans une des mitrailleuses du fort. Ma mitrailleuse est en première ligne, je serais le premier à voir les allemands. Plingen me tape sur l’épaule et me dit avec humour « tu descends n’importe quel casque à pointe ». Je ne vois aucun soldats allemands, cependant, une grande nervosité s’empare de moi. Cette nervosité est très vite remplacée par une effroyable envie d’uriner. Je tente de me contenir, mais la pression qui est exercée dans ma vessie est énorme. Je m’arrange pour qu’un soldat Francophone me remplace. J’essaye par tous les moyens de trouver les latrines, mais évidemment c’est toujours quand on est pressé que rien ne se trouve. Enfin ! Je les ai trouvées, je peux me soulager. C’est donc ça le sort des héros de la patrie ? Avoir une folle envie d’uriner au moment propice ? Je ne suis certes pas l’homme de la situation, et j’en suis honteux. Je retourne en troisième vitesse à mon poste, je fais dégager le Francophone, et je reprends ma place sur la mitrailleuse. Steghers vient me soutenir, les consignes de Plingen sont claires ; deux soldats par mitrailleuses. Je trouve ça ironique de s’être entraînés pendant des heures à faire face à une guerre typique des conquêtes Napoléoniennes et terminer sur une position à tenir pendant des heures. Le canon tonne extrêmement fort, à chaque coup tiré, mes oreilles vibrent et je sursaute. C’est tard dans la nuit que je vois les premières colonnes d’infanterie attaquer le fort. Je commence donc à canarder leurs positions avec ma mitrailleuse. « La Belgique n’est pas en crise économique, mais nous ne sommes pas en période de faste non plus ! Economisez au mieux vos munitions », disait le lieutenant Modard lors des rassemblements. C’est en me rappelant ses mots que je me rend compte que les balles que je tire ne sont pas illimitées. Je ne peux pas me permettre de tirer dans le vide. Un escadron de trois soldats allemands est à découvert, par réflexe, je tire dessus, les trois malheureux tombent à terre tels de vulgaires poupées. Je viens à l’instant de faire mes premières victimes. Je suis donc maintenant aux yeux de Dieu et de l’Humanité un assassin. J’en ai parlé, malgré le vacarme, à Aloïs. Ses petits yeux bleus sont à peine visibles dans l’obscurité, il me répond que la guerre n’est pas une affaire d’assassins, mais de patriotes. Mais jusqu’où ira le patriotisme ? Est-ce que je devrai un jour tirer sur mes confrères si mon officier me le demandait ? Cette question me traverse l’esprit. Aloïs demande à me remplacer, nous échangeons alors nos positions. Une fatigue me prend dès que je m’assieds sur la caisse de munitions, je regarde Aloïs, il me fait un signe de tête, je comprends alors que je peux dormir quelques temps.

Citation :

« Qui est le soldat Jacobs ? »
« C’est moi, mon Commandant. »
« Tu étais bien le chef de l’escadron ayant pour mission de préparer le clocher de surveillance en avant du fort ? »
« Oui, cet exact mon Commandant. »
« Suis moi !» Je suis le commandant jusqu’à son bureau, arrivé à celui-ci, le commandant se poste au centre de la pièce, derrière lui se trouve le lieutenant Modard et mon sergent Plingen. C’est ce dernier qui prend la parole en premier :
« Louis, vous devez retourner au clocher dit Jacobs, comme lors de votre première mission »
« Je vous explique le topo soldat Jacobs » dit le lieutenant Modard, qui sort de l’obscurité tel une chauve-souris sort d’une grotte.
« Le clocher que vous avez préparé avant la bataille est compromis, nous ne recevons plus aucuns contacts, or, il est très important, il coordonne les lignes avancées et le fort de Loncin. De plus, le fort de Lantin pourrait subir de lourdes pertes si le clocher ne répond plus »
« Soldat Jacobs, vous savez vous rendre facilement dans ce lieu, l’obscurité de cette nuit vous donnera la possibilité de manœuvrer discrètement, ne vous faites pas remarquer » reprit le commandant Naessens.
« Louis, vous devez vous rendre au clocher et voir ce qu’il s’y passe, tentez de rétablir la communication avant que le soleil se lève » termine Plingen. Je me mets au garde à vous et je me dirige vers la sortie du bureau. Le lieutenant Modard m’interpelle pour me dire que je dois aller chercher le soldat Franque. Ce dernier est un expert en communications, il n’aura pas de difficultés à la rétablir.
