Civil tué dans le bombardement se son village

Bonjour,

Dernière trace du bombardement d'un village et d'un civil (âgé de 57 ans), tué dans ce bombardement, le 9 septembre 1914. Son village était situé sur l'avançée extrême des Allemands lors de la bataille de la Marne.

Avec un pan de mur d'une maison démolie par ce bombardement, sa tombe est la dernière trace qui atteste et rappelle ce bombardemnent. Sa stèle est aujourd'hui renversée et disparaitra surement lors du prochain relevage des tombes abandonnées.

Je n'ai pas trouvé qui a bombardé le village, possiblement les Français qui cherchaient à stopper les Allemands. Les combats n'ont duré qu'un seul jour. Dès le lendemain les Allemands ont reflué au nord de Chalons-sur-Marne.

Pas de chance, le même village a subi un lourd bombardement, 30 ans plus tard, en 1944, le seul dont les gens se souviennent. Et encore peu de monde en vérité... Quelques cartes postale de 1914 montrent les maisons détruites par le bombardement.

Le civil n'est pas "Mort pour la France". Aurait-il du l'être ? Certains civils le sont.

Sur le registre d'Etat Civil, les morts rajoutés après la fin du conflit :
- Berthelot Alphonse Eutrope tué à Chuignes (Somme) le 25 septembre 1914 et
- Dubosclard Lucien Michel Adolphe tué également à Chuignes, également le 25 septembre 1914.

Sur ce registre aussi, la rudesse de la vie : "N° 32 : enfant présenté sans vie"

9 septembre 1914 :

Bonjour,

Voici un émouvant témoignage du passé... merci du partage.

Cordialement

Artilleur a écrit:

Bonjour,

Voici un émouvant témoignage du passé... merci du partage.

Cordialement

Bonjour.

Un passé qui va disparaitre puisque la stèle de Camille Espagnon est maintenant renversée. Elle disparaitra probablement quand la muncipalité décidera de faire du "propre" dans ce cimetière.





Il subsiste un pan de mur de maison démolie qui est maintenant entièrement recouvert de végétation.


Ma grand-mère, née en avril 1900, avait 14 ans. Elle habitait Route Nationale de ce village, comme sur la carte postale. Elle a donc vécu et subi ce bombardment.



Par ailleurs : bizzarerie sur le registre d'Etat Civil :
- Pour Dubosclard : la mention "mort pour la France" est apposée sur son acte N°31 ter
- alors que pour Berthelot, sur son acte N°31 bis, cette mention n'est pas apposée. Au contraire, il est mentionné " ... a été déclaré le décès de Berthelot...".

Je ne suis pas généalogiste, mais se pourrait-il que Berthelot ne soit "pas MpF" et que sa mort soit différente de celle des "MpF" ? Ou alors, le texte étant en bas de page, il n'y avait plus de place pour cette mention ?  

Bonjour,

Merci du partage. C'est dans quelle village ?
Cordialement
Davmax

Bonjour,

merci du partage.

D'une manière générale, quelqu'un connaît-il les critères d'attribution de la mention "Mort pour la France" aux civils ?
Est-ce que seuls les civils inscrits sur les monuments aux morts portent cette mention ?

Si quelqu'un a des infos à ce sujet...

Cordialement.

Bonjour,

Il me semble que toutes les victimes civiles par fait de guerre sont accessibles au titre de "mort pour la france". C'est du moins ce que dit les toutes premières lignes d'internet.

Mais il faut faire le dossier. Si aujourd'hui c'est simple, ce n'était pas le cas naguère. Voir touls les "démobilisés" redevenus civils qui sont morts de leurs blessures après guerre, dans les années 20 ... Pour les ex-militaires ! Alors, pour les Civils : ils se trouvaient là au mauvais endroit, au mauvais moment ... Pas de chance !


Quant aux noms sur les monuments aux morts, c'est très clair : le maire et le conseil municipal mettent les noms qu'ils veulent. Avec cependant une petite restriction toute théorique du fait que "mort pour la France" est un titre officiel régit par des textes de Loi. Donc, il faut mettre une autre mention, du genre : "à nos enfants morts à la guerre" si le monument comporte un mort qui n'est pas "mort pour la France".

Bien le bonjour.