Le couvre-casque de cavalerie, de gendarmerie et d'artillerie

Bonjour,

J'ouvre ce sujet sur le célèbre accessoire équipant tous nos cavaliers casqués en campagne en 1914 et les gendarmes à cheval (+ le cas exceptionnel d'un groupe de batteries du 54e RA).

A contrecoeur, j'ai choisi de ne pas mettre les textes descriptifs précis de l'objet pour ne pas aider les faussaires qui pourraient lire le sujet et ainsi améliorer leurs propres copies déjà revendues comme pour bonnes dans certains cas et ce, en toute connaissance de cause.

Le nombre de collectionneurs achetant sur le net étant très élevé, ils pourraient se retrouver victimes, ne pouvant avoir la pièce en main et ne pourraient faire la différence avec un bon sur simples photos.

Nous sommes lus régulièrement par au moins un faussaire bien connu qui a fait pas mal parler sur le forum ces derniers mois (voir notamment la rubrique authentifications), et je l'ai déjà vu plusieurs fois mettre en vente sur le net justement des faux couvre-casques (de plusieurs couleurs différentes dont même du BH) au fil des années     .

Il pourrait en plus être de retour sous un autre pseudo (il a déjà été viré plusieurs fois au fil des ans).

I.) Le couvre-casque de cavalerie :

I.A) Quelques bases concernant la teinte :

Le couvre-casque, désigné à l'origine sous l'appellation "manchon", est introduit pour la 1ère fois le 15 janvier 1899.

Il est alors confectionné en toile de calicot blanc, et est un accessoire utilisé pour distinguer les partis en exercices et manoeuvres.

Le 22 décembre 1900, il est ordonné de le confectionner en calicot teint au cachou pâle (note : c'est la même teinte que la tente de campement modèle 1897, l'étui-musette est d'une couleur "cachou foncé").

Le 2 septembre 1901, il est renommé "couvre-casque".

En 1906, pour une meilleure résistance, il devient confectionné en cretonne de coton.

Enfin, le 25 février 1910, sa teinte devient "kaki pâle".

Ce serait donc en principe dans cette dernière teinte que nos cavaliers entrent en campagne en 1914.

I.B) Les teintes durant la guerre :

Le 28 janvier 1915, les couvre-casques seront maintenant confectionnés en toile de nuance bleu clair (appelé populairement "bleu horizon").

Durant 1915, il n'est donc pas rare de voir les cavaliers de la même unité se cotoyer avec des couvre-casques de nuance kaki ou bleu clair.

Les régiments de la 2e DC auraient porté le couvre-casque bleu foncé dès 1914, d'une couleur analogue au couvre-képi.

Certains régiments ne seront pas tout de suite pourvus de la nouvelle teinte, comme le 29e dragons qui n'en est toujours pas équipé et demande qu'on lui envoi des "échantillons de tissu des couvre-casques bleu clair".

Le kaki pâle continu quand même à être employé en 1915 :

Le 7 mars 1915, un capitaine chargé du matériel au 26e dragons écrit à un officier qu'il ne doit pas ignorer que les couvre-casques doivent être de couleur bleu ; ce dernier lui répond le 11 qu'il ignorait complètement ce changement de couleur.

Le 12 août 1915, le commandant du 5e escadron du 19e dragons s'en émeut aussi, et se voit rassuré par Joffre lui-même le 19 suivant : "La couleur kaki du couvre-casque est aussi peu visible que le bleu horizon, il n'y a donc pas lieu de la modifier."

Le 3 septembre 1915, le 1er cuirassiers demande l'autorisation de reteindre en bleu foncé des couvre-casques et couvre-jugulaires dont la nuance bleu clair a été délavée par la lumière du soleil.

Le 28 septembre suivant, Joffre écrit au Ministre :

"Or, le fait de reteindre ces effets confectionnés peut les rendre inutilisables par suite de la déformation ou du rétrécissement qu'ils subiront (...). En conséquence, il semble préférable de remplacer ces fournitures par de nouvelles, confectionnées avec un tissu bleu foncé teint à l'indigo qui, en nuance foncée, offre une grande résistance aux agents atmosphériques et à la lumière."

