Paire de bottes a la Condé

Bonsoir

pouvez vous m'en dire un peut plus sur cette paire de bottes:civil,militaire?
en vous remerciant d'avance

amicalement

Gilles

Bonsoir,
Avec la -grande- marge d’incertitude inhérente à la datation de bottes, celles-ci pourraient être finXIXème-début XXème. Je leur donnerais une origine militaire ( présence d’un numéro matricule) et donc attribution à la gendarmerie ( ou garde républicaine)du fait que l’on y retrouve la petite perforation au niveau du haut du côté interne qui permettait de suspendre ces bottes sans risque de les « tasser »; les bottes à l’écuyère plus « chic » ( bottes de vénerie) étant dès leur naissance munies d’embauchoirs sur mesure.
Les membres du forum spécialistes de la Gendarmerie pourront nous en dire plus et éventuellement trouver ce bottier comme fournisseur de cette arme.

Bonjour,

Alors moi, sans être un spécialiste non plus, j 'ai l'impression que la partie supérieure a été rajoutée pour faire des bottes à la "Condé"...
La partie souple entre la chaussure et le "tube" ne devrait pour moi pas exister??! chasse à cour, cinéma, reconstitution???
Voilà pour mon avis...

Cordialement,
MARC

Je pense que si il n'y avait pas la partie souple sur ces bottes le cavalier ne pourrai absolument pas plier la jambe au niveau de la chevilles,ni tout simplement ce baisser,tant la tige est en cuir rigide.

amicalement

Gilles

bonjour,

https://www.bertrand-malvaux.com/fr/p/41839/PAIRE-DE-BOTTES-A-L-ECUYERE-Troisieme-Republique-3952.html

à rapprocher de ceci :

un grand Merci a vous,quoi demander de plus,le tout servie sur un plateau.
reste a savoir en vue d'une vente,la valeur de ces bottes.

amicalement

Gilles

Marquage de la paire vendue par A. Malvaux :

identique a la paire que je possède.

bonne soirée a vous.

Gilles

@ warfouine: j’ai beaucoup apprécié l’humour de la première ligne de votre intervention !!!
@ cuir: vous avez totalement raison , toutes les bottes qu’elle que soit leur hauteur ou l’épaisseur de leur cuir , ( à l’exception bien entendu des bottes de postillon) ont tout à fait besoin de permettre une bonne mobilité de la cheville . Lorsque on se fait faire une nouvelle paire de bottes, la première chose que fait l’heureux propriétaire, c’est de les casser en faisant en sorte que les plis qui permettront à la tige de suivre les mouvements de la cheville , tant en flexion qu’en extension,se fassent au bon endroit et non pas n’importe comment ; il peut être aidé par l’intervention du plioir du bottier. ( mais qui se fait faire encore des bottes sur-mesure !!)
@ bothrops : Bonjour , vos interventions ici sont rares , elles nous manquent ; c’est vrai que le harnachement n’intéresse pas grand monde ici (en dehors du but de savoir la valeur de vieux cuirs achetés pour rien sur une brocante !) En tout les cas votre intervention ci dessus est définitive ! Quelle mémoire avez vous !!!!!!!

Bonsoir à tous,

C'est mon expérience relativement ancienne qui a dictée ma réponse.
À la Garde nous "cassons"nos bottes à réception, généralement avec l aide d un ancien qui sait plier au bon endroit et éviter d avoir une botte qui se plie mal donc blesse la cheville ...et est moche à m œil !
À l époque, ils avaient donc un cuir " d aisance" entre le pied et le tube...
C'est évidemment avec un grand plaisir que j ai vu arriver bothrops atrox pour mettre tout le monde d accord !!
Cordialement
Marc

Non Warfouine , la tige des bottes à l’écuyère est en une seule partie ; ce que vous appelez « cuir d’aisance » est en réalité une pièce intermédiaire entre la tige et le pied qui a été placée là lors d’une réparation; en effet cet endroit de la botte , plus fragile car soumis à des sollicitations de pliure et où le cuir est d’origine légèrement aminci par rapport à la partie supérieure ,est une zone de fragilité qui finit à l’usage  par se percer au niveau des plis;les bottiers peuvent alors  mettre des pièces , ou alors remplacer totalement cette zone : c’est le cas que vous évoquez ici.On réparait beaucoup avant de réformer , et chaque homme avait 2 voire plus collections d’effets.
Dans le civil ,ou pour les officiers où le côté esthétique compte , il n’en est évidemment pas de même, d’abord parce que ces bottes sont toujours garnies de leurs embauchoirs, essentiels pour leur longévité.

Bonjour "héritier"........................et accessoirement "warfouine"  

Lorsque celui ci parle de cuir d'aisance, il emploi ce mot par erreur et parle effectivement de cette partie souple que l'on voit ici, entre la chaussure et la tige.

On aura traduit cette pensée "profonde"