un etrange décédé a l hopital de La Rochelle

Bonsoir a tous
Je fais une recherche sur un soldat du village d a côté pour une expo....
Sa fiche est etrange......
La voici



Or ce "soldat" infirmier est décédé a l hôpital de la rochelle de maladie et "non mort pour la France"
Cepandant son nom figure sur le monument aux morts

[url=https://servimg.com/view/17551730/463][img]https://i.servimg.com/u/f50/17/55/17/
Quelqu un peut il aider la commune de Benon a comprendre????
Merci a vous

Bonjour,

Je pense à un "mutilé du cerveau", il y a une partie psychiatrie dans cet hôpital ?

Un lien qui peut être intéressant :
https://lagrandeguerre.1fr1.net/t110816-le-cimetiere-des-oublies?highlight=Cimetiere

Cdlt
MARKSMAN

Bonsoir et merci de cette bonne approche
Maid pourquoi serait il mort de maladie....
Sans avoir bouger de la rochelle
Et surtout non mort pour la France????
Cordialement

Je pense à un homme mort de maladie mentale. A l'époque, les séquelles post traumatique n'étaient pas réellement reconnue. Et de ce fait, ces hommes n'ont pas la mention de MPF.

Mes propos ne sont que des suppositions

Bonsoir

Il se peut que l'homme est contacté une maladie en permission ou en caserne.
Dans ces 2 cas, pas sûr qu'il soit mentionné "Mort pour la France"

Cet homme etait soldat "engagé special"
C est quoi??????
Affecté a l hopital de la rochelle......
Il y est mort.....en 1917 de maladie sûrement contractée a cet hopital????mentale ou autre en effet
Pourquoi non mort pour la FRance???
Et son nom figure au monument aux Morts!!!!

Merci a vous

Bonjour

Je pense que ce soldat est bel et bien mort pour la France. J'ai le même cas dans ma propre famille (mon grand-oncle).

Il fut mobilisé en août 1914 au 114e RI. Il demeura au front jusqu'en janvier ou février 1915. Le terrible hiver 1914 lui occasionna une maladie (bronchite me semble-t-il, qqchose comme ça) en tout cas rien à voir avec une maladie psy. La maladie était suffisamment grave et longue pour justifier son évacuation. Il se retrouva ainsi hospitalisé aux Sables d'Olonne, chez lui, et surtout sous un climat plus propice à son rétablissement. Hélas il décéda de sa maladie à l'hôpital.

Voici sa fiche :




Bertrand

Bonjour,

je vous suggère de lire attentivement ce qui est accessible par l'intermédiaire de ce lien :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6245655c/f24.item.r=%22mort%20pour%20la%20france%22

pages 48 à 58

ceci concerne la mention "mort pour la France" inscrite sur les registres de l'Etat-civil.

En ce qui concerne l'imputabilité au service des blessures et maladies, je vous invite à consulter le "code annoté des pensions militaires d'invalidité" et l'historique du droit à réparation qui s'y trouve rapporté. C'est la Loi du 15 mars 1919 qui viendra organiser et compléter ce qui existait antérieurement.

un extrait très explicite (1915/1916)

Bonjour,
Un de mes AGP, 44e RIT puis 364e RI, gazé ou malade (pas clair) à trainé d'hopitaux en hopitaux de début 1916 à fin 17, pour être finalement réformé et renvoyé chez lui.
Il est mort dans son village natal, et Non mort pour la France, puisque réformé.
La commune n'en a pas tenu rigueur puisque son nom est sur le monument aux Morts du Village.
Sa fiche MDH était dans les N-MplF, et rétablie en MplF il me semble en 2014.
Il y a de tout dans les fiches MDH, il faut savoir chercher derrière ( comme les suicides par exemple...)
anZac

Bonjour atous et merci de votre participation
Mais lisez bien la fiche.....
Cet homme fut affecte a son engagement a l hopital de la rochelle........ou il y est décédé !!!!!
On est loin des combats a la rochelle!!!!!
Ce qui coinciderait avec une maladie contractée hors zone de combat
Donc non mort pour la France!
Qu en pensez vous????

Si sa maladie et son décès sont liés au service et dans le cadre des opérations de guerre, pour moi ça ne change rien qu'il soit près ou loin du front. Je pense qu'il est administrativement MPLF.

Bonsoir Bertrand11,

il ne faut pas confondre l'attribution de la mention MPLF et l'imputabilité au service.
Les textes (accessibles sur le net) qui ont donné lieu à des débats au Sénat en 1915 étaient encore plus restrictifs pour ce qui est des maladies qui devaient avoir été constatées "sur le champ de bataille". La notion de "zone de l'avant" était, alors, un "élargissement" notable.
Ayant, dans le cadre de mes fonctions, il y a maintenant 25 ans   , contribué, pendant un certain nombre d'années, à l'instruction des dossiers de pensions militaires d'invalidité, cette expérience professionnelle m'a appris à faire abstraction de toute opinion ou jugement personnels, à observer une totale neutralité et à m'en tenir strictement à la Loi !
Je connaissais, à l'époque, "sur le bout des doigts", l'énorme "pavé" constitué par ce code.

Pour smith17 ; vous conseillez de bien lire la fiche de cet homme ? J'ai mis en ligne des liens vers des textes qu'il conviendrait, aussi, de lire attentivement !
Dont celui ci qui peut expliquer qu'un personnel soignant puisse être déclaré MPLF, même loin des zones de combat. Voir, notamment, ce que j'ai souligné en bleu :





Il me semble que l'homme concerné était engagé au titre d'une section d'infirmiers militaires ???

Bonjour,

pour réveiller un peu l’intérêt porté à cette question, et, parce que cela me semble avoir une importance capitale, notamment pour éviter de porter des jugements hâtifs et erronés, voici les liens permettant d'accéder aux délibérations du Sénat que j'évoque plus haut et qui aboutiront à la loi du 2 juillet 1915 :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528584v/f1198.item.r=%22mort%20pour%20la%20france%22

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528584v/f358.image.r=%22mort%20pour%20la%20france%22