Me voilà dans de beaux draps, les alentours sont truffés de Boches et je n’ai aucune expérience du combat au corps à corps. Je trouve le soldat Franque à la sortie du fort, il me suit, c’est un garçon très discret, blond, et Francophone. Il me suit et écoute mes ordres avec respect. Je trouve ça drôle, j’ai l’impression d’être un officier. Je ne comprends pas pourquoi le commandant Naessens m’envoi plutôt qu’un autre. Certes je me suis déjà rendu à ce clocher, mais le chemin n’est pas difficile à faire. Bref ! Nous ne devons pas discuter l’ordre d’un officier. Je quitte alors le fort, armé jusqu’aux dents, fusil, pistolet, grenades et couteau. Franque et moi nous dirigeons vers les bosquets, au loin du fort. Plus je m’éloigne du fort de Loncin et donc plus je me rapproche de la ligne de front. Les canons font un boucan d’enfer, je ne peux pas me concentrer cinq minutes, je ne m’entends plus penser. Je continue mon chemin à travers les campagnes en direction du clocher, jusqu’au moment où Franque me montre du doigt une ferme. Je regarde attentivement, et deux Boches se trouvent devant cette ferme. Doucement, j’explique à Franque qu’il doit s’occuper du premier, et que, par conséquent, je m’occupe du second. Nous attendons le moment propice pour tirer. Si Franque rate sa cible, celle-ci se retournera et répondra à notre feu, et de même pour ma cible. Dès que les soldats ennemis ont le dos tourné, je fais signe à Franque de tirer. Dans le mile ! Je m’empresse de faire de même. Je rate la cible ! Le Boche se retourne. Prend son fusil. Mais il n’a pas le temps de dire quoique ce soit et Franque tire dessus. Le petit Francophone me fait un clin d’œil complice, je lui réponds par une tape sur l’épaule. Nous continuons rapidement notre chemin vers le clocher. Il ne faut pas perdre de temps. En effet, s’il y avait des Allemands dans le coin, ils ne doivent pas être seuls. Nous redoublons notre vigilance. Mais si les Boches sont si loin dans la campagne, c’est qu’ils n’ont pas été vus par le clocher, et que par conséquent les éclaireurs doivent, en effet, être compromis. Je vois enfin le clocher, j’avance doucement en sa direction. Il n’y a personne dans les alentours, je peux donc monter dedans. Franque me suit prudemment, nos fusils sont armés et nous sommes prêts à tirer. A l’étage, le matériel est intact. Il ne manque rien, seulement les deux observateurs. Franque contacte le fort de Loncin pour expliquer le problème. Le Q.G. nous demande de rester en attendant l’arrivée de nouveaux observateurs. Ceux-ci arriveront dans cinq heures. Je propose à Franque de dormir une heure, ce qu’il fit. Je le regarde s’endormir comme un enfant en position « fœtus ». Quel âge a-t-il ce gamin ? Dix-neuf ans ? Vingt ans, tout au plus. Le soldat Franque est bien plus jeune que moi, il a certainement une femme avec qui il courtise, une mère, un père, un frère et une sœur. Je le regarde et je pense à l’épisode de la ferme. Je n’ai pas vraiment fait attention sur le moment, mais il m’a sauvé la vie. Je le regarde et je dis tout haut « bon gars ». Le soldat Franque m’a sauvé la vie, c’est un héros. Et je ne me gêne pas pour le dire. Après la guerre j’irais lui rendre visite, j’expliquerai à sa femme comment il m’a sauvé la vie. Je ne connais le bonhomme que depuis une heure, et je le considère déjà comme un frère. C’est ça ce qui rend l’armée Belge si forte : sa fratrie. Nous ne parlons pas la même langue et nous nous comprenons. Que les Allemands apprennent de nous. Leur discipline prussienne n’égalera jamais notre fratrie. L’union fait la force !






