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 Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy

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blagapar
Drachenhöhle
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Drachenhöhle

Drachenhöhle


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MessageSujet: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy EmptyDim 4 Fév 2018 - 15:49

JULES CHAMPIN du 36 eme régiment d'infanterie à COURCY. (Extraits)
Dimanche, 13 Septembre 1914.
Réveil à 5 heures. Nous partons immédiatement sans même avoir le temps de faire le jus. Nous recevons encore de nouveau renforts et j'ai le grand plaisir de revoir un camarade de ma Cie qui avait été blessé à Charleroi.  Il me dit avoir vu ma grand mère Joséphine Goudier à la gare de Caen qui s'était informée de moi et de mon cousin Marcel. Ca me fait plaisir car les bonnes nouvelles sont rares. En cours de   route je suis obligé de rester avec une dizaine de camarades pour toucher le ravitaillement et les vivres pour la la Cie. On en profite en même temps pour faire un peu de jus qui nous fait du bien et nous reprenons notre marche pour rattraper la Cie au bout de quelques kilomètres. Nous nous entraidons a plusieurs camarades pour porter plus de 25 kg de viande et tout le reste du ravitaillement : Boule de pain, conserves, etc etc .... A la   1ère passe on distribue notre viande et tout le restant ce qui nous soulage bien.Tout le long de la route on ne rencontre que des cadavres Boches et Français et parmi eux il y a beaucoup de blessés.  Nous arrivons près de BERRY AU BAC (????....), on se déploie en colonne d'escouade par un car nous arrivons sous le feu de l'artillerie ennemie.  Nous restons couchés sur place un moment puis on se dirige du coté de COURCY. Nous passons à coté d'un vieux moulin à vent. Il tombe des grosses marmites (obus) qui font des trous formidables (entonnoirs). Nous avons des  morts et des blessés. Pour ma part j'ai un petit éclat qui vient de traverser ma culotte au niveau du mollet de la jambe gauche sans me faire de mal, Nous profitons d'une petite accalmie pour faire un bond et nous mettre à l' abri le long du talus d'un canal. On fait l'appel de la Cie et nous avons encore une fois beaucoup de manquants.  Et dire que l'on ne peut même pas tirer un coup de fusil, les Boches sont trop loin.  On dirait que nous n'avons que de l'artillerie devant  nous. Au bout d'une demi heure on repart et nous traversons un pont sur le canal et on se déploie en tirailleurs. Nous sommes sous le feu des canons du fort de Brimont qui est occupé par les Boches. Le lieutenant m'avait désigné aujourd'hui pour être homme de communication pour ma 26 ème section, avec lui, ainsi que 3 autres camarades (l par section). Nous traversons une ligne de chemin de fer qui nous oblige à descendre un grand déblai de 4 à 5 mètres de profondeur.  J'étais à peine arrivé à moitié, qu'un obus percutant éclate à quelques mètres et me précipite violemment dans le fond. On se regarde tous, par chance pas un n'est blessé, personne n'est touché mais nous avons eu rudement  chaud aux fesses. Nous remontons le talus de la ligne de chemin de fer de l'autre coté et on se retrouve dans la plaine. Nous n'avons même pas fait de 50 à 100 mètres qu'il nous arrive 3 Obus qui éclatent en l'air à une vingtaine de mètres de nous.  Ce sont des schrapnels. Cette fois ça y est je suis blessé. Je reçois une balle dans la cuisse gauche qui me couche par terre, aussitôt je n'ai qu'un cri : "Ca y est, je suis touché! J'ai la cuisse cassé ??... Ah les vaches!!..." le lieutenant VIVIEN qui était à coté de moi me souhaite un bon courage et bonne chance et vient me serrer la main. A mon tour je leur souhaite à tous une bonne   chance aussi, avec l'espoir de bientôt se revoir dans de meilleurs moments.  Je regrette d'être obligé de quitter de si bon camarades. Mon Lieutenant dit  à un de mes camarades de m'aider à me mettre à l'abri derrière les gros peupliers qui bordent la route de REIMS à une cinquantaine de mètres qui me sont bien difficiles à franchir. Aussitôt arrive mes camarades m'aide un   peu à me débarrasser de tout mon barda que je déposé au pied du peuplier.  