Bonjour,
Eh oui, il apparaitrait que les Allemands, en toute fin de guerre, dépités de devoir fuir et d'avoir perdu, se sont vengés sur des cibles civiles, sur des gares, des hopitaux, des asiles de vieux. Et il leur fallait finir d'utiliser leurs obus qui allaient devenir inutiles. Et donc, pareil que pour le conflit actuel. Il existe un mot allemand qui désigne spécifiquement cette destruction par vengeance, mais impossible de retrouver ce mot...
- En recherchant les causes de la mort du lieutenant THIEDOT, tué le 10 novembre 18 à Charleville, il apparait dans son JMO que les Allemands ont bombardé, le 10 novembre 1918 l'asile de vieux de Charleville-Mézières, ce qui a entrainé son évacuation.
- La gare de Charleville a été entièrement détruite le 10 novembre. Sans vrai objectif militaire. Pas retrouvé une source qui existait pourtant...
- L'hopital HOE de Chalons-sur-Marne a été volontairement bombardé par avion le 1er octobre 1918. Mon grand-Oncle y est décédé : Voici un texte issu d'un internaute de Memorial Gen Web ("girodacle"):
Entre 8 h et 11 heures du soir, ce sont 12 bombes qui sont lâchées depuis plusieurs avions allemands sur un grand local cinéma près du Quai d’Embarquement de la Gare d’Orléans* occupés par l’hôpital d’évacuation. Il y a dans les baraques de l’HOE 33/1, 250 malades et blessés en attente d’évacuation. Un grand nombre d’entre eux est grièvement blessé, entre autres par d’importantes blessures à la tête.
Le bilan de cette nouvelle incursion ennemie est lourd : 53 morts et 44 blessés. Cinq décèderont des suites de leurs blessures. D’autres bombes sont lâchées aux alentours de la ville et occasionnent de nombreux dégâts matériels.
Les actes de décès ne donnent aucune indication sur les causes du décès (comme cela se faisait jusque début 1915 où étaient notés, des suites de maladie, ou des suites de blessures) mais le décès du grand-oncle, 8 jours après, noté à l'hôpital militaire sur l'acte, est la preuve qu'il a été blessé à l'HOE où il apparait dans la liste des blessés.
NOTA * : Gare qui mène à Orléans, n'existe plus de nos jours.
L'homme sera-t-il toujours ainsi ?
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