Citation :
Nous reprenons le même chemin que cette nuit dans le sens inverse. Nous arrivons à la ferme, les deux corps allemands y sont toujours là. Franque me propose de cacher les corps dans la grange. Je trouve cette idée judicieuse, nous gagnerons ainsi du temps si les Allemands ne trouvent pas les corps de suite. Nous prenons les corps sans vie et nous les amenons dans la cave de la ferme. Or, cette cave est déjà occupée. Deux pauvres soldats Belges se trouvent, sans vies, dans la cave, entre deux bottes de foin. Je reconnais le plus vieux d’entre eux, c’est un éclaireur. Voilà donc pourquoi le clocher ne répondait plus, les Allemands les avaient eu. Je prends les munitions sur les corps, j’échange mon fusil contre celui de l’allemand et je pars. Franque change ses chaussures avec les bottes allemandes. Il dit qu’avec des bottes allemandes on marche plus longtemps. Nous remontons doucement l’escalier qui mène au rez-de-jardin de la ferme pour nous diriger, enfin, vers le fort. Soudain, j’entends des voix et ce ne sont ni des Flamands, ni des Wallons. Je fais signe à Franque de se coucher. Les Boches rentrent dans la ferme. Je me poste dans la cuisine, derrière un meuble, Franque se poste derrière un canapé. Je prends une grenade dans ma main, je ne veux pas lancer une lutte armée, autant terminer directement. La porte s’ouvre doucement, je vois le premier Allemand rentrer, il doit certainement chercher les deux soldats que nous avions tués la nuit précédente. Le Boche est suivi de quatre autres compères. Je fais signe à Franque de ne pas bouger. Je lance ma grenade en direction des Allemands, je me couche et bouche mes oreilles avec mes doigts. La grenade explose, les Allemands se retournent et commencent à ouvrir le feu. La ferme est un théâtre sanglant, où trois soldats allemands, ma grenade en a tué deux, sont postés face à deux soldats Belges. Les Allemands se cachent dans la pièce suivante, j’ordonne à Franque de rester derrière son canapé. Le feu est ouvert. Nous tirons sur les Allemands et ils répondent à nos tirs. La rixe pourra durer des heures, car nous tirons tous sur des cibles couvertes, il y a donc une certaine difficulté à toucher l’ennemi. Mais je commets très vite une énorme erreur : je n’ai plus de munitions et Franque n’a presque plus de balles non plus. J’entends les Boches hurler des ordres, ils ont certainement compris que nous sommes à courts de munitions. Les trois Allemands arrivent doucement vers moi. Je ne sais que faire. Je recule, mon dos est collé au mur. Mes pieds se collent au meuble qui me sert de bouclier. J’attends le moment propice pour lancer le meuble sur les Allemands. Dès que je vois les bottes noires à quelques centimètres du meuble, je tends mes pieds pour lancer le meuble sur leurs jambes. Les Allemands tombent, Franque tire sur celui qui est resté debout. Les deux Boches restants sont à terre, Franque sort son couteau et transperce le corps de celui qui tente de se relever. Le dernier Boche se trouve sous le meuble, complètement sonné par le coup qu’il vient de recevoir. Ce dernier se lève et jette son arme à terre et lève ses mains au ciel : « Kameraden ! » Crie-t-il. Franque vise le soldat avec son pistolet, il n’attend que mon ordre pour tirer dessus. « Ich bin Helmut, ich bin dein Freund ! » hurle le soldat. Des larmes coulent le long des joues du Boche, il a réellement peur. Je demande à Franque de baisser son arme, et je laisse partir l’Allemand. Franque m’en veut, je n’ai pas bien agit dit-il. Mais qu’aurais-je dû faire ? Abattre froidement le malheureux ? Je demande néanmoins à Franque de rester muet vis-à-vis de cet épisode.




Citation :

« Mon lieutenant, vous devez me parler ? »
« Soldat Jacobs, l’heure est grave. Les Allemands ont fait une percée à travers nos forts. La citadelle de Liège vient de hisser le drapeau blanc, nos officiers veulent se rendre, il n’en est pas question ! Nos observateurs sont toujours postés dans les clochers, mais nous ne pouvons plus communiquer avec les autres forts car les Allemands tiennent le bureau central par lequel circulent nos communications. Les Boches peuvent facilement nous attaquer par l’intérieur, ce qui est dangereux car c’est le point faible du fort. Un groupe de soldats Belges sont blessés aux alentours d’Ans, ils ne peuvent pas faire face aux attaques Allemandes. Nous avons donc besoin de vous pour que vous sécurisiez la zone. Encore une fois, vous êtes l’homme de la situation car vous connaissez bien l’endroit »
« Mon lieutenant, je ne me suis jamais rendu dans ce coin de la ville »
« Bien sûr que si, vous étiez chargé d’étudier le terrain avant la bataille, vous connaissez donc mieux cette zone que n’importe qui, formez un bataillon de 5 ou 6 hommes et partez, rompez ! »
Encore une fois, je suis envoyé en chair à canon dans un endroit que j’ai peut être vu une ou deux fois. J’aurais dû prendre mon étude du terrain au sérieux. Soit, je me dirige vers la sortie du fort, et je recrute mes cinq soldats : Franque, Steghers, Céline, de Remouchamps et Plingen. Ce dernier prend le contrôle de la brigade. Et nous nous dirigeons vers notre point de mission. Les mitrailleuses sifflent dans notre dos, le lieutenant Modard a demandé au fort de nous couvrir jusqu’à un certain point. Nous arrivons dans le centre d’Ans, nous n’avons vus aucun Allemands. Cependant, des tirs se font entendre dans une rue voisine à la nôtre. Nous suivons ces bruits avec prudence.
