Bonsoir,
Le 6e Groupe d'AMC a une existence depuis 1914:
-de 1914 à 1916: 6e Groupe Mixte d'autos mitrailleuses autos canons: les matériels sont d'abord servis par des marins. Commandé par le LV Gudran, le groupe est rattaché à la 7e Division de Cavalerie.
-au début de 1916, la Marine ayant besoin de ses personnels cède ces matériels à l'Armée de Terre, le 25 mai 1916, c'est l'artillerie qui hérite de ces matériels (Dépôt des Groupes au 81e R.A.L.T), le 6e Groupe désormais commandé par un officier d'infanterie est toujours affecté à la 7e D.C.
le 1er juillet 1916, les autos canons et les autos mitrailleuses passent enfin plus logiquement à la cavalerie (Dépôt des Groupes au 27e Régiment de Dragons). Le 6e Groupe AMAC (autos-mitrailleuses et autos-canons) compte alors 6 automitrailleuses Renault et 3 autos-canons Renault armés du canon de 37 TR de Marine.
En 1916-1917, les Groupes AMAC sont peu employés: vaine attente d'une percée du front, protection DCA de ballons, passage bref aux tranchées des personnels. Le 6e Groupe est détaché à la 7e Division de Cavalerie jusqu'à la date de dissolution de cette Division et ensuite au 2e Corps de Cavalerie.
Le capitaine de Galard prend le commandement du 6e Groupe d'AMAC au début janvier 1918.
L'emploi devient intensif à partir du 21 mars 1918:
-engagement direct contre l'ennemi dans l'Oise dès le 26mars à Crapeaumesnil (Oise), ensuite avec la 38e D.I (8e R.T.T et 4e Zouaves), Orvillers.
-en juin: engagement près de La Ferté-Milon.
-18 juillet: offensive avec américains et troupes du 20e C.A. Ensuite, avec la 6e D.C, capture de 6 officiers, 200 hommes, 7 mitrailleuses près de Château-Thierry puis avec forces franco-américaines combats près du Bois du Châtelet.
-9 août, engagé près de Montdidier.
-octobre: dans les Flandres, durs combats jusqu'en novembre (1 section encerclée se dégage) (destruction de mitrailleuses, etc...).
Le JMO manque malheureusement pour l'année 1918!
Les automitrailleuses White n'arrivent qu'après l'armistice dans la plupart des Groupes d'AMAC que l'on appellera AMC (automitrailleuses de cavalerie) à partir de 1919 même si l'appellation AMAC se rencontre encore à l'Armée Française du Rhin en 1921.
Cordialement,
Guy François.