En réponse du 7 octobre 1915, le Ministre, prenant fait qu'on ne peut plus donner une nuance bleu clair convenable à ces couvre-casques, tranche :

"dans ces conditions, il convient de revenir pour cet effet à la couleur kaki, plutôt que d'adopter la couleur bleu foncé.
Toutefois, des études se poursuivent actuellement en vue soit de modifier le cimier actuel du casque de cavalerie, soit de donner à la cavalerie le casque du modèle général, j'estime qu'il y a lieu de surseoir à la fabrication de ce nouveau couvre-casque jusqu'au moment où ces études auront abouti."

La couleur bleu foncé restera officiellement non retenue, le casque adrian étant officiellement adopté pour la cavalerie 9 jours plus tard, le 16 octobre 1915 !

Des témoignages divers parlent de nuances supplémentaires, comme Mr Petitot, ancien officier au 12e cuir qui raconte que le régiment portait, fin août 1914, des couvre-casques en toile grise.

D'autres témoignages évoquent la teinte "bleu grisaille".

I.C) Le couvre-casque des cuirassiers et dragons :

Les règlements ne font pas mention explicitement d'un modèle de couvre-casque pour les cuirassiers, et un autre pour les dragons.

Il est simplement dit que le couvre-casque possède une ouverture faite pour le passage de la lentille de la houppette du casque des cuirassiers.

Les photos d'époque montrent clairement un usage fréquent par les dragons d'un couvre-casque avec ladite ouverture.

Il existe cependant aussi des photos montrant des dragons avec couvre-casque sans ouverture, et des couvre-casques avec marquages régimentaires de dragons également sans ouverture.

Le musée de l'armée possède par contre un modèle-type de couvre-casque avec ouverture étiqueté "Couvre casque pour Dragons et Cuirassiers".

Variante de couvre-casque cachou pâle du 11e cuirassiers :



(Butler)

Couvre-casque cachou pâle du 12e dragons :



(Militaria Concept)

Couvre-casque cachou pâle du MDL Armanet du 19e dragons sans ouverture et avec marquages :





(cantal)

Couvre-casque BH modèle 1915 de cuirassier/dragon :



(poilu23)

Cuirassiers du 10e régiment et leurs couvre-casques possiblement kakis en 1915 :



(pyl)

Dragons avant la guerre :



Photo achetée ici par l'ami Eric il y a 5 ans (+) où l'on voit bien le cimier :





Sous officier des dragons à couvre-casque sans ouverture :



I.D) Le couvre-casque des chasseurs à cheval et hussards :

Les quelques régiments de légère ayant perçus le casque modèle 1910 font aussi usage du couvre-casque en campagne.

Leur modèle ne comporte avec certitude aucune ouverture pour la houppette, et pourrait être, tout comme leur casque, de proportions réduites.

Le musée de l'armée possède aussi un modèle-type de couvre-casque sans ouverture étiqueté "Couvre casque de Cavalerie Légère".

Un ordre du 16 août 1915 attribue spécifiquement un couvre-casque bleu clair aux régiments de légère devant recevoir le casque à crinière.

Superbe couvre-casque BH modèle 1915 de hussard :





Pas d'ouverture au sommet.











(crav19)

I.E) Les marquages :

Malheureusement, aucun règlement ne parle du marquage des couvre-casques...   .

Cependant, l'effet étant considéré comme un petit équipement, il pourrait alors recevoir les mêmes marquages (?), c'est à dire :

Le timbre du régiment, ensuite suivi de la lettre de l'escadron et du n° de la collection, enfin, au-dessous, le n° matricule du détenteur.

Variante de couvre-casque cachou pâle du 11e cuirassiers :

(Le timbre avec le A pourrait être celui signifiant acceptation.)



(Butler)

Marquages du couvre-casque cachou pâle du 12e dragons :







(Militaria Concept)

I.F) Et les officiers ? :

Les règlements se bornent seulement à leur donner le modèle de la troupe.

