L'hygiène du soldat français

L'hygiène du soldat

Dans ce dossier, vous trouverez les éléments en rapport avec l'hygiène du soldat et ce aussi bien en caserne qu'au front.

Romain

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Post de Simon









L'hygiène corporel est un des gros problèmes que souligne la vie dans les tranchée. Les services de santé se penche alors sur la question et le ministère de la guerre publie en 1917 un livret dont le titre en dit long...
























Post de colpdc

Ma petite contribution à ce post : le trousse de toilette du lieutenant Fabre Léon :




Post de killer2lamor

Voici une boîte à savon trouvée sur un cantonnement, après un peu de travail de remise en forme elle a encore fière allure :





Cette bouteille ramassée dans un ancien cantonnement et ayant contenu le sirop Kiguéry




Post de BIBI_87

Voici un tube de vaseline boriquée pour les soins de la peau et le pansement des plaies et blessures :






Post de Byng-boys

Bonsoir à tous, j'ai retrouvé il y a une trentaine d'années dans le secteur du Labyrinthe (Artois), ces objets usuels de l'hygiène du Poilu. Objets incontournables du soldat, même si la propreté n'était pas encore une généralité en ce début de siècle, le ministère de la guerre s'efforçait à communiquer sur les bienfaits de l'hygiène, entre autre les douches d'eau chaude prévues à cet effet dans les cantonnements,  pour éradiquer les poux déclencheurs de Typhus, également de conseiller le bon soin dentaire régulier, ce, afin d'éviter le scorbuth.

Extrait choisi du "Conseil au soldat pour sa santé" (1916).

Le pou.
Trois sortes de pou peuvent attaquer le soldat. C'est une erreur de les croire inoffensifs. Le pou de la tête et le morpion sont bien connus; ce sont les moins redoutables. Le pou du corps se tient dans les vêtements, le long des plis ou des coutures; il y pond ses oeufs ou lentes et s'y reproduit très activement. Il peut s'y trouver par myriades, alors qu'on en rencontre très peu sur la peau. Dans les cantonnements et les tranchées, ce pou passe aisément d'un individu à l'autre; il erre dans la paille de couchage, après le départ des premiers occupants et envahit bientôt les nouveaux venus...Pour les éviter, porter sur la peau des sachets contenant du camphre cousus à l'intérieur de la chemise et du caleçon...



Pâte dentifrice et savon à barbe de marque "Roger & Gallet", brosse à dent en os.



Boite de "beurre de pyrèthre" (répulsif contre les insectes).



Peigne à cheveux de marque "le poilu 1914-1915". Difficilement visible sur cette photo. J'ai omis de mettre également un peigne à moustache (en os) qui se trouvait à profusion dans ce secteur.





Post de AJMC

Cette absence totale d'hygiène dans les tranchées avait même des conséquences fatales :

En voici la démonstration :

Dans son étude faite en 1915 sur son activité chirurgicale le docteur André LAPOINTE écrit : 
 
" Ainsi, chose à peine croyable à notre époque, sur 13 amputés de cuisse pour fracas du fémur, 12 sont morts, et des 8 blessés auxquels j'ai dû pratiquer l'amputation d'emblée, aucun n'a survécu 
Au total, sur 84 blessés atteints de fractures avec fracas du fémur de toutes variétés, 41 sont morts, près de la moitié. 
 
C'est l'opprobre de ma statistique ! 
 
Un autre facteur de gravité, dont l'importance est énorme, à mon avis, c'est cette espèce de renoncement fataliste aux pratiques les plus élémentaires de l’hygiène et de la propreté corporelle, auquel nos hommes se laissent aller, si le commandement n'y prend pas garde, après plusieurs mois de vie dans les tranchées. Je ne veux pas seulement parler de la boue dont les vêtements sont imprégnés. Je pense surtout au « péril fécal » dont nos camarades de l'active se préoccupent pour la prophylaxie de la fièvre typhoïde. La « diarrhée des tranchées », qui est très fréquente, est redoutable aussi au point de vue chirurgical et j'en ai vu les traces innommables, anciennes et indélébiles sur la peau d'un grand nombre de mes opérés. 
 
