Liste de prisonniers du camp de gottingen

Bonjour,

Je recherche si cela existe une liste des prisonniers du camp de gottingen.

Mon arrière grand-père le caporal "AUGE Albert " de la classe 1911 ,
Avec bon nombre de ses camarades du 15e RI d'Albi il a été fait prisonniers a Wijtschaete ( Belgique) le 13 novembre 1914
et transféré au camp de Gottingen.
Il fut libéré en janvier 1919.
( infos tiré de sa fiche matricule).

J'espère donc pouvoir trouvé toute info sur lui si une telle liste existe .
Et savoir aussi si il a été interné tous le long de sont séjours dans ce camp ).

Merci d'avance pour votre aide

Hello ,j ai des liste de beaucoup de camps datees de 1915 ,,dont un camp nommé Goettingen ,,je sais pas si c est celui que tu cherches

Oui c celui-ci.

Donc j ai ,,,datė 1915 par contre si il a etait fait prisonnier en 14 ,la j ai pas la liste

Merci gcg c sympa

Malheureusement votre liste commence alphabetiquement par les patronyme commençant que par la lettre T ?

Apres ca recommence a la lettre A ,,et ceci 3 a 4 fois ,mais j ai pas vu le nom de votre grand pere

Ok
En tous cas merci pour vos recherches.
A

Y a pas de soucis,,avec plaisir

Bonsoir,

Il y a peut-être des choses intéressantes sur le site des archives de la croix rouge.
Avez-vous déjà consulté ce site?

Une recherche rapide sur Augé Albert donne quelques résultats. Il faut chercher à Auger Albert.

https://grandeguerre.icrc.org/fr/File/Search/#/6/2/246/0/Fran%C3%A7ais%20ou%20Belge/Militaire/Auger%2C%20Albert

Regardez la 22ème et 24ème fiche, il est question de votre aïeul.

En cliquant sur la fiche, vous avez la possibilité de consulter les archives.

Cordialement, Nicolas.

Merci Garenne pour votre aide.
J'avais fait déjà une recherche sommaire sur leur cité et avait vu la première fiches.
Mais grâce à la 2ème que vous me donnez . J' apprend que en 17 il a été transférer à langensalza.

Je vous remercie encore.

Bonjour,
En fait les PG de 14-18, ont connu de 2 à 5 camps, sans compter les différents Kommando ou chantiers de travail.
En effet ils ont été transférés dans un 1er camp ou camp de passage, ou de triage, dans lequel ils restaient environ un mois, puis envoyés dans un camp dit définitif, mais qui en fait n'en était pas. Ils allaient de camp en camp en fonction du désidérata des autorités allemandes, ou encore en fonction du remplissage du camp, ou enfin suivant la suppression du camp.
Je vais regarder ce que j'ai publié sur ces 2 camps.
Cordialement.
J. Claude

GÖTTINGEN

Le camp était entouré de hautes maisons et sans vue extérieure, avec des baraques mal installées et incommodes. Nombreux civils déportés du département du Nord, dont des jeunes garçons de 14 ans et des vieillards de 78 à 80 ans.
Kommandant: Oberst Bojen puis Oberst von Riedel.
Lazarett : très nombreux malades de la tuberculose.
Journal : Le Camp de Göttingen, puis Le Guefange, et pour les belges flamands le Onze Taal.
Anecdotes : plusieurs journaux seront édités, dont de nombreux en langue flamande. Ils comportaient des articles du docteur Stangen, professeur de théologie à l’université de la ville. La publication de ces journaux avait pour les allemands un but, celui d’aboutir à une forme d’autonomie de la Flandre, afin d’obtenir une collaboration avec leur pays.
Livres :
Arvengas G : Entre les fils de fer, 1918.
Eeman H : Captivité, 1984.

LANGENSALZA

Camp surnommé « où l’on meurt sans trêve »… situé à 2 kilomètres de la ville, dominé par le petit village de Merk. Outre les 20 000 prisonniers de guerre, il contenait 600 civils. Entre les baraques un espace de 10 mètres, qui avec la neige ou la pluie, devenait une mer de boue.
Kommandant : général von Scholz.
Lazarett : Les deux baraques formant le Lazarett contenaient 200 malades, elles n’auraient du abriter que 80 captifs. Malgré des séries de piqûres contre la variole, le choléra ou la typhoïde, en 1915 eut lieu une terrible épidémie de typhus provoquant environ 2 000 décès. Le responsable était le sinistre médecin Her Köhler, soi-disant spécialiste dans les accidents post-typhiques, comme la gangrène. Il se « faisait la main » diront plusieurs témoins, en coupant une main, un pied ou un membre avec un féroce sadisme. Souvent l’opération était pratiquée avant que le malade soit totalement endormi…
Il œuvrait dans une salle du Lazarett la « Die blütige Abteilung », ou la « section sanglante ».
Visite : le délégué concluait son rapport par « camp à mauvaise réputation ».

Anecdotes : à l’extérieur du camp il avait été creusé, de longues tranchées recouvertes de terre, dans lesquelles reposaient par centaines des victimes du typhus.
Un témoin rapporte : « Contre les poux nous étions frottés au vinaigre… après avoir été rasés de la tête aux pieds. Instant désagréable car le rasage s’effectuait sans savon et le rasoir avait la lame émoussée ».
Le 27 novembre 1918, on a constaté un assassinat par les gardiens allemands, qui craignaient une mutinerie des détenus. Selon le rapport des délégués de l’ambassade espagnole à Berlin, le bilan de cette tuerie a été de 16 tués dont 10 français, 3 anglais, 2 italiens, 1 russe et plus de 36 blessés .
Dans ce camp furent détenus, Jean Barrez, dit Joë Bridge, affichiste, dessinateur de presse et fondateur de la République de Montmartre, créateur d’un personnage « Gédéon ». Albert Aveline danseur étoile de l’Opéra de Paris, le comédien Louis Turc et Maurice Chevillard célèbre aviateur connu pour ses loopings.
Monument aux morts.
Livres :
André G : Ma captivité en Allemagne, 1918.
Simonin R : La cité sans clochers, 1918.

Ces 2 camps ont été décrits dans un de mes livres sur les camps: "Les oubliés de l'Histoire".

Bonjour

Merci StCypre pour ces informations.

GARENNE a écrit:

https://grandeguerre.icrc.org/fr/File/Search/#/6/2/246/0/Fran%C3%A7ais%20ou%20Belge/Militaire/Auger%2C%20Albert
Nicolas.

Bonjour à tous,

Un grand à Garenne pour ce lien; j'y ai retrouvé trace de mon arrière grand père.

AEF