Pour les officiers qui se seraient fournis dans le privé, leur couvre-casque pourrait être d'une toile de meilleure qualité.

Auquel cas, il ne comporterait aussi aucun marquage.

Pour la légère, les officiers se voient dotés du casque de troupe depuis le 24 novembre 1914, leurs couvre-casques pourraient du coup être aussi marqués comme pour cette dernière ?

Couvre-casque modèle 1915 d'officier des dragons de teinte BH :



(cuir)

I.G) Le couvre-casque des casques sans cimier :

Le casque de cavalerie se voit ôté son cimier (et sa crinière) dans certains régiments en 1914/15, mesure qui se généralise sur une plus grande échelle durant l'été 1915, et surtout à partir de mi-septembre.

Les régiments prennent alors eux-mêmes l'initiative de modifier leurs couvre-casques qui deviennent alors trop grands suite à la suppression du cimier.

Cavalier du 26ème dragons à casque sans cimier et dont le couvre-casque devenu trop grand, est tenu avec une épingle à nourrice !



(les alpins)

I.H) Les couvre-jugulaires :

Ce nouvel accessoire apparu durant la guerre pour une raison évidente n'a jamais fait l'objet d'une mention dans les règlements officiels décrivant les uniformes.

Couvre-jugulaires d'officier des dragons de teinte BH :



(cuir)

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II.)Le couvre-casque de gendarmerie :

Attribué aux gendarmes avant guerre à une date inconnue (?), celui-c est en cretonne ou toile de coton teinte en kaki (donnée à la cavalerie depuis 1910).

Sa forme est plus haute que celui de la cavalerie afin de recouvrir la brosse-chenille.

Les gendarmes à cheval seulement portent le casque au début des hostilités.

La silhouette du gendarme avec le casque en campagne étant encore peu familière, elle amena à des erreurs tragiques où plusieurs d'entre eux ont été pris pour des uhlans allemands et furent tués.

En conséquence, Joffre supprime le casque le 6 octobre 1914.

Un rapport d'inspection du 14 décembre 1914 nous en apprend plus, et redonne le casque en campagne aux gendarmes à cheval :

"dans certaines armées, les gendarmes prévotaux à cheval ont remplacé le casque par le képi sous prétexte que la première coiffure, avec son couvre-casque, les exposait au tir de nos soldats en les faisant prendre pour des cavaliers allemands.
il y a lieu de prescrire l'uniformité de la coiffure et surtout l'uniformité du couvre-casque, seule cause des erreurs commises au début des hostilités.
Certaines prévotés, en effet, laissent la chenille apparente au-dessus du couvre-casque, donnant ainsi à la coiffure un aspect qui a pu et peu encore amener des confusions.
En résumé, maintien du casque et uniformité du couvre-casque, de couleur kaki ou bleue cachant la chenille."

Le couvre-casque de gendarmerie est décrit spécialement le 24 décembre 1914.
Il sera confectionné "en cretonne ou en toile de coton teinte au kaki".

Tout comme la cavalerie, il est maintenant confectionné en toile bleu clair en date du 28 janvier 1915.

Le casques est ensuite retiré aux gendarmes à cheval sur ordre du 6 novembre 1915.

Couvre-casque BH modèle 1915 d'officier des gendarmes :



(Site BM)

Le capitaine de gendarmerie E.L, servant en même temps en état-major, le 1er août 1915 :

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III.) Le couvre-casque de l'artillerie :

Précisons enfin que l'artillerie fait usage en 1914/15 du casque qui était à l'essai avant guerre, et ce, dans le groupe à cheval du 54e RA affecté à la 6e DC.
Le couvre-casque est donc d'un modèle spécial à cette coiffure, d'une forme basse et demi-ronde, avec échancrure pour les jugulaires à écailles.

Salut verdun19

Merci d'avoir pris le temps de monter ce dossier de qualité, c'est une belle conclusion à notre discussion sur le CC de Militaria Concept.

J'oublierais pas d'y participer dès que j'arrive à prendre des photos du notre.

En espérant que d'autres membres enrichiront le dossier de pièces ou photos d'époque !

