bélière de sabre

La tunique passe de 9 à 7 boutons en 1982

Voici quelques  lignes tirées de ce site :

http://symbmilgend.over-blog.com/article-l-uniforme-de-la-garde-republicaine-123080698.html





Pour le sabre et l'épée, on y vient??? tout doucement

Circulaire du 12 mai 1918 :

"Armement :

   les adjudants-chefs, adjudants, chef comptable d'infanterie, les chefs de demi-section ou de demi-peloton sont armés du révolver ;
   les gardes tambours ont un révolver et un sabre-baïonnette série Z ;
   Les hommes de troupe (gardes exceptés), les gardes tambours, les gardes clairons, les gardes trompettes et les musiciens ont, en outre, l'épée** du modèle du 5 avril 1853, modifié par la décision ministérielle du 19 mai 1872 ;
   Les adjudants d'infanterie, l'adjudant maître d'armes, le sous-chef de musique, les chefs comptables à pied et le chef tambour-major ont le sabre d'adjudant d'infanterie modèle 1845. L'épée n'est portée qu'en tenue de ville.

..."

Nous sommes bien d'accord !

Sur votre mannequin, je pense que le ceinturon devrait être en buffle blanchi

Le Prévôt a écrit:

Nous sommes bien d'accord !

Sur votre mannequin, je pense que le ceinturon devrait être en buffle blanchi

Pourquoi ?

Parce que justement, c'est une tunique à 9 boutons.

Et que le ceinturon noir piqué rouge que vous avez mis dessus n'est apparu qu'avec la nouvelle tunique au début des années 80.

Non, vous vous trompez ;
le ceinturon de cuir noir verni avec surpiqures de fil rouge existe, dans les descriptions officielles, depuis, au moins 1885, et coexiste donc avec la tunique à 9 boutons.

bothrops atrox a écrit:

Le cuir noir verni et la doublure de maroquin rouge avec surpiqures de fil rouge existe, pour les officiers, depuis 1885 :

Ce qui me chagrinerait, si ce buste existait encore, autrement qu'en images, ce serait plutôt son armement, comparé à son grade, par exemple ...
Mais, j'ai réalisé ce découpage d'une photographie prise sur le net en essayant de rendre anonyme les acteurs :



Il s'agit de jeune gardes, les sabres sont bien du modèle 1845/1855 et le ceinturon est un ceinturon de cuir verni noir avec surpiqures !

Comme je vous l'ai écrit plus haut, lorsqu'il est fait mention de ce ceinturon, il s'agit toujours d'un ceinturon porte-épée.

Pas de celui-ci !

Ou alors je n'ai pas compris les textes que vous avez posté ? ? ? ?

Le Prévôt a écrit:

Comme je vous l'ai écrit plus haut, lorsqu'il est fait mention de ce ceinturon, il s'agit toujours d'un ceinturon porte-épée.

Pas de celui-ci !

Ou alors je n'ai pas compris les textes que vous avez posté ? ? ? ?

C'est parce qu'entre 1885 et les années 1930 et après, l'armement de dotation des gardes et gradés évolue et que l'épée disparait, remplacée par le sabre pour la GTS.

Bon, vous avez peut être raison, je n'ai pas de document à fournir pour appuyer mes dires.

Je reste très dubitatif cependant.

Merci pour cet échange très sympathique !

de rien ,

voici un extrait de la circulaire du 12 mai 1918 qui "enterre" peu à peu l'épée au profit du sabre :

"Les adjudants d'infanterie, l'adjudant maître d'armes, le sous-chef de musique, les chefs comptables à pied et le chef tambour-major ont le sabre d'adjudant d'infanterie modèle 1845. L'épée n'est portée qu'en tenue de ville."

Bonsoir,
Bien que ce ne soit pas le thème de ce forum et que le sujet soit justement hors-sujet, je me dois d'apporter mon grain de sel à cette intéressante discussion en tant qu'ancien sous-officier, puis officier de la garde républicaine et ancien conservateur du musée de la gendarmerie.
Les effets de cuir verni noir piqué de rouge sont en effet en usage dans l'infanterie de la garde républicaine depuis les débuts de la IIIe République.
Leur port est cependant limité aux musiciens en deuxième tenue (en première tenue, ils portent les équipements de buffle blanchi comme le reste de la troupe) et aux officiers en tenue de ville. C'est la raison pour laquelle il n'est jamais question de bélière mais de porte-épée, puisque c'est l'épée qui est portée en ces circonstances.
Cette situation perdurera jusqu'au début des années 1980, probablement 1982 ou 1983, date à laquelle disparaitront les trèfles et aiguillettes rouge des simples gardes et les équipements de buffle blanchi (à l'exception des cavaliers en grande tenue de service, de la garde au drapeau et du quadrille des baïonnettes) pour être remplacés par des équipements en plastique noir (exit aussi le cuir verni noir) piqués de rouge, à savoir le ceinturon à médaillons avec tête de Méduse, dans une version plus large que précédemment, 5 cm au lieu de 3,5), porte-baïonnette pour les services en fusil (les plus courants) ou bélière pour les piquets d'honneur à l'Assemblée nationale ou à l'Académie française (dans ce cas avec sabre modèle 1845), c'est la tenue montrée par Conrad qui a croqué à l'époque un garde dans cette nouvelle tenue.
Quant à la tunique, elle est passée de neuf boutons à sept dans les années 70 (les dates précises sont difficiles à trouver, les modifications de tenue n'étant plus publiées au Mémorial).
Le buste de garde montré plus haut, compte tenu du modèle de la tunique (neuf boutons), devrait effectivement être complété, comme l'affirme judicieusement le Prévôt, par un ceinturon de buffle blanchi avec porte-baïonnette ou bélière de sabre de même matière, le port du modèle en cuir verni noir piqué de rouge, de 3,5 cm de large, étant à cette époque limité aux musiciens selon les circonstances de service (dans ce cas, la tunique devrait posséder un galonnage spécial autour du col et des parements de manche). Sans vouloir être critique, le port réglementaire de l'aiguillette n'est d'ailleurs pas respecté sur ce buste.
Quant aux jeunes gardes montrés sur la photo, ils portent effectivement le ceinturon large en plastique noir piqué de rouge, mais leurs trèfles et aiguillettes rouge et or et leur tunique à sept boutons indiquent que le cliché a été pris au plus tôt dans les années 80, sous le régime mitterandien pour être précis.
J'espère ne pas avoir été trop obscur ou soporifique dans mes élucubrations.
Cordialement,

Pandore08

PS : la bélière montrée dans le post initial, compte tenu de sa couleur bleue assez claire, est destinée à la grande tenue modèle 1922 pour troupes métropolitaines, les bélières de la tenue 1931 étant d'un bleu plus foncé, presque noir.

Merci pour cette leçon éclairante !

.................et qui me rassure.

Je t’en prie mon cher Prévôt