Nous avançons contre les maisons, en file. Céline ouvre la marche, suivi de Plingen. Je suis le dernier. Quand Céline arrive au coin de la rue, il regarde après le coin : « ce sont des soldats Belges ! ». Nous avançons rapidement pour nous mettre à couvert à coté des soldats alliés. La brigade alliée a aménagé des boucliers de fortunes grâce à des tables retournées, ils les ont certainement trouvés dans des maisons aux alentours. Ils ne sont pas très nombreux ; j’en compte 4. Je reconnais l’un des soldats : Van Zuyt ! Celui-ci est blessé au bras, il est armé d’un pistolet. Je ne comprends pas pourquoi il continue de tirer alors que son bras gauche saigne. Un des autres soldats, un grand blond aux yeux bleus nous adresse la parole :
« Je suis le caporal Jaegher, nous subissons un feu nourri depuis maintenant une heure et demie. Nous venons de Romsée »
« Romsée ? » demande Plingen
« Oui, nous avons échappés à la percée, notre objectif était de rejoindre la citadelle, mais celle-ci vient de capituler, nous tentons de rejoindre le fort de Loncin pour donner une information importante au général Leman ». Les Allemands lancent un nouvel assaut, nous nous baissons derrière les tables renversées qui nous servent de bouclier. Anselme Plingen crie de plus belle pour se faire entendre :
« Vous êtes combien ? Quelles sont vos pertes ? Quelle est cette information si importante ? »
« Nous étions une trentaine, mais il ne reste plus que nous quatre en état. Nous avons laissé une dizaine de blessés dans la maison rouge, qui se trouve dans la rue perpendiculaire à celle-ci » Le caporal Jaegher montre du doigt une rue.
« Combien de soldats Allemands sont en train de nous tirer dessus ? »
« Ils ne sont pas nombreux, nous avons éliminés les grenadiers, il ne doit rester que quatre ou cinq fanatiques qui veulent absolument nous descendre »
« Nous avons pour mission de vous ramener au fort, dirigez vous vers celui-ci, nous tenons la position »
« Et les blessés ? »
« Quand le lieu sera nettoyé, j’appellerai des brancardiers »
« Nous avons trois brancardiers, mais deux sont morts, et le dernier est blessé »
« Nous en av… » Une grenade vient d’exploser et détruit une table à l’extrême droite de la rue, celle-ci abritait notre ancien officier Van Zuyt. Je me précipite pour aller sauver son corps, et pour le ramener derrière une table plus robuste. Je pose le corps contre un mur, Aloïs me regarde avec dégoût, je ne comprends pas son sentiment. Je me retourne vers Van Zuyt pour le regarder, il n’a plus de tête. Je ne sais que faire, Aloïs vient me prendre par l’épaule : « c’est bon c’est fini, laisse le ». Mes mains sont remplies de sang, je suis dégoûté.
« Partez avant que ce ne soit vous ! Nous allons tenir la position jusqu’à l’assaut final » Hurle le caporal Jaegher
« Non, retournez au fort, c’est un ordre caporal ! » Rétorque Plingen.
Le caporal part avec les deux autres soldats, ils quittent la rue et courent en direction du fort. Nous devons maintenant tenir la position. Anselme me demande de contourner la rue avec Steghers, et ainsi donc prendre les Allemands par le flanc droit. Steghers et moi nous nous dirigeons donc vers la rue perpendiculaire, et nous faisons le tour du pâté de maison pour prendre les Allemands par le flanc. Steghers lance une grenade en direction des Allemands, ceux-ci se retournent vers nous et nous tirent dessus. Steghers s’abrite dans une maison. Il défonce la porte avec son pied et monte à l’étage. Je le suis. Nous nous cachons dans l’escalier, les Allemands rentrent dans la maison. Nous les éliminons rapidement. Nous rejoignons notre groupe.
« Félicitations Jacobs, félicitations Steghers » dit Franque
« Bon il est temps de remonter au fort » Réponds Plingen.
La journée du 6 Août fut très angoissante. Ma tension doit retomber, je me poste dans un coin du fort, et je m’endors.

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