Super ce post !!!

Je mettrai des photos détaillées du mien quand je l'aurais récupéré.

Paul

Bonjour Verdun19 .
Une très bonne initiative d'avoir créer ce dossier avec déjà un sacré boulot de fait
Je ne possède pas de Couvre-Casque dans ma collection mais je ne manquerai pas de participer ( photos ou textes ) .
Cordialement
Christian

Bonjour,

J'ai pu récupérer des photos et faire un dossier de mon couvre-casque. Comme déjà expliqué sur l'autre discussion, je l'ai rentré dans un lot avec un casque et un dolman du 19ème dragons. Pas de regret s'il est identifié comme une copie, le prix d'achat couvrait déjà bien largement le casque complet et le dolman en bon état

Merci du partage, il me paraît tout à fait sincère ce couvre casque !

bonsoir

ma petite contribution,un couvre casque d'officier de gendarme a cheval,avec son moins courant protège brosse en carton.
amicalement

Gilles

.

Si vous avez moyen Gilles de mettre d'autres photos de votre couvre casque et couvre jugulaires BH d'officier ?

Votre gendarme a de bonnes chances d'être pour officier je pense (confection privée).

Bonsoir
comme il est précisé,le couvre casque fait partie d'un ensemble d'officier.
pour les photos ,qu'elle prise voulez vous avoir?
amicalement

Gilles

Bonsoir

Un modèle en toile beige sans aucune marque .

dom

Un couvre casque passé sur Ebay il y a peu. Je me disais que ça pourrait étayer le dossier, ce sont les photos de l'annonce, si ça dérange je ferais retirer le post par la modo :






Pour les curieux, l'annonce est encore disponible dans les ventes terminées, 423 euros.

Je n'aime pas le tampon et il manque un petit détail que l'on trouve sur tous les autres...

Très moche en effet... à fuir !

On est d'accord sur le tampon , quand on sait que cet effet est plus souvent reproduit que d'origine, je me disais que celui-ci avait sa place dans ce dossier pour permettre un comparatif de confection et de tampon

Bonsoir
C’est quoi le problème avec ce tampon ?
J’aimerais bien savoir
Et pourquoi très moche à fuir
Vous pouvez argumenter ?
Db

Bonjour,
Ma petite contribution sur le couvre-casque de la gendarmerie.

Le couvre-casque est porté exclusivement par les gendarmes à cheval (les gendarmes à pied partent en campagne coiffés du képi), comme en témoigne le lieutenant Forestier, commandant des trains régimentaires de la 62e division de réserve, narrant dans ses souvenirs un incident survenu le 25 août non loin d’Arras : « Dans l’après-midi, je reçus l’ordre d’aller former le parc des T.R. à l’écluse de Saint-Nicolas sur les bords du canal latéral à la Scarpe. (…) En arrivant à Saint-Nicolas, nous vîmes tout d’un coup un groupe de femmes qui se sauvaient en criant : “Voilà les uhlans, voilà les uhlans !” Allait-il falloir si tôt en découdre ? Je mis mon détachement au pas et, en quelques foulées de galop, j’atteignis les fuyardes qui me regardèrent avec des yeux épouvantés. Je leur demandai où elles avaient vu les uhlans, mais devant leur effarement, je compris soudain leur méprise. C’était nous qu’elles avaient pris pour des uhlans avec nos casques pourtant recouverts d’un manchon en toile ! Il est évident qu’avec cette coiffure, elles ne pouvaient supposer que nous étions des gendarmes ! C’était la troisième fois que ce casque me faisait prendre pour un cavalier allemand » .