Il veut m'aider à faire mon pansement mais je lui conseille de rejoindre le Lieutenant et la Cie qui étaient toujours en vue, et c'est une chaude poignée  de main qui nous sépare. Me voila seul parmi les obus qui continuent de pleuvoir comme de la grêle. Je regrette bien d'être obligé de quitter tout mon barda, mais si j’avais étais blessé plus grièvement, c’aurait été pire encore. Enfin je réussis tout de même à faire un pansement provisoire comme je peux, mais je suis couvert de sang partout.  Je suis oblige d'abandonner mon si bo (sic) fusil 85319 R  qui avait fait par moments du si bon travail ainsi que mon sac et toute une partie de son contenu.  Il était 5 h. 1/2 du soir quand J'ai été blessé, et il y a au moins 2 h. que je suis là sans pouvoir remuer. Les mitrailleuses crachent dur des 2 cotés et sans arrêt les Boches bombardent la route qui est recouverte de branches cassées.  Je me demande bien comment je vais faire pour me tirer de cet enfer car il m' est  impossible d' appuyer sur ma jambe qui me fait rudement souffrir. Vers 7 h. l/2 le bombardement ralentis un peu, je profite de cette accalmie pour essayer d' aller trouver un poste de secours. Je me fais une béquille avec une branche d' arbre et un bâton de l'autre main car il m'est impossible de m'appuyer sur ma jambe.  Avant de partir je prends mes petites affaires personnelles dans mon sac et je remplis une musette de souvenirs que j' avais pris à mes trois prisonniers (Champin fit 3 prisonniers du 31 JR dans une baraque près de Port à Binson : clairon (fifre), bidon, pattes d'épaules, chargeur etc, etc.... (Je suis obligé de laisser le casque à pointe car il me prends trop de place, je le regrette bien.) Souvenirs qui me seront chers toute ma vie si je veux réussir à les sauver. Enfin je me décide tout de même à essayer de partir en direction de REIMS. Je suis bien longtemps à parcourir 1 km car je suis obligé de me reposer et même me coucher sur le fossé bien souvent. Ce n'est pourtant pas le courage qui me manque. Je voudrai tant essayer de trouver un abri plus sur mais au bout d'un moment je n'en peux plus. Je me couche complètement dans le fossé sous le pont de chemin de fer et J'attends que la providence même me délivre de cette fâcheuse  position. Au bout  d'un moment j'entends  des pas sur la route, ce sont deux soldats qui sont blessés aussi. Mais au moins eux ils peuvent marcher.  Je les appelle et ils viennent à mon secours, au moins je ne vais plus être seul. Ca me remonte  un peu le moral, j' essaye de partir avec eux. Nous nous entraidons à marcher. Ils me donnent un bon coup de main. J'ai conservé mon bout de bois qui me sert de béquille. Ca ne vas pas vite mais nous nous encourageons mutuellement. De l'autre coté de la route il parait que c'est l'aérodrome de BETHENY. Il y a un aéroplane qui le survole. Nous nous reposons de temps en temps et ça ne va pas vite. Enfin au bout d'un bon moment nous arrivons clopin clopants à voir une toute petite lumière dans une maison au bords de la route. Il y avait là plusieurs officiers d'artillerie qui nous font entrer et nous reçoivent comme des princes. Il font l'impossible pour bien nous soigner et nous donner un peu de ravitaillement pain, conserves, mais surtout du fromage comme il y avait bien longtemps que n'avons pas gouter. Quel réconfort. Heureusement que ma blessure ne m'avait pas coupé l' appétit. Pendant notre repas ces officiers nous avaient réquisitionné une vieille cariole avec un cheval. On me couche sur un vieux matelas avec plusieurs camarades avec moi et on nous conduit à REIMS dans un hôpital de la croix rouge. Nous y arrivons vers dix heures du soir. Aussitôt on me couche dans un bon lit. Mais ça me semble tellement drôle qu'il m'est impossible de dormir. Il est vrai aussi que ma jambe me faisait beaucoup souffrir.  De mon lit j'entendais encore la canonnade et je pensais à tous les bons amis et camarades que J'avais laissé sur place.