N'est-ce pas une des raisons, la principale peut-être, de ces infections foudroyantes, que j'ai observées en si grand nombre au membre inférieur et tout à la cuisse." 



L'importante différence du nombre de décès par infection avec les blessures des autres parties du corps était donc du à une hygiène presque impossible à observer dans les tranchées. Une chose simple, mais des milliers de poilus en sont morts...


Post de 173e RI

Ci-dessous une petite nature morte évoquant l'hygiène du poilu à travers quelques objets contenus dans une des deux musettes réglementaires :

-rasoir,
-tube de savon à barbe Erasmic (modèle commercialisé en 1915 et vu en pub)
-boîte de dentifrice Gibbs (modèle commercialisé en 1915 et vue en pub d ela même année ainsi que souvent trouvé en fouilles)
-brosse à dent de commerce,
-miroir réglementaire,
-fascicule édité en 1916 sur l'hygiène du poilu,
-serviette réglementaire avec cachet du 173e RI (un de mes régiments).

Si l'hygiène bucco-dentaire et le soin censé être apporté au système pileux facial sont importants, il n'en demeure pas moins que l'autre extrémité du corps relève du même souci hygiénique : les pieds. D'où la présence de cette rarissime paire de chaussettes réglementaires modèle 1909  (provenant des effets d'un sous-officier de la Colo) bien qu'une paire tricotée par la famille et expédié au poilu sur le front fasse également l'affaire au vu de cette demande récurrente dans les lettres de combattants à leurs proches.

Il manque encore quelques pièces sur ce thème : blaireau et savon notamment mais encore faut-il en trouver d'époque...

Place à la photo :





Post de XP 02

Voici quelques boites de savon dentifrice récupérées sur les cantonnements Français , car je pense que dans les tranchées nos braves Poilus économisaient l'eau, plus pour se désaltérer que pour se laver les dents




Post de Ladosse

Deux ouvrages....pour la santé des poilus.





Un coffret, rien de réglementaire... mais ayant bien appartenu à un poilu.








Post de Laurent

Suite à ma dernière rentrée, voici, d'après recherches deux boites de savon à barbe gibbs de la période qui nous concerne






Post de lebriscard

Boîte d’insecticide




Post de argyll

voici quelques pièces de terrain en rapport au sujet :

plaque de bain douche :



BAINS-DOUCHES DE L'ARMEE
     CHARLES BLANC
     CONSTRUCTEUR
 42, Bd Richard Lenoir, 42
          ° PARIS °




pommeau de douche :



BREVETE
S.G.D.G.




boite à savon :



SAVON ET T..RI....
POUR L'HYGIENE ET be.......
  GELLE
       PARIS

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Douche portative

Post de verdun79

Le camping-douche envoyé aux soldats au front par le Touring club de France, pour que nos braves poilus puissent se laver. Un clapet intérieur permet de retenir l'eau qui s'écroule lorsque l'on tire sur une cordelette, mais ici, une partie du mécanisme est absent.
Fabriqué par les Ets Mantelet et fils de Paris, il porte un tampon  mystérieux près du pommeau de douche : Rz dans un demi-cercle.


Post de Sylvain

Le mien est Breveté par SDGD, et sur la couverture du Militaria magazine n°39, on voit une pub pour les Camping-douche




Post de Admin

voici mon exemplaire










Post de Ladosse

Pour compléter ce post, quelques photos supplémentaires de l'intérieur et de la poignée.

Bonjour,

Voici les images de mon seau-douche qui ont sauté dans le sujet.

bonjour,

voici quelques brosses à dents d'époque, en soies de sanglier

CREME SIMON