Le couvre-casque de gendarmerie reprend dans l’ensemble la forme du modèle de cavalerie , les dimensions étant toutefois adaptées à la brosse surmontant le cimier. Il est confectionné en cretonne ou en toile de coton teinte au kaki ou en bleu : selon le commandant E.-L. Bucquoy, ayant lui-même commandé une telle unité, les gendarmes à cheval appartenant à la 15e légion, par exemple, portent le couvre-casque kaki, ceux de la 7e le couvre casque bleu.
Il est perçu – au même titre que la gaine de fourreau de sabre, ainsi que les différents ustensiles de campement individuels ou collectifs – auprès de la légion d’origine de l’intéressé, lors de son détachement à une prévôté en campagne. Leur fourniture aux hommes affectés aux prévôtés se fait par l’intermédiaire des conseils d’administration des légions, ce qui explique la diversité de forme et de couleur des modèles fournis. Toujours d’après le commandant Bucquoy, deux types principaux sont en service : le premier, couvre entièrement le casque, brosse-chenille comprise ; le second couvre uniquement la partie métallique, les deux parties montantes se reliant par des petits lacets avec boutons pression traversant la brosse-chenille dans sa largeur. Je ne connais aucun exemplaire de ce second type, toute information à ce sujet serait utile.

Le lieutenant Forestier, dans ses souvenirs, conforte la rumeur selon laquelle certaines méprises se seraient terminées tragiquement pour les prévôts : «Ce casque ne vécut pas longtemps ; après avoir coûté la vie à plusieurs prévôtaux, qui avaient été pris pour des Uhlans au commencement de la campagne 1914-18, il fut supprimé définitivement, au mois de septembre 1914, par ordre du général Joffre. (…) Le 6 (octobre 1914, NDLA), de bonne heure, le capitaine Scherer, sous-chef d’état-major , me fit demander. Suivant les instructions venant du GQG, il était interdit aux gendarmes prévôtaux de porter leur casque. Plusieurs gendarmes venaient d’être tués parce qu’on les avait pris pour des cavaliers ennemis !… Je fus donc chargé de ramasser tous les casques de la prévôté, d’aller les porter à Paris avec une voiture du GQG et de rapporter des képis pour tout le monde.»

Les affirmations du lieutenant Forestier sont en partie confirmées par un rapport d’inspection du 14 décembre 1914, bien que la suppression du casque ne soit pas consécutive à un ordre du généralissime mais à l’initiative de certains commandants d’armée, concernant plus particulièrement les prévôtés au contact de l’armée britannique : «dans certaines armées, les gendarmes prévôtaux à cheval ont remplacé le casque par le képi, sous prétexte que la première coiffure, avec son couvre-casque, les exposait au tir de nos soldats en les faisant prendre pour des cavaliers allemands. Il y a lieu de prescrire l’uniformité de la coiffure et surtout l’uniformité du couvre-casque, seule cause des erreurs commises au début des hostilités. Certaines prévôtés, en effet, laissent la chenille apparente au-dessus du couvre-casque, donnant ainsi à la coiffure un aspect qui a pu et peut encore amener des confusions. En résumé, maintien du casque et uniformité du couvre-casque, de couleur kaki ou bleue, cachant la chenille.»

Une notice descriptive du couvre-casque de gendarmerie est publiée dans la foulée le 24 décembre 1914, unifiant la teinte et le modèle et marquant l’abandon du couvre-casque du deuxième type, laissant apparaître la brosse chenille. Par la suite, un modificatif du 28 janvier 1915 à la notice descriptive des nouveaux uniformes dispose que les couvre-casques de la gendarmerie, comme ceux de la cavalerie, seront désormais en toile de nuance bleu clair.



Couvre-casque du premier type, apparemment de couleur bleue.



Couvre-casque du second type, avec brosse chenille apparente.




D'autres exemples de couvre-casques de gendarmerie.








Couvre-casque réglementaire, selon la description du 24 décembre 1914

Bonjour

Je vous présente ce couvre casque d'officier du 13 ème cuirassier fraichement rentré avec son casque de dragon
Je me suis posé la question: tamponné cuirassier, mais sans le passage du marmouset  
Après recherches, le 13 ème cuir a été dissous en 1913 pour devenir le 32 ème dragon, une pièce atypique      





Laurent

"Après recherches, le 13 ème cuir a été dissous en 1913 pour devenir le 32 ème dragon, une pièce atypique "

Plus de détails sur cette affaire en page 40 du N°2 Dossiers Militaria (juillet-aout-septembre 2009) sur les Dragons de 1914