LUNDI 14 SEPTEMBRE 1914
Je suis dans une petite chambre ou nous sommes une dizaine de blessés plus ou moins gravement. C'est dans un lycée de jeunes filles rue de 1' université à REIMS qui est transformé en hôpital temporaire. Ce n'est pas loin de  la cathédrale car je la vois de mon lit et nous y entendons sonner les heures.  Vers 10 h. du matin le médecin major vient nous voir tous. Il me refait mon pansement et m'enlève tous les morceaux d' étoffe : "Caleçon, culotte, capote" qui avaient entrés avec la balle dans le trou de ma blessure avec une longue pince et une sonde je crois. C' est encore un mauvais moment à passer car je fais de drôle de grimaces. Enfin, il me console bien, car il me dit que ce ne sera pas grave. Dans l' après midi il tombe beaucoup d'obus sur la ville. Je me dis que je n'ai pas  très bien choisi mon hôpital.


MARDI 15 SEPTEMBRE 1914
Aujourd'hui, on dirait que le bombardement de la ville est un peu plus calme. Nous sommes très bien soignés. quand le médecin major vient me rendre visite il me refait mon pansement et cherche encore s'il va réussir à trouver la balle. Comme il ne trouve rien, je lui explique la position, que j'occupais quand je l'ai reçue et comme j ai tombé, j'avais tourné la jambe tellement vite que la balle m'avait contourné la cuisse et était venue se loger par devant, juste sous l'artère fémorale et me blessa   le nerf sciatique, ce qui me faisait horriblement souffrir  quand j'essayais de m'appuyer sur la jambe.  Bref  j'en aurai la confirmation que  lorsque je passerai à la radio.  Il me refait mon pansement et remet encore la sonde, et je crois un drain ou un tuyau de caoutchouc.  Je ne puis rendre compte, ce que je sais c'est qu' il me fait toujours bien souffrir.  Il me dit que c'est pour que le pue puisse sortir, pour ne pas infecter la plaie.

MERCREDI 16 SEPTEMBRE 1914
le bombardement de la ville continue par intervalle.  On dirait qu'il tombe quelques obus sur la cathédrale.  Mais il arrive toujours tellement de blessés à 1' hôpital  qui demandent plus de soins que moi qu'il n'y a plus de place du tout. je cède mon lit à des blessés et je vais coucher par terre sur un matelas dans les mansardes  ou des infirmiers viennent de me conduire sur un brancard. Quelle stupéfaction, pour moi en arrivant, car je ne suis qu' entouré   d'Allemands qui sont gravement blessées aussi ils  ne sont pas dangereux.  Parmi eux il y a des Hulans, qu'on reconnait facilement à leurs grandes bottes qui sont plus belles que non grossiers godillots. Dans cette mansarde nous sommes tous tassée les un à coté des autres, français et allemands tous mélangés.  Ce n'est pas très gai, car on se regarde d'un mauvais oeil  en attendant de faire plus ample connaissance.

JEUDI 17  SEPTEMBRE 1914
Aujourd'hui, les Allemands bombardent la ville sans arrêt, l'horloge de la cathédrale est brisée, car on ne l'entends  plus sonner.  Il arrive continuellement des blessés sans arrêt, on parle beaucoup  d'en faire partir, je voudrais bien être du nombre, car il ne fait pas bon dans ce quartier.

VENDREDI 18 SEPTEMBRE 1§14,
Dès 6 h. du matin, le bombardement recommence et va aller toute la journée de plus en plus violent.  La cathédrale doit être très endommagée, les  blessés qui peuvent marcher se réfugient dans les grandes caves de l'hôpital, croyant être plus à l' abri.  Il y en a beaucoup de mon régiment dont mon ami RIVIERE, de la Vaudré à Clécy (classe 1912).  Il était venu me voir près de mon lit, aussitôt qu'il avait appris que J'étais là avec lui.  Il était blessé légèrement à l' épaule, naturellement il s'empresse de descendre dans les caves  car le bombardement redouble de violence et cette fois c'est pour  nous.  Il tombe 3 gros obus dans l'hôpital à 1m. de hauteur du niveau de la cour et à 6 ou 7 m. de  distance  les uns des autres, qui naturellement défoncent et vont éclater dans les caves ou tout le monde valide ou pouvant marcher, se sont réfugiés.  Il doit y avoir beaucoup de victimes.  Nous sommes de plus en plus persuadés que nous sommes environnée d'espions, un bombardement si précis est inimaginable.  Dans les mansardes et partout on ne respire que de la poussière.  A ce moment là, nous apprenons que les autorités font transporter les blessés allemands dans la cathédrale. Les éclats d'obus viennent tomber dans la chambre de la mansarde ou je suis resté couché pendant le bombardement,  j'en ramasse un, mais il est tellement chaud que je me brule les doigts en voulant y toucher.  Un autre vient déchirer mon matelas.  Cette fois c'en est trop, je m'habille comme je peux et prend ma musette ou sont toutes mes petites affaires personnelles.  C'est l' affolement complet partout, on ne respire que de la fumée et de la poussière.  J'arrive enfin dans la cour ou je vois les  3 fameux trous d' obus qui ont fait tant de ravage parmi nous.  Je m' informe de mon ami Rivière. J'apprends qu' il est resté dans les caves, à mon grand regret, je ne peux pas y aller voir.  De ce que nous sommes de rescapés, une dizaine, on se réunis dans la cour. Les plus valides étant déjà partis et, sous la direction d' un sergent major du 36 ème on décide de partir en direction de la gare vers 2h. Je dois faire beaucoup d'efforts pour marcher, car ma jambe me fait rudement souffrir, impossible de pouvoir appuyer dessus, on s'entraide du mieux que, l'on peut car mourir pour mourir, il n'était plus possible de rester dans ce maudit hôpital. Mon balai m'aide beaucoup à marcher et petit à petit nous avons espoir de pouvoir nous sauver. Nous-passons à coté de la statue de Jeanne d' arc qui est juste sur le milieu du parvis de la cathédrale qui est bien abîmée, elle.  Je remarque aussi l' hôtel de Ville dont il ne reste plus un seul carreau, les rues sont défoncées. pleines de débris de toutes sortes et bien endommagées, beaucoup de maisons sont brulées ou démolies.  Pendant cette petite accalmie du bombardement nous arrivons tout de même à la gare de Reims ou une grande joie nous attends, le chef de gare et les employés sont très chics pour nous.  Ils nous installent dans deux wagons qui sont déjà bien garnis de blessés. la locomotive est sous pression, prête à partir. Je suis dans un wagon de 1ère classe, si nos blessures  ne nous faisaient pas souffrir, on serait  presque  comme des rois.  Bref, nous partons vers 3h. bien contents et heureux de quitter cet enfer infernal. On doit un grand merci aux employés et au Chef de gare qui se sont bien dévoués pour nous tous.  Nous passons par les gares suivantes Tinqueux,  Thillois, Muizon, Jonchery, où il y a déjà un grand train de blessés bien garni. Breuil, Courlandon,  Fismes où enfin on attache nos deux wagons à un autre train rempli de blessés, dans la nuit nous arrivons  à Château-Thierry ou nous changeons  de ligne,  car la notre doit être coupée, ce qui nous oblige à faire un très grand détour.

SAMEDI 19 SEPTEMBRE  1914
Notre train repart dans la nuit de Château-Thierry.  Nous passons ensuite par Dormans, Port à Binson,  qui me rappelle la nuit ou nous nous sommes battus comme des  lions  et au moins, ou j'ai eu la grande joie de venger beaucoup de mes  camarades tombés au champ d'honneur.  Nous arrivons  ensuite à Epernay. On distingue en passant les Etablissements Mercier si renommés pour leurs champagne, Sézanne, Epernay, Coulommiers où nous arrivons vers 3h. de l'après-midi, Marle, gretz, Armonvilliers, etc
Pantin à 8h. du soir
FIN.
Source : SHD
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blagapar




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MessageSujet: Re: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy EmptyDim 4 Fév 2018 - 16:03

merci du partage !
Laughing
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Daneck




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MessageSujet: Re: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy EmptyDim 4 Fév 2018 - 20:23

Bonjour,

merci pour le partage de ce récit.

Daneck
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Daneck




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MessageSujet: Re: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy EmptyDim 4 Fév 2018 - 20:26

Il n'y a rien sur les jours d'avant, pendant la Bataille de la Marne ?

Daneck
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Drachenhöhle

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MessageSujet: Re: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy EmptyDim 4 Fév 2018 - 22:10

Si, je crois, mais seule cette partie m'intéressait. Désolé...Alain
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anzac

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MessageSujet: Re: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy EmptyDim 4 Fév 2018 - 22:26

Bonsoir Alain,
Merci pour ce témoignage !

J'aime bien "je remplis une musette de souvenirs que j' avais pris à mes trois prisonniers (Champin fit 3 prisonniers du 31 JR dans une baraque près de Port à Binson : clairon (fifre), bidon, pattes d'épaules, chargeur etc, etc.... (Je suis obligé de laisser le casque à pointe car il me prends trop de place, je le regrette bien.) Souvenirs qui me seront chers toute ma vie si je veux réussir à les sauver .

Surtout que j'ai une caisse claire du 31JR oubliée en 1914...

PS :Penses à moi à propos des aviateurs. /merci/


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95deligne

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MessageSujet: Re: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy EmptyDim 4 Fév 2018 - 22:41

bonsoir ,

beau témoignage /super/

comme quoi , un casque a pointe du jr 31 pris en trophée de guerre a un endroit se retrouve quelques kilometres plus loin

hors du champs de bataille de ce régiment Wink

/biere/
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titan2

titan2


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MessageSujet: Re: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy EmptyLun 5 Fév 2018 - 8:12

Un grand merci pour le partage !
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MessageSujet: Re: Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy   Un peu de lecture : Jules Champin du 36° RI blessé le 13 septembre 1914 à Courcy Empty

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